Putain de foutu psy et de protocole... Bon le rapport faisait un peu tâche sur son C.V, non pas qu'on la déclarai inapte ou quoi, juste qu'on estimait qu'elle devait passer par une psychothérapie pour s'assurer que tous allait bien : après, fait admettre que c'était normal, son poste élevé pouvait rendre les choses difficiles si son séjour à l'étranger l'avait rendue ne fut-ce qu'un peu inapte. En tous les cas, n'ayant pas perdu le nord, elle avait bien rapidement profité de l'occasion pour demander une assez longue période de congés, et avait aussi fortement insisté pour qu'on mette au moins l'une de ses sœurs à son chevet. Ouai, elle avait utilisé son influence, mais, rien à foutre. Aëla se souvenait de cette année, de ses soirs à se voir mourir à petit feu et ne jamais revoir sa vie. Se forcer à sourire et à se battre. À son retour, elle n'avait pas laissé le choix sur une bonne accolade qui n'avait de viril que la force à laquelle elle avait enlacé ses sœurs et son père, chacun leur tour puisqu'ils n'étaient pas tous là quand on avait estimé à l’hôpital militaire qu'elle pouvait voir du monde. Ce fut donc de toute évidence le paternel qui était, pour l'occasion, revenu dans les parages. Sa décision était en tous cas claire, il fallait qu'elle profite plus de sa famille et par le biais des vacances, personne de son entourage n'y échapperait.
La première victime fut Lena. Car l'albinos savait très bien qu'elle, qui ne prend jamais de vacances, avait dû bosser au moins le double d'heure que peux faire une journée. Le bébé de la famille avait probablement plus besoin que personne d'autres de ses vacances. C'était une parfaite excuse pour qu'elle ne boude pas en étant forcée directement par l'une de ses frangines, mais plutôt par sa hiérarchie... Bref, quelques temps plus tard, les deux frangines se retrouvaient sur ladite planète, dans une zone plutôt tranquille, avec tout un nécessaire,d e bonnes rations de survie sans goût mais à la conservation étonnement longue, des sacs militaire sur le dos de sorte à foutre plein de merdier, de bonne rangers, une nouvelle paire pour la faire à ses pieds. Ouai.. Aëla non plus n’a pas l'habitude des vacant,ces alors, elle joint le pratique à l'agréable.
Bon, malgré tout, elle avait fait un effort de tenue sur le reste : portant une sorte de toge serrée et sans manches, pourvues d'une seule bretelle, et se terminant en une sorte de jupe, elle portait autour de sa taille une longue bande de cuir serrant sa taille pour former un drôle de corset. Il faut bien admettre que cette tenue était finalement assez proche, en plus proche et neuve, de ce qu'elle portait sur la planète des dégénérés. Au moins elle en avait retirer quelques bonnes choses, comme ce style vestimentaire peut-être étrange mais assez léger, libre de mouvements, et protégeant le bas du ventre avec le cuir. En plus, après lavage, sa sèche vite si on a que ca à porter. Bon ça tranchait avec les grosses godasses aux pattes ! Mais bon voilà, en dehors des tenues militaires de terrain ou plus de cérémonies, Aëla est pas très douée sur tout ca !
Arrivées sur place, les deux sœurs avaient donc chacune fusionnées avec un animal : Aëla ne s'en était pas immédiatement aperçue, et avait juste balancer son gros sac au sol avant de poser ses mains sur ses hanches et de prendre une profonde inspiration, qui fit remuer son nez bizarrement... Elle hochait la tête, pas qu'elle ne comprenait pas ca, mais elle ne comprenait pas non plus qu'elle voyait de si haut, parc-qu’elle n’était plus tout à fait elle ! Aëla était aussi une lapine, de grandes oreilles venaient de lui pousser sur la tête, son visage était marqué parcque sa figure était devenue étrange, hybridation, presque mignonne, entre les deux individus, et des traînées de pelages blanc montaient maintenant sur ses joues, ses bras étaient aussi couverts d'une fine couche de pelage. Une fulgurante envie de carotte la pris tandis qu'elle se tourna vers sa rouquine de sœur, qui l'était encore plus, alors, Aêla repris clairement le dessus, mais avec la mentalité peut-être un poil excentrique et gentille de la lapine : OOOOOOooooohhhh t'es trop mignonne !! » Elle l'avait d'ailleurs pris un instant dans ses bras comme on prendrait un petit chiot pour lui faire un câlin.
À l'instant ou elle la relâchait, quelque-chose atterrit sur ses épaules et l'envie de bondir loin d'ici ne tarda pas, le réflexe de survie de l’animal : mais avec le poids sur elle ce serait inutile, tournant le regard elle vis une autre femme qui exprimai quelques mots rapides avant de se retourner, voyant une arme, Aëla sortit une petite lame d'entre ses lanières d'un mouvement assez fluide pour en rien défaire du corset improvisé, et se retourna dans le même mouvement pour suivre le saut de l'humanoïde, elle attaquait autre-chose, alors, la blanche privilégia une autre stratégie, voir si sa petite sœur allait bien. Elle était debout, pas blessée, et personne au contact. Tout s’était finalement passé bien trop vite, il faudrait vite trouver où installer un campement tranquille et surtout, SURTOUT, les sécuriser !
Bref, l'humaine c'était effondrée, son loup lui était partit la renifler, en couinant puis en jappant vers les deux sœurs de manière un poil agressive avant de pleurnicher de nouveau. Aëla et Lena échangèrent donc un regard perplexe, la plus âgée pris donc la décision de s'approcher en faisant signe au bestiau de s’écarter d'une main : ajoutant comme s'il allait comprendre : va plutôt t'assurer que l'autre est crevé. » … Puis sans se retourner « Lena ! » de manière un poil autoritaire, elle balançait les armes de l'autre humain avec le pied en direction de la plus jeune : « Met Ca avec nos affaires, bien ranger que personne n'y touche. » D’ailleurs, elle-même avait rangé sa lame avant de s'accroupir et de procéder à une fouille sans pudeur : prémisse obligatoire pour assurer leur sécurité. Aucune vérifications médicale, ensuite, Aëla se redressa : « Elle est vivante, voit si elle a un truc de grave, je vais monter la tente... » parlons-en de la tente, transportée sur le sac d'Aëla, une très grande toile pourvue d'arceaux rétractables permettant un montage assez rapide. Un grand « logement » en trois salles distinctes.