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                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      La jeune louve était un peu surprise par le côté extrêmement avenant de Greed. Il n’avait pas été aussi gentil, aussi doux du moins avant leurs frasques nocturnes. Elle ne savait pas trop sur quel pied danser. Mais ce n’était pas désagréable de se sentir désirée, elle n’allait pas cracher sur un peu d’affection. D’autant que leur relation serait exclusivement sexuelle, et jusqu’à ce que l’un des deux décide d’y mettre un terme. Ce n’était pas un mauvais amant du tout, autant en profiter tant que ça durerait.

                      Lorsqu’il parla de son petit frère, elle ne releva pas, mais tendit l’oreille. Elle n’allait pas l’accabler de questions sur sa fratrie, elle avait crue comprendre qu’il ne s’entendait avec sa famille, elle n’allait pas remuer le couteau dans la plaie. Quoiqu’il semblait  avoir une certaine affection pour le petit frère dont il parlait. Elle n’allait tout de même pas l’assaillir de question.

                      Il lui toucha la joue. Elle leva un sourcil d’avertissement. Elle n’était pas avec lui et ne lui appartenait pas, alors quand il lui proposa de rester même après que son crystal soit réparer elle se dut de remettre les choses à leur place.

                      « Ecoute Greed, vraiment je t’apprécie beaucoup, et je dois avouer que j’ai passer un très bon moment, mais j’ai des choses à faire et je ne fais pas partie de ta petite bande, je te l’ai déjà dit. »

                      Elle lui mit une pichenette sous le menton et alla donc se préparer. Quand ils eurent finis. Elle se retrouva devant le bar les bras croisés, elle s’ennuyait ferme. Et elle était bloquée là. A attendre, que les clients imaginaires de Greed se pointent, dans cet accoutrement franchement ridicule qui lui donnait un air de cupcake fraise chocolat. Elle soupira et s’apprêta à aller informer les travailleurs qu’elle allait aller faire un tour quand Greed la rejoignit en la prenant dans ses bras.

                      Elle lui balança un coup dans les côtes.

                      « Je me répète. Je ne t’appartiens pas Greed. »


                      Elle commençait à être légèrement agacée. Mais elle lui avait demander une forme d’exclusivité, peut-être qu’il avait de l’affection à revendre ? Elle en doutait, ça n’avait pas l’air d’être dans sa nature d’être particulièrement affectueux physiquement. Ou peut-être que si. Après tout, il était aussi possible que ce soit un effet à retardement du sexe, comme des résidus d’endorphine. Elle soupira et écouta sa tirade.

                      « Ça tombe bien je voulias aller faire un tour. Mais c’est hors de question que je me trimballe dans cette tenue, et mes autres vêtements sont plein de sang… Vu que je suis coincée ici par ta faute, je suppose qu’il faudra que tu prennes tes responsabilités à propos de ça… Je suppose que l’idée n ‘est pas de les effrayer… »

                      Elle leva un regard innocent vers lui, et il déposa un baiser sur ses lèvres, elle resta un instant sans voix mais se reprit rapidement. Elle était assez surprise de ce changement d'attitude de la part de son amant.. Il rit, et lui dit de rester au bar, qu’il reviendrait. Alors elle ne se priva pas pour demander à Eva de lui faire à manger. Elle mourrait de faim, cette dernière s’exécuta et elle profita de son absence pour aller piquer une bouteille de rhum. Quitte à être bloquée dans un bar, autant en profiter non? Et puis Greed avait l’air de s’en fiche qu’elle tape dans son stock, elle essuya un regard désapprobateur de la part d’Eva, et se dit qu’elle finirait par s’y faire. Cette dernière semblait plutôt rassurée car elle remarquait qu’elle tenait très bien l’alcool. Elle lui ramena trois assiettes remplies à ras-bord qu’elle était en train de démonter proprement quand Greed franchit de nouveau la porte ilo portait un sac, elle le regarda, la bouche pleine. Un peu gênée par l’image qu’elle lui offrait alors qu’il entrait dans son propre bar.

                      Elle déglutit difficilement, manquant de s’étouffer et finit son repas un peu plus proprement. Il lui offrait le gîte et le couvert elle pouvait lui offrir un spectacle un peu moins déplorable. Elle se ravisa bien vite en pensant à ce qu’elle avait fait pour lui, et qu’elle allait encore faire. Lorsqu’elle eut finit elle alla lui parler. Elle avait pour règle celle ci « le repas est un moment sacré, on ne parle pas en mangeant. » Elle fit passer tout ça avec une bonne rasade d’alcool et alla le voir. Il lui donna des vêtements , qu’elle enfila avec plaisir, mais garda ses bottes, et se permit de faire l’impasse sur les bijoux qu’il lui avait ramener. Cependant elle se tressa les cheveux et mit le chapeau, parce qu’elle n’en avait jamais eu et trouvait ça drôle. Elle espérait juste ne pas avoir à le jeter, ou qu’il se retrouver couvert de sang.

                      Elle remonta de la réserve où elle s’était changé. Elle essuya le regard approbateur d’Eva.

                      « Mon dieu, mais tu as sourit en me voyant ! C’est joli c’est ça ? »

                      La serveuse approuva, et Greed aussi, de manière assez visible puisqu’il glissa son regard sur son corps, et la siffla. C’était tellement typique de lui qu’elle se contenta de lever les yeux au ciel, mais lorsqu’il posa sa main sur son fessier, elle lui tordit le pognet avec un grand sourire, assez lentement pour entendre différents os craqués. Elle lui fit un grand sourire.

                      « Bon et alors, je les trouves comment tes futurs clients ? »

                      Elle grimpa sur le bar, récupérant la bouteille. Elle abandonna le verre et la porta à ses lèvres, telle une poivrotte. Il lui donna une liste d’adresses, et elle se mit en route.

                      Les regards qu’on lui portait qui auparavant, avaient pu paraître curieux parfois insistants, se faisaient effrayé. Elle se souvenait de ce qu’elle avait fait, de l’état dans lequel elle était entrer, si elle n’avait pas toutes ses blessures pour le lui rappeler, elle aurait pu oublier, elle avait été dans un état second. Si elle ne faisait pas attention, sa déambulation dans la rues de Suram auraient pu être calme, mais elle sentait de façon littérale la peur qu’elle inspirait aux habitants des environs. Peut-être que certains qui la voyaient à cet instant, l’avaient vu rentrer couverte de sang et nue, portant la tête d’un des chefs de gang du coin. Greed avait raison, elle s’était forgée une sacré réputations, et elle ne savait pas quoi en penser. Elle n’avait pas besoin de ce genre de réputations, mais quand elle était arrivée sur cette planète elle s’était fait agresser, peut-être que cela la protégerait un peu ? Elle n’avait aucune idée de comment se passaient les choses dans les gangs ou autre.

                      « Excusez-moi, je cherche cette adresse… »


                      La femme à laquelle elle s’était adresser sursauta de surprise et rentra dans un bâtiment aussi vite que la lumière. Bon, elle allait mettre du temps à trouver ce dont elle avait besoin. Elle soupira et se remit à feuilleter la pile de papier qu’il lui avait donner, elle soupira encore. Google Map lui manquait. Elle mit un certain temps à trouver le premier futur client qu’elle cherchait, lorsqu’elle toqua à la porte, elle se retrouva nez à nez avec un homme qui avait un œil bionique.

                      « Bonjour, je m’appelle Aaliyah, je viens vous voir à propos d’un bar dans lequel vous auriez eu vos habitudes. Monsieur Tan c’est bien ça ? »

                      L’homme la détailla, une expression un peu plus dure se fit sur son visage, il ne sentait pas la peur, mais la colère en la regardant. Alors elle se tînt un peu sur ses gardes tout de même. Les mains croisés dans le dos, elle tentait tant bien que mal de prendre une attitude sympathique.

                      « Je suppose que vous avez dû entendre parler du nouveau propriétaire, il m’envoie vous informer que les affaires reprennent, n’hésitez pas à passer pour boire un verre… Et plus si vous en avez les moyens. »


                      Elle lui fit un clin d’oeil, et s’esquiva. Les quatre autres contacts importants que Greed avait voulu prévenir du retour du buisness, furent à peu près dans le même style. Une femme demanda comment elle l’avait trouver, alors elle lui avait montrer les papiers, preuve de ses méfaits, et de ses contacts avec l’ancien propriétaire, elle avait alors éclater de rire, l’avait même serrer dans ses bras.

                      « Eh beh petite, tu en as du cran de faire le tour des anciens contacts  de Siao-Min.  Je viendrai, j’ai hâte de rencontrer le nouveau propriétaire. »

                      Elle l’avait congédier, aussi simplement que ça, avec un mouvement de la main. Aaliyah avait été marqué par la femme d’âge mûr qu’elle avait croisée. Elle avait le visage qui avait sembler fondue à moitié. Elle portait un corset tellement serré que la louve se demandait comme elle respirait, et des jupons tellement large qu’elle se demandait comment elle faisait pour courir. Un autre point l’avait marqué, ce n’était pas elle qui était venu ouvrir, mais un homme avec un collier en acier autour du cou. Il avait été maigre, dégarni, et semblait avoir une épaule plus haute que l’autre. Aaliyah préférait ne pas imaginer ce que cette femme faisait dans la vie, elle l’aurait égorger, et Greed n’aurait sans doute pas été très content qu’elle tue ses futurs contacts. Pourtant, elle l’aurait fait avec joie si elle n’avait pas eu peur de contrarier l’homme qui détenait son crystal.

                      Elle rentra en trottinant au bar, contente de pouvoir se défouler. Lorsqu’elle franchit la porte elle jeta le tas de papiers sur un table et alla grogner sur l’homme aux cheveux noirs.

                      « C’est fait. Tu comptes traiter avec des marchands d’esclaves ? »

                      Elle ne savait pas si elle était contente ou pas. En fait, elle était plus contrariée par ce qu’il allait faire. Elle était contrariée qu’il l’ait envoyer la voir. Elle soupira et récupéra sa bouteille entamée. Elle n’avait rien à lui dire, elle avait refuser de faire partie de son groupe. Elle payait pour la nourriture et l’alcool, elle n’avait pas eu à voir plus que ce pauvre homme qui la regardait avec ses grands yeux. Elle avait eut envie de lui arracher son collier. Elle avait suffisamment semer la terreur dans ce bouge. Elle vida un nouveau trait de la bouteille et s’assit sur le bar.

                      « Ils viendront tous, ça les a intrigué que ce soit moi qui aille les voir. J’ai pu leur parler en personne. Et au cas ou j’ai enregistré leur odeur. »

                      Elle changea de sujet, parce qu’elle n’avait rien à lui dire, après tout la veille, elle avait commis un véritable carnage. Elle était mal placée pour juger qui que ce soit, et elle pouvait justifier sa barbarie comme elle le voulait, il n’en était pas moins qu’elle avait aimer ça. Elle sursauta presque lorsque la porte s’ouvrit sur trois hommes, qui venaient visiblement pour boire. Elle fut si perturbée qu’elle sauta du bar, attrapa un verre pour faire bonne figure. Eva, elle avait reprit tel un automate parfait un large sourire et les accueillis. Aaliyah s’approcha de Greed.

                      « Eh bien la nouvelle de la réouverture s’est répandue plus vite que ce que je croyais. C’est bon pour tes comptes ça. »
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      La louve continuait de marquer sa défiance vis à vis de ma personne, rejetant mes approches de manière assez musclés comme a son habitué. Quelques côtes cassées et un poignet brisé étaient de bien piètre prix a payer pour profiter de cette louve, qui étaient bien trop amusante pour être laissé de côté. Être aussi bornée, aussi honnête, aussi naturelle et sauvage, c’était clairement un phénomène que je n’allais rater pour rien au monde. Lorsque je la rejoignis dehors, ce fut un coup de coude aux côtes que je reçus en guise de réponse, accompagné d’un énième avertissement, ce qui me fit répondre avec un grand sourire amicale, sans perversion pour une fois.

                      « Est ce que c’est encore le cas maintenant ? Je veux dire, avec ce qu’on a fait, ce qu’on s’est promis, c’est un peu comme si je t’appartenais et inversement, tu ne pense pas ? Nous somme chacun quelque chose pour l’autre. Jusqu’à ce que quelqu’un décide du contraire, mais ce n’est pas le cas, pas vrais ? »


                      Reprenant ponctuellement mon air taquin, je m’abstenais toutefois d’une quelconque molestation. Pour ce qui était de la mission, Aaliyah acceptait la tâche, me remplissant d’entrain et de l’euphorie nécessaire pour embrasser la louve, aussi surprise par le geste que je ne l’étais qu’il me traverse l’esprit. La louve ne voulait juste pas traverser la ville dans l’uniforme qu’elle n’aimait décidément pas. Je me proposais donc de lui trouver de quoi se vêtir de manière plus acceptable. Je pris une bonne quantité de Capz dans la caisse de la boite, avant de quitter l’endroit en quête de vêtements.

                      Quelques heures passèrent, avant que je ne revienne, chargé de deux petits sacs, l’un contenant le tissus, l’autre des accessoires, les tendant fièrement a la concernée. Attendant patiemment la fin de l’essayage, j’admirais la belle bête qui se présentait a mes yeux, alors qu’Eva elle même souriait d’un air approbateur. Maintenant équipé pour la route, la louve attendait les dernières information concernant sa mission. Je lui tendais quelques documents où elle pourrait trouver les détails utiles concernant ses contacts.

                      « Tiens, ça devrait te suffire pour trouver les clients. Normalement, il devrait pas y avoir de problème, surtout avec nos dernières performance. Dit leur juste, en personne et c’est important, que le propriétaire a changer et que je compte bien faire en sorte que les affaires continuent, voir plus, s’ils en ont les moyens. »

                      Aaliyah pris au passage une énième bouteille avant de prendre la route. J’étais fier de la tournure que prenait les choses. Avec les évènements récents, Aaliyah s’était fait une petite réputation, et moi également par extension. Si tôt après le massacre, envoyé ma petite chasseuse en personne apportée une invitation cordiale a ces marauds ne manquerait pas de les intimider, leurs faisant sans doute prendre en compte la gravité de la situation, et les opportunités qu’elle apportait.

                      Quelques heures plus tard, la louve revenait a la tanière, les bras chargée de papiers divers en terminant sa bouteille d’alcool au passage, semblant tout de même contrariée d’avoir dût faire affaire avec un esclavagiste. Je la regardais, elle qui était visiblement atterré, avant de hausser les épaules.

                      « Ce n’est pas vraiment un commerce qui me plaît, mais c’est un bon contact a avoir. Je compte faire de cet endroit un cœur d’échange, une place où s’échange contact et secret, un endroit où toute demande pourrait trouver fournisseur, moyennant finance. Pourquoi ? Tu n’aime pas l’esclavage ? Si tu voulais démanteler ce genre d’affaire, ça ne me dérangerait pas. Ça m’aiderait même en quelque sorte. Je pourrais sans doute recruter pas mal d’ex-esclave si ça arrivait. L’idée mérite d’être creusée. »


                      Je me grattais le menton le temps de quelques minutes, avant de passer de nouveau mon bras autour de l’épaule d’Aaliyah.

                      « Tellement de possibilité pour l’avenir, mais pour l’heure, la fête ! »


                      Je me levais, emmenant ma camarade avec moi vers le bar, sortant deux bouteilles avant d’en tendre une a la louve.

                      « A nous ! »

                      Je levais la mienne pour trinquer avec ma partenaire. La porte s’ouvrit sur trois personnes, visiblement venus pour boire. Je pris une allure très ouverte et amicale vis a vis de nous nouveaux venus.

                      « Bienvenus à la cour de Mammon ! Si vous désirez quelque chose et que vous en avez les moyens, nous allons nous entendre ! »

                      Mais ils n’étaient venus que boire, ayant visiblement était chassé d’autres établissement au vus de leurs démarches. Je m’occupais de préparer les commandes de nos compagnons d’infortune, avant de retourner auprès de ma louve.

                      « Les choses paraissent prometteuses, tu ne pense pas ? Et c’est grâce a toi, je dois dire. »

                      Légèrement plus charmeur que pervers, je profitais d’un sentiment de satisfaction passagers, accompagné d’une belle femme et d’une bouteille d’alcool.
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Aaliyah observa les hommes qui entraient en reniflant l’air. Eva les servit, comme soulagée d’enfin faire ce pour quoi elle était payée. Elle ramena les boissons que Greed préparait, Aaliyah était sur le bar, en tailleur avec sa bouteille sur les genoux. Elle avait attirer des regards curieux, elle ne s’était pas faite prier pour les saluer du bout des doigts avec un sourire carnassier, dévoilant ses canines, alors que l’un avait glisser un regard lourd à la poitrine d’Eva, qui, elle devait l’avouer pourrait faire pâlir d’envie n’importe quelle femme. L’homme avait avaler lourdement sa salive, soit il était au courant de ce qu’elle avait fait, soit il était assez malin pour avoir peur d’elle par instinct.

                      Quand Eva revînt son sourire s’effaça presque aussitôt qu’elle était dos aux hommes.

                      « Je vous préviens, si ils vomissent je ne nettoie pas. »

                      Aaliyah éclata d’un rire sonore. Elle essuya une larme au coin de son œil.

                      « C’est le bar de ton patron, il se débrouillera avec ça. »


                      Elle glissa un regard moqueur à Greed qui était visiblement d’une humeur plus charmeuse que précédemment. Elle pivota alors vers lui en souriant.

                      « Je suppose que j’y suis effectivement pour quelques choses, mais il y a aussi des chances que ça te desserve d’avoir une meurtrière pour égérie. »

                      Elle ne mentait pas, mais elle lui glissa tout de même un regard par dessous ses cils. C’est vrai qu’il avait affirmer de son propre chef qu’elle lui appartenait dans un sens, comme il lui appartenait à elle, ce qui n’était pas pour lui déplaire, elle trouvait ça assez cocasse d’avoir le grand Avide s’offrir sur un plateau, le temps que ça durerait. Il lui avait même proposer de démanteler un réseau d’esclavagisme. A cette pensée elle grogna.

                      Quels genre de personnes asservissaient d’autres gens pour leur bon plaisir ? Ou pire, pour des raisons monétaires. Elle but une rasade d’alcool, tandis qu’Eva allait de nouveau servir nos poivrots nationnaux.

                      « Je n’ai pas vocation à rester ici. Et puis j’en ai suffisamment fait dans cet endroit pour le moment, mais j’apprécierai que cette pétasse ne ramène pas ses trophées ici quand je suis là. Je ne sais pas ce que je pourrai lui faire si elle les maltraite, et je n’ai rien le droit de dire. »

                      Elle avait eu une étincelle brillante dans les yeux. Elle ne plaisantait pas, elle avait eut ce collier autour du cou, pas pour les même raisons vaniteuses, mais elle refusait de se voir spectatrice de cet enfer sans réagir, plus d’une fois. Et cette fois était écoulée. Elle secoua la tête, se glissa en bas du bar juste devant lui, presque assez proche pour qu’il la touche sans bouger. Elle pencha la tête sur le côté, consciente de l’effet qu’elle lui faisait, mais elle ne s’approcha pas assez et s’esquiva.

                      « Tu as des clients. »

                      Dit-elle alors que la porte du bar s’ouvrait timidement. Deux hommes passèrent la tête, visiblement pas très rassurés. Elle contourna le bar, Eva alla les accueillir avec une large sourire qui eut pour effet de les rassurer instantanément. Ils ne sentaient pas encore l’alcool, et la jeune louve s’approcha d’eux en vidant sa bouteille. Ils eurent un mouvement de recul en la voyant. Elle se figea. Elle n’avait entendu que des murmures, elle n’avait pas encore pris la pleine conscience de l’effet que son massacre, et sa marche macabre dans les rues de Suram avaient pu avoir sur les habitants les moins violents, avaient eu sur les gens. Elle soupira, et retourna s’asseoir sur le bar, tout au bout pour ne pas gêner, alors qu’Eva les installait à une table plutôt éloignée. Elle se mit à boire la mine renfrognée.

                      « Eh beh. On peut dire que je leur faits de l’effet aux gens d’ici. »

                      Grogna-t-elle après sa deuxième bouteille. Elle n’avait même pas eu besoin de demander à Eva de la resservir, cette dernière avait échanger sa bouteille de rhum dés qu’elle avait vu qu’elle était vide, avec un petit commentaire en prime.

                      « Prochaine bouteille ça ne sera pas du rhum, il ne reste qu’une bouteille pour les clients. »

                      Aaliyah lui avait fait un petit signe de la main, toujours la mine basse. Les quelques clients lui jetaient de temps à autres des regards à la fois curieux et effarés.

                      « Sérieux, j’ai la gueule d’un monstre ou bien ?! »

                      Demanda-t-elle, légèrement ivre en se retournant vers Greed qui s’occupait des bières pressions. Elle soupira en penchant la tête sur le côté. Il la regardait d’un œil amusé. Presque satisfait. Ah, ça devait être ça, il devait être satisfait le bougre, il avait réussi son coup, et elle, elle serait à jamais catégoriser comme le monstre du bar. Elle soupira en lui tendant sa bouteille vide, qu’il saisit d’un air moqueur. Elle lui fit signe de balancer une nouvelle bouteille. Whisky cette fois, elle haussa les épaules et se retourna brièvement lorsque de nouveaux clients entrèrent, sans vraiment faire attention. Certainement d’autre poivrots en recherche d’un établissement qui les accepterait malgré leur état de décomposition avancée.
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      Je regardais Eva s’activer et commencer le service alors que l’activité commençait doucement a prendre. Cette dernière faisait preuve d’un professionnalisme a tout épreuve, restant fortement aimable avec les clients visiblement déjà bien chargé, et ce malgré le peu de considération qu’elle leur accordait. Elle nous avertissait qu’elle ne nettoierait pas s’ils venaient a salir l’endroit, la louve ajoutant sa petite pique, qui me fit pouffer de rire également, arrachant un petit sourire en coin a la serveuse.

                      Une fois ce moment de légèreté dissipé, la louve me répondit, concernant son implication dans mes affaires, que ça pourrait me desservir de me retrouver associer a une meurtrière. Je souriais grandement et lui tapotant l’épaule.

                      « Je ne me fais pas trop de soucis pour ça. Suram est un endroit assez mal famé tu sais, pas de flic, beaucoup de criminel. Dans le milieu il faut savoir s’imposer et fixer les règles, et tu m’as beaucoup aider a le faire. Et quand bien même, c’est beaucoup trop amusant de t’avoir avec moi pour que je change quoi que ce soit, haha ! »

                      Pour ce qui concernait le cas de l’esclavagiste, Aaliyah disait en avoir déjà suffisamment fait ici pour un petit moment, mais que si elle voyait cette femme avec sa marchandise ici, elle ne savait pas ce qu’elle pourrait faire si elle venait a les maltraiter. Je m’accoudais sur la table, posant mon menton sur les mains jointent en la fixant avec un sourire taquin.

                      « Oh, moi je vois bien ce que tu pourrais faire, et j’aurais presque envie de te voir a l’oeuvre. J’ai toujours trouvé exaltant de voir les mortels suivre la quête de leurs désirs. Aussi simple ou volatile soient-ils, vous ne manquez pas d’ardeur ou d’honnêteté, et tu ne me semble manquer d’aucun des deux, Aaliyah. J’ai vraiment hâte de te voir a l’oeuvre, héhé ! »

                      Une petite tape amicale sur l’épaule s’en suivis, alors que deux autres clients, moins éméchés mais plus effrayés que les précédents. Peut-être les premiers clients conscient d’où ils pouvaient mettre les pieds, en tout cas, la présence de la louve se faisait intimidante, ce qu’elle ne manquait pas de remarquer en grommelant, alors qu’elle s’accaparait une nouvelle bouteille. Encore une fois le sourire aux lèvres, bien qu’un peu gêné, j’essayais de rassurer ma camarade.

                      « J’imagine qu’ils ont dut entendre parler de tes exploits, et sans doute un peu des troubles que ma présence a causé ici. Ne t’inquiète pas trop, si les gens ont peur de toi, ils te respecteront, c’est la loi des bas-fonds. Et ce qu’ils pensent n’a pas vraiment d’importance, pas vrais ? »


                      Je lui tapotais encore une fois l’épaule, bien qu’elle réagissait encore moins, avec la quantité d’alcool qu’elle avait ingurgité. Elle se demandait, a voix haute, si elle était un monstre, ce qui me fit légèrement sourire, pendant que je remplissais une autre bouteille.

                      « Ça ne te ressemble pas trop de te poser ce genre de question. Tu es Aaliyah, ce que ça signifie, toi seul le sait, pas vrais ? »


                      J’empoignais sa bouteille vide, la remplis de nouveau, avant de la lui apporter, souriant en m’accoudant au comptoir.

                      « Et tu es … Comment on appelle ça ? Ah oui ! Une amie, héhé ! »


                      Même si je déguisais ça sous un air de dérision, peut-être ce n’était pas si mal, de se prêter au jeu, l’histoire de quelque temps.
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Aaliyah fut fort surprise qu’il lui dise que cela ne le dérangerait pas qu’elle tue l’esclavagiste. Cependant elle garda son étonnement pour elle, et s’abstint par ailleurs de lui expliquer qu’elle ne pouvait mourir que si on la tuait. Elle jugeait que ce n’était pas nécessaire, et puis s’ils se côtoyaient suffisamment longtemps, il remarquerait qu’elle ne vieillissait pas.

                      Elle ne releva pas ce qu’il disait pour la rassurer, en fait, elle n’était pas rassurée, elle n’aimait pas effrayer des gens dont elle n’avait aucune envie qu’ils soient effrayés. Ce qui la fit tiquer, ce fut le mot « ami » qui la fit tiquer. Elle se figea la bouteille en l’air. Sauta sur bar et se retourna vers lui.

                      « Attend. »

                      Elle attrapa le bras d’Eva.

                      « Eh, tu as bien entendu hein ? Il a dit ami ? »

                      La serveuse, qui avait visiblement laisser traîner ses oreilles, comme n’importe quelle tenancière de bar qui se respect acquiesça, et retourna à son occupation. La louve se tourna vers lui.

                      « Répète le. »

                      Il lui lâcha un sourire indescriptible. Elle éclata d’un rire sincère, ne manquant pas d’attirer l’attention des clients qui se retournèrent vers elle presque surpris par un tel éclat de voix joyeux. Elle claqua la bouteille sur le bar, frappa dans ses mains.

                      « Ca doit être mon jour de chance. Il doit bien y avoir des jeux de cartes dans ce bouge. »

                      Elle se mit à trottiner, interrogeant Eva qui fut suffisamment surprise par sa question qu’elle mit quelques temps à relever, puis lui indiqua d’aller dans la réserve. Greed avait raison sur un point. Personne ne lui dirait qui elle était, ni ce qu’elle devait être. Elle n’était pas un monstre meurtrier juste une jeune femme qui faisait au gré de ses besoins. Elle passa derrière le bar, juste à côté de Greed qui ne manqua pas de lui passer un bras sur la taille et de lui voler un baiser furtif, auquel elle répondit, sans doute à cause de l’alcool parce que si elle avait vu, et remarquer les regards furtifs qui s’étaient posées sur eux, elle aurait peut-être réagis différemment. Bien qu’elle lui « appartienne » d’une certaine manière elle n’aurait pas apprécier se faire revendiquer aussi ostensiblement devant des clients du bar. Ou n’importe qui en fait. Elle s’esquiva ensuite dans la réserve. Elle tomba miraculeusement sur quatre jeux de cartes en parfait état, et une boite pleine de jetons. Visiblement elle n’avait pas été la première à avoir eu cette idée dans cet endroit.

                      Elle attrapa le tout. Il ne fallut pas longtemps pour convaincre les clients qu’un tournois de poker était une bonne idée, et ce malgré la peur qu’elle inspirait à certain. Eva se retrouva croupière sans vraiment savoir comment, et ce malgré qu’elle connaissait le battage des carte bien mieux que ce que la jeune louve aurait fait. Cela pouvait paraître étrange, ces hommes avaient été tétaniser par sa présence quelques minutes plus tôt, et maintenant ils s'asseyaient à une table pour jouer contre elle. Ils pensaient gagné, ou alors son enthousiasme était contagieux, l'un dans l'autre, ils devaient être ravis de montrer leur supériorité à la femme qui avait térrorisé tant de gens en si peu de temps.

                      « Je vous propose ça. Je n’ai pas d’argent, mais je peux offrir un service comme monnaie de base. »

                      Une lumière s’alluma dans ses yeux alors que les quatre joueurs la regardait curieusement, l’un se scandalisa.

                      « Non mais ça va pas bien ! Elle est débile ou... »

                      La jeune femme tendit un doigt vers lui, le faisant taire, avec un sourire carnassier.

                      « Mettons que tu mises 100 capz, je traquerai et tuerai qui tu veux petit homme. Avec ta tête tu dois bien avoir un ou deux ennemis je me trompe ? Évidemment si la mise est plus basse, le service le sera aussi.»

                      L’homme avala sa salive, visiblement l’offre avait portée ses fruits. Personne ne se permit de relever, chacun semblait avoir son idée derrière la tête. Eva lui lança un regard presque inquiet. La jeune femme lui fit un petit sourire et alla récupérer sa bouteille. Elle trouva en plus de cet accessoire essentiel, elle glissa un petit clin d’oeil à Greed.

                      « Je pense que les comptes vont être bien remplis ce soir. »

                      Aaliyah s’assit à la table des cinq hommes, qui semblaient visiblement assez sûr d’eux pour lui lancer des regards presque compatissants. Quel bande d’idiot. Elle souriait et ferma les yeux lorsqu’elle eut ses cartes en mains, se concentrant sur leurs battements de cœur qui résonnaient dans ses oreilles, légèrement couverts par les rires, exclamation et chuchotements, qui se turent assez vite au fil des parties, elle se concentra sur leur odeur, le stress, la transpiration, le mensonge. Elle avait cette lueur dans l’oeil. Elle perdit la première partie, juste pour le fun, juste pour analysée leur rythme cardiarque, juste pour les mettre en confiance. Elle avait fait des études en mathématique, et gérait assez bien les statistiques et leurs signaux de stress, pour ne perdre aucune des parties qui suivirent, et se coucher quand elle le devait.

                      « Messieurs, si je peux me permettre, je vous prie de garder assez de sous dans vos poches pour payer le patron. »

                      Dit-elle alors que la montagne de jetons s’amoncelait devant elle. A ce moment de la partie, certains se couchèrent et quittèrent la table, mais il restait cette homme, qui se leva, furieux.

                      « Ce n’est pas possible ! Elle triche. »

                      Eva recula d’un pas, comme habituée aux sautes d’humeur des clients de l’établissement. Aaliyah s’étira et se leva à son tour, elle leva les bras.

                      « Mais je t’en prie, fouille-moi. »

                      Dit-elle avec un petit regard provocant. C’était le même homme qui avait dit qu’elle était idiote. Elle le trouvait marrant, il puait la faiblesse, mais semblait se prendre pour un lion. Au moins elle s’était fait un bon petit pécule pour pouvoir s’acheter à manger.
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      La louve semblait particulièrement bien réagir a ma dernière déclaration, et ce de manière bien théâtrale, haha ! Un bon gros numéro pour accentuer la singularité de la scène, a laquelle je ne réagis qu’avec un sourire amusé, alors que je retournais a mon service, pendant que cette dernière quémandait un jeu de carte a la serveuse, comptant visiblement jouer sur la chance qu’elle avait eu de m’entendre l’appeler « Amie ». Je la gâtais de quelques attentions a son passage, sans trop me détourner de mon activité, attentions auxquelles elle ne réagit pas plus que ça, et ce même pour le baiser fugace. Je m’amusais de la voir papillonner, de la voir s’amuser, une autre valeur des femmes sans doute.

                      Aaliyah remonta avec son trophée et ne mit pas trop de temps avant de s’organiser un petit tournois de poker avec les clients, qui ne semblaient pas pour autant très serein de sa présence. Difficile de dire s’ils acceptaient par orgueil de l’humilié, ou parce qui aurait suivit s’ils avaient refusés. Toujours est-il que les choses s’organisèrent, et je vis qu’Aaliyah avait bien compris la nature de cet endroit : au-delà de l’argent, la louve monnayait ses services de traqueuse, car l’argent n’est au final que le plus fade des trésors, celui qui ne sert qu’a être échangé, alors qu’il y a tellement plus intéressant a échanger.

                      Toujours est-il que les parties s’organisaient et s’enchaînèrent, la dernière marquant la domination de la louve, qui avait accumulée un bon petit pactole avec ses quelques centaine de Capz, a force de plumer encore et encore les clients ivres, de manière bien efficace je dois dire, ce qui ne manquait pas de me tirer le sourire. Les affaires terminées, il ne restait guère personne, si ce n’est un client qui accusait la louve de tricher, et cette dernière lui proposait une fouille pour lui prouver le contraire. Je n’aimais pas trop l’idée de laisser un client palper ce qui était a moi, pas plus qu’il ne se permette de faire du remue-ménage chez moi. Je quittais le derrière de mon comptoir pour me diriger vers la table concerné en haussant la voix.

                      « Allons, allons, nous somme entre gentlemans ici. »


                      Je m’appuyais d’une main sur la table, affichant un grand sourire.

                      « J’apprécierais que vous ne causiez pas de trouble chez moi. Sinon, je me verrais obligé de prendre des mesures, vous comprenez ? »


                      Le client déglutis, paya sa commande et sa dette avant de décamper sans demander son reste. Je jetais un regard en coin sur le pactole qu’avait accumulée la louve avant d’ajouter.

                      « On dirait que tu as bien compris comment marche cet endroit ma chérie, haha ! »


                      La nuit commençait a se faire vieille maintenant et j’annonçai la fermeture du bar, non sans oublier d’inviter mes chers clients a revenir. Une fois la dernière âme partie, je me tournais vers mes deux compagnes.

                      « Et bien, moi qui m’attendais a une ouverture vide de client, je suis plutôt impressionné. Surtout toi, Eva, t’as gérée ! »

                      Je fis un clin d’œil a la serveuse, qui ne réagis guère plus que par un petit sourire fier. Je me tournais vers la louve, écartant les bras pour désigner l’endroit.

                      « Alors, qu’est ce que tu en pense ? Plutôt pas mal, nan ? »

                      Je lâchais un petit rire, avant de m’accouder au comptoir.

                      « Bon, je vais chercher pour ton cristal demain. Je devrais pouvoir trouver un gars qui s’y connaît suffisamment en forge pour te bricoler quelque chose. Ça sera peut-être pas le plus classe, mais ça devrait faire l’affaire. »

                      Je sortais le cristal de la louve, le posant sur le comptoir pendant que je parlais.

                      Eva ne demanda guère son reste et rentra chez elle, non sans saluer la louve, pour une fois. Je regardais la scène, souriant de voir ma camarade interagir avec les gens. C’était une sensation grisante, et assez nouvelle. Pas une envie d’aider quelqu’un a se libérer de ses chaînes comme cela l’avait été pour Negev, non, simplement se délecter d’une personnalité bien marqué, honnête et sauvage.

                      Je m’asseyais sur le comptoir, croisant les jambes en regardant la louve, un grand sourire aux lèvres.

                      « Alors, qu’est ce qu’on fait maintenant ? Je te prépare ton lit dans la réserve, ou tu veux reprendre les festivités de ce matin ? »
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Aaliyah n’eut pas le temps de se faire tripoter par des mains baladeuses, puisque Greed intervînt vient vite. Il avait raison rien de toute cela n’était nécessaire, et puis, les clients devaient comprendre que l’endroit était libre de toute pression mais qu’il ne fallait pas dépasser les bornes. AU moins la soirée avait été intéressante, elle regardait son petit tas d’argent, Elle prit grossièrement un tiers qu’elle donna à Eva. Après tout elle avait jouer les croupières pour elle, et ce sans avoir le salaire pour. Elle sembla hésiter un peu mais devant le manque de réaction de Greed, elle ne se fit pas prier du tout.

                      Aaliyah se permit de rester un peu dans le bar pour finir sa bouteille. Avec Greed qui la fixait et lui parlait avec une lueur maligne dans les yeux.

                      « Je ne sais pas si c’est pas mal, c’est un repaire de malfrats… Mais ils aiment bien jouer et ça m’a rempli les poches cette histoire. Ils sont stupides, mais je vais pouvoir m’acheter des vêtements. »

                      Dit-elle en riant et en se rapprochant un peu de lui. Eva, une fois qu’elle eut finit de fermer le bar, de faire ce qu’elle avait à faire, elle salua la louve qui fut très contente de cette nouvelle attention, puis elle se retrouva seule avec Greed, qui lui coulait des regards sous cils depuis un petit moment. Et lorsqu’il lui demanda si elle préférait dormir dans la réserve ou dans la chambre pour reprendre leurs activités nocturne, elle rit et prit tout naturellement le chemin de la chambre.

                      « Hors de question que je passe à côté d’un bon amant le temps que ça dure. »


                      Et Visiblement cela plut beaucoup à son partenaire, qui ne se fit pas prier très longtemps pour la rejoindre et lui montrer son insatiabilité, qu’elle lui rendit de mille et une manière avant de sombrer dans un sommeil moite et sans rêve.

                      Les jours qui suivirent furent à peu de chose près similaires, elle alla se balader dans Suram, but et mangea, utilisa ses capz pour acheter des vêtements, se faisait tâquiner par Greed. Dans l’ensemble elle profita de cette semaine comme de vacances pour son esprit, elle réalisait que Greed n’était pas un mauvais bougre. Juste un grand gamin. Le dernier jour, enfin, celui où elle devait récupérer son crystal elle se réveilla toute seule en s’étirant. Elle bâilla, se rinça le visage et s’habilla pour descendre dans le bar. Elle ouvrit les fenêtres pour évacuer les odeurs de leurs frasques nocturnes. Il fallait dire que Greed ne lui avait laisser aucun répit, mais qu’elle le lui avait bien rendu, l’un dans l’autre la situation lui plaisait bien.

                      Elle déscendit, et déposa un baiser sur les lèvres de l’homme, juste à temps pour éviter un regard désapprobateur d’Eva qui nettoyait une énième fois les tables. C’était devenu une sorte de jeu, éviter les yeux meurtrier de la serveuse pour se tripoter un peu. Elle n’avait pas tellement apprécier dans un premier temps qu’il la taquine aussi ouvertement, maintenant cela la divertissait. Elle commençait à trouver le temps long sur Suram. Elle alla chercher à manger sans demander quoique ce soit, au bout d’une semaine cela aurait été assez compliqué de toujours dépendre d’Eva ou Greed quand elle avait besoin de quelques chose.

                      Lorsqu’elle descendit en jouant les équilibristes avec ses assiettes pleines elle s’assit à table. Finalement Eva avait finit de s’offusquer des quantités que la louve pouvait ingurgité, juste après que cette dernière n’ait répondu quelques chose comme « si tu savais comme ton patron m’épuise, toi aussi tu aurais envie de manger autant. » Elle avait arrêter de la dévisager, même si parfois elle sentait un peu de jalousie dans les yeux. C’est vrai que c’était une bénédiction de pouvoir manger autant sans jamais grossir. A contrario elle était vraiment obligé de beaucoup consommer ces quantité pour ne pas avoir envie de bouffer tout et n’importe quoi à longueur de journée ou ne pas se retrouver à plat.

                      Elle mangea en silence, ça aussi ses deux nouveau compagnons de vie provisoires avaient sembler l’intégrer assez vite, après avoir essuyer quelques vents, puis quelques grognements contrariés d’une louve, la bouche pleine, depuis, elle avait cru comprendre que Greed trouvait ça marrant et Eva l’appréciait de plus en plus, donc elle préférait attendre qu’elle ait finit de se sustenter avant de lui adresser la parole. Fait étonnant de surcroît, elle lui adressait la parole, et ce naturellement.

                      « J’ai reçu les stocks de rhum ce matin. »


                      L’informa la serveuse. Aaliyah se leva d’un bon. Le whisky c’est pas mauvais mais elle préférait largement le rhum. Elle regarda l’heure. 13H34. Eh largement l’heure de l’apéro. Elle déscendit donc en sifflotant dans la réserve, attrapa une bouteille, et remonta en sifflotant. Elle se rendit compte qu’elle avait pris l’habitude d’avoir la bague de Greed alors elle la posa sur le bar en s’asseyant face à lui.

                      « C’est le dernier jour, tu peux la reprendre si tu veux. J’ai hâte de rentrer chez moi, j’aime la chaleur mais franchement là, j’ai besoin d’une grande douche. »


                      Aaliyah soupira en voyant un sourcil levé sur la bouteille qu’elle tenait. Elle lui tira la langue.

                      « Je ne suis pas alcoolique, je profite d’un peu d’alcool gratuit. En plus, étonnement le rhum ici est super bon. »

                      Elle soupira et but une longue gorgée de rhum qui lui brûla agréablement la gorge. Elle soupira et claqua le bouteille sur le bar.

                      « Bon c’est pas tout ça mais je vas le récupérer un jour mon crystal ? »
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      Les clients ravalèrent rapidement leur salive a mon intervention, se rappelant âprement de chez qui ils étaient et de ce que cela représentait. Ce fut donc un légèrement apeurés que le client en question se raviva, s’excusant au passage a la louve, avant de me lancer un sourire gêné, auquel je rétorquais un sourire carnassier dont j’avais le secret.

                      La louve fit la comptabilité de ses gains et décida d’en donner une partie a la serveuse qui lui avait servie de croupière, ce que je regardais avec un certain sourire décontracté. Je n’avais que faire d’un argent qui n’avait que pour but d’être échangé, qui n’avait pas de valeur en lui même. Si tout peut s’acheter dans ce bas monde, l’argent est la monnaie la plus pauvre qui soit. C’était presque attendrissant de les voir s’amuser de, finalement, si peu.

                      Pour ce qui était de la question de la nuit, la demoiselle accepta ma proposition, commentant qu’il fallait profiter d’un amant aussi qualifié, le temps que ça dure et je ne pouvais qu’acquiescer. C’était un trésor plus qu’intriguant que j’avais trouvé avec cette femme, et je comptais bien en profiter.

                      Les choses continuèrent sur la même lancer dans les jours qui suivirent, si ce n’est que je pris tout de même le temps de remplir ma part du contrat : Sertir ce fameux cristal. Il suffisait de faire courir l’idée que je cherchais quelqu’un travaillant le métal pour une tâche simple et bien rémunérée. Deux jours plus tard, j’eus un vieil homme crasseux, équipé de quelques implants assez grossiers au niveau des bras et de la tête, qui se présenta a moi. Je lui donnais la tâche simple de me « sertir » le cristal de la louve, simplement pour qu’il soit portable en collier, lui offrant un paiement gracieux pour son œuvre.

                      Sceptique de devoir faire affaire avec un étranger, mais également dans le besoin d’un paiement aussi généreux, il accepta la commande, non sans aucun doute quand a cette affaire. Mais je tins parole, et ce fut légèrement confus que le forgeron reçus sa prime. J’avais donc maintenant un collier métallique auquel pendait un cristal assez massif. Il n’était pas très jolis ou décoré, mais était parfaitement fonctionnel et semblait bien résistant. C’est donc content de mon affaire que je retournais au bar, où, après quelques dizaines de minutes, la louve finis par descendre, nous targuant que c’était aujourd’hui son dernier jour et qu’elle souhaitait rentrer chez elle, déposant la bague que je lui avais confié. Souriant, je pris la bague, en déposant le collier dans le même mouvement.

                      « Un marché est un marché, héhé ! »

                      La louve le collier grossier autour de son cou, râlant presque sur l’apparente mauvaise qualité de la chose. Je haussais les épaules en riant.

                      « Well, nos affaires ici sont maintenant finis, qu’est ce que tu compte faire ? Rentrer chez toi, sur Akerys ? Pour vivre en larbin des Jewelers ? C’est dommage je trouve. Je conçois que tu puisse vouloir payer une dette, mais tu dois bien avoir plus d’ambition que cela, pas vrais ? Cette ambition qui fais avancer les hommes dans la vie. L’envie d’argent, de pouvoir, peut-être l’envie de sauver le monde, qui sait ? Tout le monde a son ambition. Qu’est ce qui te fais avancer ? »
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      La louve se retrouva avec un lourd collier autour du cou. Elle grogna un peu, il n’était pas très beau mais surtout ne semblait pas très résistant. Il était cependant assez pratique, puisque la chaîne était assez longue pour qu’elle n’ait pas besoin de le retirer si elle mutait. Elle laissa le pendentif balancer entre ses seins en sirotant une dernière bouteille de rhum avant de partir. Elle soupira et resta un moment assise sur le comptoir avant que Greed ne s’approche d’elle. Il commença à lui parler, elle fronça les sourcils et sauta à terre en marchant tranquillement.

                      Elle attendit patiemment qu’il eut finis.

                      « Chéris je ne suis pas à leur botte, ils me logent je travaille donnant donnant et puis ce n’est pas comme si ils étaient très exigeants. »

                      Elle soupira et but une gorgée d’alcool. Elle soupira de nouveau.

                      « Je m’en fiche. Je veux faire ce que je veux quand je le veux c’est tout. Et c’est déjà plus ou moins ce que je fais, ahahaha. Je m’en fiche de l’argent, ce n’est qu’un moyen comme un autre d’avoir ce que je veux à un moment T. Et j’aime mon appartement, donc je fais ce qu’il faut pour le garder. »

                      Elle lui fit un clin d’oeil. Elle avait le sentiment qu’il comprendrait assez bien sa façon de voir la choses. La différence majeure c’est qu’elle ne voulait pas tout, seulement ce qu’elle désirait. Et elle se débrouillait toujours pour avoir ce qu’elle voulait, quand elle le voulait ou juste après. Elle sourit et s’étira.

                      « Je vais rentrer chez moi, sur Livingo. Je reviendrai n’aies pas d’inquiétude là-dessus, se bourrer la gueule aux frais de la princesse c’est assez cool tout de même. »

                      Elle lui fit un large sourire presque animal.

                      « Et puis je ne vais pas me passer d’un amant comme celui-ci. Pour l’instant. Si tu as besoin tu peux toujours passer me voir, si tu passes à Livingo demande aux marchands après la Banshi. Ils pourront te dire où je suis et si je ne suis pas chez moi… Je ne suis pas chez moi. Merci pour ton accueil.»

                      Dit-elle en riant à gorge déployée. C’était vrai qu’elle-même ne savait pas très bien dans quelle mesure elle pouvait lui affirmer qu’elle serait chez elle. Elle appréciait son confort mais elle passait beaucoup de temps à marcher sur Akerys. C’était une planète agréable au-delà d’avoir des voitures volantes, cela lui rappelait un petit peu chez elle. Et elle s’amusait énormément à choquer avec ses vêtements. Elle sourit. Elle n’avait aucune pudeur mais ce n’était pas du tout le cas de tout le monde.

                      Elle lui déposa un baiser sur les lèvres. Ne récupéra pas l’argent qu’elle avait gagner, puisqu’il ne lui serait d’aucune utilité sur Akerys et sortit. Elle remerciait Eva la pris dans ses bras, la jeune femme se crispa complètement.

                      « Te laisse pas faire, il joue les durs mais il est pas méchant ton boss. Ah, il n’y plus de rhum va falloir refaire une commande. »

                      Elle lui fit un clin d’oeil et s’esquiva avant que la serveuse ne puisse l’engueuler, elle fit un petit a-revoir de la main, sortit, et pensa très fort à Livingo.

                      Explosion de lumière. Elle sentit son corps se décomposer, son être entier se distendre et… POUF. Elle soupira en reniflant l’air avant d’ouvrir les yeux. Elle avait besoin d’une douche. On la regardait un peu de travers avec sa drôle de tenue poussièreuse. A vrai dire la plupart de gens avaient compris qu’il y avait quelques phénomènes, ce n’était pas pour autant qu’ils comprenaient tous les tenants et la aboutissants et qu’ils pouvaient faire le lien entre une fille crasseuse et les différentes planètes.

                      Elle mit ses mains dans ses poches et observa les grands bâtiments et les boutiques jusqu’à son appartement où elle se débarrassa de ses vêtements en se délassant avant de s’enfouir dans la douche qu’elle prit en se délectant. Il était temps de faire des courses.
                      vava
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