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                      vava
                      Yoligan Niveren
                      groupe
                      ZECA 1236, KAMTSU : ZONE III, CONTINENT SIELYR, PLANÈTE SOLARII


                      Les ZECA, ou Zones d’Échanges Commerciaux Anonymes, étaient des lieux où au prix de quelques Capz il était totalement possible d’organiser n’importe quels échanges et plans commerciaux sous un secret absolu. Autant utilisé par des criminels que des officiels, c’était un des espaces les plus surveillés sur sa périphérie pour attraper au vol ceux dont la police possédait des preuves. Incarnation de la liberté solarkienne, c'était un lieu où littéralement tout était possible à part l’atteinte physique à autrui évidemment. Car s’il n’y avait aucune issue, aucune aération ni ouverture vers l’extérieur des pièces choisies à part la porte d’accès, le personnel mettait un point d’honneur pour assurer la sûreté des utilisateurs afin d’attirer les plus grandes têtes de ce Monde – voire même des autres Mondes depuis l’an dernier. Étant accessible à tous et adaptables en fonction des besoins – bonbonnes d’oxygène pour les séances prolongées, confort luxueux ou non, machines calculatrices à horlogerie personnalisée pour vérifier les comptes… – il était possible de croiser n’importe qui dans n’importe quelle institution possédant une ZECA.

                      « Comment fonctionne cette machine déjà… ? »

                      Je faisais face à un mur rempli de boutons et de leviers avec très peu d’indications, que moi-même je peinais à cerner. N’étant pas un homme d’affaires aguerri ni habitué à ce qui faisait le quotidien de la plupart des solarkiens – notamment de Sielyr, je relisais attentivement les notes soigneusement rédigées par Vecteur qui ne pouvait malheureusement m’accompagner. Rajouter quelques fleurs et cœurs était certes quelque peu habituel chez elle, mais ça ne m’aidait pas particulièrement à comprendre la chose, d’autant plus qu’une file de gens impatients se constituait au fur et à mesure que la tension montait, au point où je devais me résoudre à laisser passer quelques personnes avant moi pour les observer faire. Cependant, ils réalisaient tous une combinaison différente et en apparence complètement dénuée de sens, me laissant pantois devant cette machinerie bonne à me rendre fou. Un vieil homme, un œil bionique enfoncé à la place de son œil droit, les cheveux grisonnants et le visage émacié au sourire prononcé, m’interpella de sa voix grinçante après avoir fini sa combinaison sur le mur :

                      « Puis-je vous aider monsieur ? »

                      En dehors de sa posture plutôt arquée vers l’avant et ses mains mécaniques – à défaut de pouvoir voir à travers ses manches – il n’y avait rien qui le sortait de l’ordinaire. Remarquant mon attention exposée par mon masque tourné vers lui, il continua comme pour se justifier :

                      « Bonjour, j’ai un petit-fils d’Aniyah et vous semblez perdu comme lui l’était à ses débuts pour ses affaires, et vous avez eu l’amabilité de nous laisser votre place – contrairement à la plupart d’ici qui préfère appeler le personnel et faire durer interminablement leur scandale. »

                      Malin… en formulant ainsi sa justification, une demande de ma part devenait plus qu’évidente et me plaçait en situation d’infériorité, et le fait qu’il ne donnait pas son continent d’origine ne m’alertait aucunement sur ses intentions. En plus d’endormir mes doutes en parlant de son petit-fils et d’une critique gratuite envers les gens d’ici. Dommage que son sourire et ses rides le trahissaient, puisque je savais que les expressions naturelles étaient le résultat de répétitions au cours de la vie. Cet homme avait passé son existence à cacher ses intentions malgré son faciès, faciès dont on eût accordé les caractéristiques à une personne malchanceuse par l’âge, si le sourire n’était pas si marqué.

                      « Bonjour mon bon monsieur, comme votre petit-fils à l’époque je serais effectivement fort honoré par votre initiative. Je suis d’ailleurs étonné que mon précédent fait fût si rare, moi qui pensais la population un minimum consciente de la nécessité de la fluidité des ZECA. Une telle démonstration d’égoïsme en est presque troublante, heureusement que tout comme moi vous êtes capable de faire abstraction de vos « besoins personnels » pour d’autres. »

                      Avec un peu de chance, cela suffisait à le convaincre de m’aider sans que j’eusse à débourser le moindre Capz, en plus de me révéler ses réelles intentions. Mon masque ne pouvait trahir mon expression, mais lui, son visage se crispait de ne pas être tombé sur un habitant d’Aniyah inhabitué aux eusses et coutumes du continent. Ici, chaque demande formulée entre inconnus avait potentiellement un prix en Capz ou en services, en particulier lorsque la demande était forte. Évidemment il y avait quelques exceptions, par exemple lorsqu’une personne éminente demandait quelque chose en fixant elle-même un prix – aussi dérisoire était-il – car la plupart du temps plein de gens étaient disposés à rendre ce service pour ce dernier. Le flegme était donc de mise en toute circonstance si l’on souhaitait obtenir quelconque aide en tant qu’étranger, surtout en présence d’un Sielyrien avenant. Le vieil homme rangea bien vite sa micro-expression et reprit un ton chaleureux, ses mains se frottant entre elles :

                      « Oh mais absolument, ça me ferait plaisir de vous aider, vous me faîtes d’ailleurs beaucoup penser à mon petit fils… entre votre apparence et votre vision très systémique de la chose. Je serais même prêt à vous faire un prix d’ailleurs, que dites-vous de cinq capsules Quechua ? »

                      Enfin il abordait la chose, le prix. Ce n'était pas la meilleure des situations possibles, mais force était de constater que cet homme possédait de l'expérience. Cinq capsules pouvaient paraître peu, surtout les Quechua qui la semaine dernière subissaient une perte phénoménale de valeur, cependant hier cette même valeur avait grimpé en flèche et son état en Bourse semblait plutôt incertain quand à son avenir aujourd’hui, un pari plutôt risqué que je ne souhaitais pas prendre, n’étant pas non plus un féru de l’économie en-dehors du domaine de recherche et développement. Et cette formulation typique de la fausse réduction sentimentale… Plus que de répondre à ma provocation, il me prenait vraiment pour un étranger né de la dernière vague de chaleur – à défaut de pouvoir parler de pluie sur Solarii. Et puis, en quoi mon apparence lui rappelait son petit fils ? Se baladait-il avec l’équivalent d’un uniforme renforcé de docteur de peste – de votre Monde, utilisant une canne et armé d’un lance-flammes-hache dans le dos sous un sac d’alimentation à charbon ?

                      « Cinq capsules Quechua… Connaissant l’état incertain en Bourse de celles-ci, je vous conseillerais davantage quatre capsules Xiaomi que je possède actuellement. Cela vous évitera d’ailleurs de passer en urgence par la machine d’échanges pour éviter sa fluctuation. »

                      En plus d’être en perte stable depuis ces derniers mois, la capsule Xiaomi était extrêmement utilisée par les chercheurs d’Aniyah – certains centres de recherche utilisaient uniquement cette devise d’ailleurs. Cependant, en dispersant cette devise sur les autres continents, je contribuais à sa raréfication – et donc la hausse de sa valeur – en plus de ramener la fierté de mon continent. De quoi atteindre l’ego de tout solarkien de Sielyr connaissant les difficultés de leurs entrepreneurs à percer chez nous, du fait de leur nombre incroyable sur le marché intercontinental. C’était un sacré pied de nez que je faisais à son histoire de petit fils d’Aniyah qui me « ressemblait », et ça se lisait presque explicitement sur son visage que le message était passé. À court d’arguments et touché dans sa fierté, il ne put se résoudre à tomber dans la violence ou l’abandon des négociations et admit sa défaite avec un soupçon d’amusement aux lèvres :

                      « Vous n’êtes pas haut gradé de la Légion pour rien vous, je suppose ? C’est un sacré attirail que vous possédez. »

                      En effet, rares étaient les possesseurs au quotidien d’une arme de guerre parmi les membres du Nim Row, histoire d’éviter de saccager les rues à chaque intervention. Généralement il fallait faire preuve d’une expérience exemplaire et pour mon cas, cela servait de dédommagement pour ma destitution passée : Une promesse qu’arrivé Major, je pouvais obtenir ce droit. De fait, cette permission était littéralement le meilleur moyen pour ma part de développer mon arme après essais-erreurs, afin de pouvoir le rendre non-létal. Ainsi, il n’était donc pas nécessaire de porter les décorations de grade, seul le symbole de la Légion suffisait en apparence. Ce dernier qui pour ma part se trouvait sur la roue dentée de ma ceinture, mon sac et mon Tact. Je grinçais légèrement de rire pendant que je compris sa curiosité, une quête d’informations à revendre à mon sujet :

                      « Major, pour être précis. Et évidemment il va vous falloir bien plus que des Capz pour espérer en savoir plus sur mon arme. »

                      Le vieil homme m’apprit donc en détail comment fonctionnaient ces machines, essayant bien évidemment à plusieurs reprises de tirer toujours plus d’informations à mon sujet à mon grand amusement. C’était à peine dissimulé et je sentais sa volonté de vengeance pour mes provocations lors des négociations, afin de se retrouver bénéficiaire au bout du compte. Heureusement que j’étais venu une heure en avance…
                      vava
                      Nell Garian
                      groupe
                      Hé ! On est arrivé.

                      Une voix étouffée sortie Nell de son sommeil. Il ouvrit lentement les yeux, l’esprit encore embrumé. Il avait dormi assis et sa cigarette s’était écrasée au sol avant même d’être terminée. Il jeta un coup d’œil à celui qui l’avait réveillé. En réaction, ce dernier lui jeta un sachet, d’opium vraisemblablement, que Nell rattrapa de justesse.

                      Tu devrais pouvoir en tirer un joli paquet de Capz par ici. C’est ta part.

                      Nell esquissa un sourire. Le butin de l’homme masqué avait été partagé de façon très solarkienne. Six sachets d’opium pour lui et un pour Nell. Il avait certainement fait les poches du défunt vendeur d’opium dont le corps était désormais posé sur une des couchettes libre.

                      Sans attendre, l’homme quitta le compartiment. Il avait mis ses sachets d’opium dans une petite sacoche qu’il portait en bandoulière. Nell le suivit rapidement, avec une idée en tête. Il lui fallait encore trouver le bar de Greed, « La Cour de Mammon », et il pensait avoir trouvé un moyen d’y aller facilement. Le chemin vers la sortie de la navette lui parut bien plus court que lorsqu’il était entré pour chercher son compartiment.

                      Cette fois il n’y avait pas de pont reliant le bateau volant à un quai mais un simple marchepied permettant de poser pieds à terre. La chaleur n’était finalement pas plus suffocante que dans la navette mais elle restait difficile à supporter. Quoique l’air était peut-être plus respirable qu’au quartier des plaisirs de Kamtsu. En sortant il fut stoppé par l’officiel corrompu qui s’occupait des accès à la navette.

                      — La prochaine navette partira demain au crépuscule. Si tu y mets un bon prix je pourrai faire en sorte qu’il n’y ait pas d’arrêt chez Fa-Long.

                      Mains noires l’ignora, il n’avait plus de Capz de toute façon et il se doutait que la somme qu’il demanderait serait phénoménale. Il continua de suivre son compagnon de compartiment. À l’air libre ses cheveux étaient d’un rouge flamboyant. C’était très certainement une teinture mais au moins c’était un signe distinctif qui permettait à Nell de ne pas le perdre de vue.

                      Attends.

                      En voyant l’homme se retourner, Mains noires leva sa main droite avec sa part d’opium.

                      C’est à toi si tu me conduis à « La Cour de Mammon ».

                      Après tout Nell n’aurait pas su où vendre cette drogue et il avait d’autres priorités. Cependant, face au regard perdu de son interlocuteur il pensa aux détails que Greed lui avait donnés sur le bar. Avec ces informations supplémentaires, il verrait certainement de quel bar il s’agit.

                      Il y a eu du grabuge là-bas. Le changement de propriétaire a était assez violent apparemment.

                      Je vois très bien de quel endroit il s’agit. T’est sûr de vouloir aller là-bas ?

                      Nell acquiesça silencieusement. Il se doutait qu’un événement pareil ne serait pas passé inaperçu.

                      Bon, c’est toi que ça regarde. C’est par là.

                      Les deux hommes traversèrent des allés crasseuses et croisèrent bon nombres de gens à l’allure miséreuse. Cet endroit semblait vraiment abandonné par l’espoir et la vie. Ce n’était pas difficile d’imaginer les gens d’ici se transformer en criminels.

                      Après une marche silencieuse, Nell et son guide arrivaient dans une zone désertée. L’homme pointa du doigt un bâtiment comme étant le bar recherché par Nell. L’établissement ne payait pas de mine et à en croire Greed, l’intérieur était jonchés de bouts de viandes sanguinolents. Il s’approcha de la porte et tenta de l’ouvrir. Fermé. Il toqua. Aucune réponse. Un peu dépité il regarda son guide et lui tendit le paquet d’opium. Un marché était un marché et l’homme l’avait bel et bien conduit au bon endroit. Ce dernier accepta le sachet restant et le fourra dans sa sacoche sans un mot. Il observait Nell qui s’adossait à côté de la porte. Le criminel s’était résigné à attendre. S’il n’y avait personne, c’était que les plans avaient changé en cours de route. Il comptait donc attendre de possibles instructions.

                      Changement de programme ?

                      Nell arqua un sourcil interrogateur. Pourquoi cet homme était encore là ? Il avait de quoi s’occuper avec tout cet opium, il n’avait plus besoin de Nell.

                      Écoute, si t’as rien d’autres à faire en ce moment t’as qu’à venir avec moi. Pour vendre tout ça il vaut mieux être deux.

                      Il leva sa sacoche en argument. Mains noires ne s’attendait pas à ce genre d’offre. La drogue ne l’intéressait pas et il ne voulait pas se retrouver mêlé à des problèmes avant d’avoir posé ses bagages sur Solarii.

                      Ça ne m’intéresse pas.

                      Alors quoi ? Tu vas rester là jusqu’à la prochaine navette ? J’ai une piaule dans le coin et de quoi manger. En échange, t’aura juste à m’accompagner pour vendre l’opium.

                      Nell resta pensif un instant. Il devait bien avouer qu’il ne se voyait pas rester là à attendre indéfiniment, la faim au ventre et la gorge sèche.

                      Très bien.

                      Il se jura néanmoins de revenir le lendemain alors que son guide ouvrait la marche.

                      Ils marchèrent jusqu’à un vieux bâtiment délabré dont la porte d’entrée paraissait étonnamment solide. Après avoir bataillé un bon moment avec la serrure, le guide de Nell l’invita à entrer. Le logement était bien entretenu et ne comportait que le strict minimum. Des coussins étaient en vrac par terre et l’homme en prit un pour s’asseoir et en posa un face à lui sur lequel Nell s’assit.

                      T’as un nom ?

                      Après une brève hésitation, Mains noires lui tendit la main.

                      Nell.

                      Lei. Fais comme chez toi.

                      Ce fût à peu près les seuls mots qu’ils échangèrent de la journée. Ils mangèrent ensembles une sorte de bouillon de légume avec quelque chose qui s’apparentait à du pain. Peu de temps après le repas, Lei s’absenta et revint en soirée sans un mot. La nuit se passa de la même façon, dans le plus grand des calmes. Le lendemain, Lei réveilla Nell à l’aube.

                      On y va. J’ai une première transaction dans la matinée.

                      Encore un peu vaseux, Nell se releva. Il avait plutôt bien dormi même si il était à même le sol. Il se souvenait parfaitement de son accord avec Lei. Le gîte et le couvert en échange de sa présence lors des ventes d’opium.

                      Les deux hommes se dirigèrent vers une sorte de terrain vague. Une femme en piteux état les attendait avec un fusil de chasse. D’après Lei, c’était une consommatrice régulière mais elle avait tendance à être menaçante lorsqu’elle était seule face à son vendeur. La présence d’une autre personne calmerait ses idées de braquage. Et comme Lei l’avait supposé la transaction s’était passée presque sans encombre. Elle s’était contentée de cracher à terre en voyant Nell aux côtés du revendeur et avait lâchée un bon sac de Capz en échange de deux sachets d’opium.

                      Le reste de la journée se déroula plus ou moins de la même façon. Les deux hommes bougeaient sans cesse ne s’arrêtant que pour effectuer une vente. Lorsque la faim commença à les dérangeaient, l’après-midi étaient déjà bien entamée, ils prirent la direction du logement de Lei.

                      Une fois le bâtiment en vue ils eurent la surprise de voir qu’ils étaient attendus. Un homme en uniforme se tenait dos à la porte. Capuchon, masque couvrant la totalité du visage et un manteau fin camouflant une bonne partie de sa silhouette. En les apercevant, l’homme leva les mains pour montrer qu’il n’était pas hostile. De sa voix à peine perceptible il s’adressa à Nell.

                      — Cristallier Nell Garian ?

                      Cristallier ? Jusqu’à maintenant le criminel n’avait entendu que Greed utiliser ce terme. Il supposait donc qu’il s’agissait là des fameuses instructions qu’il espérait recevoir.

                      C’est bien moi.

                      — J’ai une missive pour vous.

                      D’une poche de son manteau, le militaire sortit une enveloppe qu’il tendit à Nell. Lorsqu’il la prit en mains, l’homme fit demi-tour et s’éloigna d’eux. En l’observant, Nell cru le voir parler dans un téléphone ou dans une sorte de talkie-walkie. Sans y prêter plus attention il ouvrit son enveloppe sous le regard curieux de Lei.

                      On dirait un laissez-passer.

                      Lei avait supposé ça à la mention « sert de justificatif » inscrit en bas de la carte mais pour Nell il était plus question d’une carte de visite. Le contact, militaire à l’évidence, de Greed était sûrement derrière tout ça.

                      10h, ZECA 1236, Kamtsu : zone 3…

                      Il devait donc retourner sur Kamtsu… Le rendez-vous était fixé pour le lendemain. Nell allait donc devoir reprendre la seule navette qu’il connaissait. Il se souvenait que le vigile de la navette avait parlé d’un départ au crépuscule aujourd’hui, sans plus de précision. Nell espérait que l’officiel corrompue se soumettrait à un document officiel.

                      On dirait que nos chemins se séparent maintenant. T’en fais pas pour le reste de l’opium, je me débrouillerai.

                      Et sans plus de cérémonie, Lei salua Nell et rentra chez lui tandis que le criminel revenait sur ses pas en directions du bateau volant.

                      — Ah, alors vous ne vous plaisez pas trop dans le coin ?

                      Le gardien de la navette avait vu arriver Nell de loin et avait ouvert le dialogue, pensant déjà aux Capz qu’il allait lui extorquer. Il ne parvint pas à cacher sa surprise lorsque Nell lui présenta la carte de visite. Apparemment Lei avait vu juste, elle agissait vraiment comme un laissez-passer.

                      J’ai un rendez-vous. Déposez-moi là-bas dès que possible.

                      — En fait… Il faudra attendre un petit moment car le capitaine s’est absenté pour boire quelques verres. Et vu qu’il ne verra certainement plus devant lui quand il reviendra… Enfin, je suis désolé mais il faudra attendre qu’il soit en état de manœuvrer…

                      L’officiel était visiblement mal à l’aise. Il ne devait pas être très haut placé dans la hiérarchie et ce document lui faisait surement craindre des conséquences fâcheuses pour son poste. Mains noires comptait bien en jouer.

                      Nourritures, boissons. Ensuite j’attendrai. Inutile de dire ce qui se passera si je n’arrive pas à l’heure.

                      L’officiel se tortilla un instant, nerveux.

                      — Je vais vous conduire à la cabine du capitaine, ensuite je ferais le nécessaire.

                      Aussi silencieusement qu’à son habitude, Nell acquiesça. Il suivit le vigile jusqu’à une cabine spacieuse, propre et richement décorée. Soit être capitaine de ce genre de navire payait très bien, soit le capitaine participait aux magouilles de l’officiel.

                      — Je vais chercher à manger.

                      Avant que l’homme n’ait tourné les talons Nell l’interpella. Ce n’était pas forcément nécessaire mais il tenait à rajouter une pression supplémentaire à cet homme.

                      N’oubliez pas qu’il n’y a pas que votre place en jeu. Je pourrais aussi parler des pots-de-vin que vous verse Fa-Long pour faire ses affaires…

                      L’air pitoyable et effrayé, l’officiel partit presque en courant. Mains noires passa donc la nuit dans un confort inattendu. Aucuns passagers potentiels n’avaient été acceptés sur la navette et ils étaient partis en avance. Nell supposait qu’ils avaient hâte de se débarrasser de lui pour en retourner à leurs affaires.
                      Une fois amarré à un quai aérien plus ou moins semblable à celui du quartier des plaisirs, Nell se fit escorter par l’officiel jusqu’au point d’accès de la ZECA 1236. Sans demander son reste, le gardien de la navette pris ses jambes à son cou.

                      L’ambiance était considérablement différente mais Nell n’était pas venu faire du tourisme. Il savait juste qu’il était en avance mais il ne pouvait pas savoir de combien de temps. Il se dirigea donc vers les mécanismes complexes qu’il voyait être manipulé par deux hommes. En s’approchant d’eux, il pouvait entendre que le vieil homme semblait expliquer le fonctionnement de tout ça à celui dans une sorte d’armure quelque peu sinistre. Quoi qu’il en soit il ne connaissait pas le nom de son contact, sa priorité était donc de rentrer là-dedans. Sans la moindre politesse, comme toujours, il s’approcha encore plus des deux hommes sans se soucier de leur couper la parole.

                      Comment on entre là ?

                      Il ne voulait pas forcément se montrer hostile ou impolie, il tenait simplement à profiter de l’occasion. Après tout le vieil homme était déjà dans des explications. Une personne de plus ou de moins, ça ne changerait pas grand-chose.
                      vava
                      Yoligan Niveren
                      groupe
                      Plus j’écoutais ses enseignements, plus je m’émerveillais devant le dispositif qui bien que complexe, cette dernière réussissait malgré sa taille à prendre énormément de facteurs tels que les dimensions de la pièce, le niveau de richesse souhaité dans la décoration, la température ambiante, le contenu du réfrigérateur… ainsi que tout le confort que je connaissais déjà. Cependant, derrière ce mur, le plus impressionnant était que non seulement ces facteurs interagissaient entre eux en donnant le prix final en Capz, mais qu’en plus chaque pièce était personnalisée en direct par des mécanismes et autres systèmes de rangement, avec un code composé de chiffres et de lettres pour mémoriser la combinaison de paramètres choisis.

                      Cependant, aussi aspiré que j’étais dans la compréhension de la ZECA, nous fûmes interrompus dans notre dos par un homme à l’apparence qui nous était étrangère. Du moins, en prestance, car ce dernier partageait certes quelques traits physiques à nous solarkiens, mais ses vêtements sortaient de l’ordinaire comme s’ils étaient composés d’une matière inconnue. Cela ressemblait à de la soie, mais il manquait cet éclat typique au tissu, et même sur Aniyah où le costume trois pièces était commun, on n’atteignait pas cette impression d’habit précieux à moins d’y allonger beaucoup de Capz. À moins de l’imaginer en tant que chercheur en textile, je percevais difficilement ses origines, mais son accent semblait indiquer un étranger. Cela dit, sa question montrait qu’il ne connaissait absolument rien à ce lieu, l’option du Cristallier était donc d’autant plus probable, même s’il était aussi possible qu’il n’était pas le genre à poser ses questions avec les termes exacts.

                      Malheureusement pour lui, mon enseignant de fortune ne faisait pas classe gratuitement même si la réponse était simple, beaucoup trop simple. Faire cracher des Capz était presque du vol et malgré mon envie folle de lui répondre, je me disais que c’était l’occasion parfaite pour l’étranger d’apprendre les dures lois des négociations solarkiennes. Nous échangeâmes alors un bref regard, et hochant la tête pour lui laisser le champ libre, je jouais de l’index avec le pommeau de ma canne pour m’occuper en les observant. Il se frotta joyeusement les mains avant de répondre d’une main tendue sans prononcer mot, son fameux sourire imprimé aux lèvres.

                      Je savais ce qu’il allait répondre, n’importe quel solarkien un minimum imprégné de ce continent avait exactement la même chose en tête à ce genre de question. Et cela risquait fort de contrarier l’étranger d’ailleurs, mais si les choses devaient dégénérer je demeurais présent pour calmer ses ardeurs. Aussi joueur que j’étais, je me devais évidemment de garantir un cadre de sécurité pour le bon déroulement des négociations. C’était une drôle de coïncidence que ce bon vieux monsieur était aussi tatillon que moi sur la politesse, peut être était-ce en partie pour cela qu’il tenait à m’aider tantôt. Et mes petites atteintes à son ego, quoique relevant davantage du jeu que du sérieux, l’avaient certainement motivé à se venger sur ce pauvre étranger. Peut être que jusque-là cet homme avait pu échapper au retour de bâton social, mais il n’était pas possible pour lui de continuer sur cette voie. Du moins, s’il voulait un avenir sur Solarii. Nous n’étions pas des sauvages mais des êtres civilisés après tout.
                      vava
                      Nell Garian
                      groupe
                      Décidément, il était bien rare que les interlocuteurs de Mains noires se contentent de répondre simplement à sa question. Il se souvenait que la situation avait été plus ou moins similaire lors de sa rencontre avec l’Avide. Cependant, cette fois il savait plus ou moins où il était et il avait déjà eu affaires à des solarkiens. C’est donc en réfléchissant aux propos de la discussion futur qu’il accepta la main mécanique de son interlocuteur, sans toutefois lui rendre son sourire de politesse.

                      Je peux certainement vous aider. Néanmoins, mon temps est précieux vous comprenez ?

                      La poigne de l’homme était ferme. Bien plus que ce à quoi Nell aurait pu s’attendre. Son interlocuteur ne l’avait pas lâché une fois sa prise assurée. Au contraire, il avait resserré sa main sur celle de Nell en s’adressant à lui sur un ton faussement aimable, le sourire figé. Une fois sa question, sous entendant la nécessité d’un paiement, posée il relâcha son étreinte. Aussitôt, Mains noires  se massa légèrement la main, sourcils froncés. Il soutint le regard du vieil homme en tachant d’avoir l’air le plus serein possible.

                      Les négociations étaient ouvertes. Et les jours passés avaient montrés à Nell que son calme était éphémère. Il espérait donc que l’hostilité masquée de cet homme ne referait pas surface. D’un léger claquement de langue il se maudit de ne pas avoir gardé quelques Capz durant l’échange avec les hommes de Fa-Long. Cette pensée lui donna d’ailleurs l’idée d’utiliser le nom de son hostile informateur.

                      Le temps de Fa-Long aussi est précieux. Il saura satisfaire vos attentes.

                      Nell ne pensait pas sincèrement que cela serait un argument efficace mais il comptait en profiter pour voir jusqu’où l’influence de Fa-Long s’étendait. Après tout il devrait le compter parmi ses ennemis au sein du quartier des plaisirs. S’il pouvait obtenir quelques informations, même minimes, il ne louperait pas l’occasion.

                      Fa-Long… Fa-Long...

                      Le vieil homme se gratta le menton l’air dubitatif. Selon Nell, il faisait certainement semblant de réfléchir. Ses gestes semblaient maîtrisés comme si il jouait une scène après maintes répétitions. Il savait certainement déjà ce qu’il voulait en échange de son aide. De plus, la lueur malicieuse que Nell aperçu dans son regard lui donna l’impression que cette situation l’amusait. L’homme se refrotta vigoureusement les mains et balaya des yeux les environs.

                      Hé bien si ce Fa-Long est dans les environs je vous conseille de le faire venir. Ses manières seront peut-être plus adéquates. D’ailleurs, avez-vous pensé à lui demander à lui « comment on entre là ? »

                      La réaction du vieillard ne donnait aucun indice concernant Fa-Long. Impossible pour Nell de dire si il le connaissait ou pas. Ce qu’il avait compris, en tout cas, c’était que cet homme n’avait pas beaucoup apprécié le fait de se faire couper la parole aussi abruptement. La tension était palpable malgré l’éternel sourire qu’il arborait.

                      Nell la sentait à nouveau au plus profond de lui. Cette impression de malaise. Mais cette fois il serait plus fort. Il devait accepter ce qu’il était. Il n’était pas quelqu’un de calme et de patient. Ses nerfs commençaient à le lâcher pour de bon. Il jeta tour à tour un regard sur le vieillard et son élève d’un instant. Puis, contre toute attente, il sourit. Un œil avisé aurait pu remarquer en cet instant une brève étincelle de folie poindre dans ses yeux. Il allait jouer la seule carte qu’il pouvait. Littéralement.

                      Les mains légèrement tremblante, il déboutonna sa veste laissant ainsi son pistolet à la vue de ses interlocuteurs. D’un geste rapide, il glissa sa main droite dans sa poche intérieure gauche. Il en sortit du bout des doigts la carte de visite lui ayant conféré tant de pouvoir sur le petit officiel corrompu de la navette. Nell s’en voulait presque de ne pas y avoir pensé plus tôt. Sans se donner la peine de reboutonner sa veste, il tendit la carte vers le vieil homme.

                      Est-ce que ceci suffit pour profiter de votre  précieux temps ?

                      Mains noires était bien curieux de voir la réaction de ce vieillard à priori susceptible.
                      vava
                      Yoligan Niveren
                      groupe
                      Comme je m’y attendais, le vieil homme avait de la répartie et savait répondre sans renseigner davantage son interlocuteur, de quoi me satisfaire à la simple assistance de la discussion. Même si nous connaissions le nom de Fa-Long, sa simple mention ne pouvait mener nulle part face à un parfait inconnu. Faire mine de ne pas connaître quelqu’un n’était un crime pour personne, même les plus narcissiques, car c’était mettre sa fierté de côté pour feindre une ignorance que l’icône concernée pouvait se faire une joie de corriger si elle venait à l’apprendre. Autrement dit, tant que l’ignorance était exprimée avec respect voire même quelques éloges envers cette dernière, « l’inculte » ne craignait rien. Et là, en plus des éloges nous avions une prise de sa position, décrédibilisant l’étranger qui osait utiliser son nom de la sorte.

                      Et ce fut alors que désespéré, sous la pression des négociations et la main absolument pas sûre, notre interlocuteur sortit sa « carte VIP ». Cependant, contre toute attente, le sourire du monsieur disparut en même temps que se dessinait celui du jeune homme. Il venait de comprendre à quel genre de type il avait affaire : Un grand malade.

                      Reconnaissant le papier sans sourciller, je savais que je n’avais pas un solarkien sous mes yeux. N’importe lequel d’entre nous avec un minimum de connaissance au milieu criminel pouvait savoir ce que représentait un tel papier, et ce n’était absolument pas une carte à brandir en public, encore moins devant un représentant des forces de l’ordre. Car en effet, c’est exactement son objectif : assurer un rendez-vous intraçable et anonyme. Mais là où les gens n’ayant aucun reproche légal font cela par télé-communication cryptée ou encore par bouche à oreille, les criminels préfèrent ce genre de moyen plus discret et silencieux. Cela mêlé à Fa-Long, c’était amplement suffisant pour le mettre aux arrêts et l’envoyer en salle interrogatoire pour lui faire cracher des informations sur son réseau.

                      Le vieil homme ne sachant comment réagir, me regardant ensuite complètement apeuré, il savait que maintenant exposé il risquait la mort dans un coin de rue sans protection. Ce à quoi je répondis d’un ton solennel et sûr, le pouce en l’air et dirigé vers un couloir :

                      « Au lieu d’effrayer inutilement un honnête homme aidant son prochain, allez présenter votre carte au guichet là-bas. Certes vous ne pouviez le voir, car il y a ce couloir à traverser, mais ici ce mur sert uniquement à organiser et confirmer les rencontres. Je vous conseille d’ailleurs d’attendre jusqu’à avoir environ quinze minutes d’avance avec votre rendez-vous si cette marge n’est pas déjà passée, sinon vous risquez d’arriver trop tôt et la personne au guichet vous dira qu’il n’y a pas de rendez-vous prévu. »

                      Je tourne alors les talons, l’air de manipuler la machine :

                      « Oh et dernier conseil : Ne présentez pas au hasard votre carte en ayant cité au préalable une personne peu recommandable, en temps normal vous seriez déjà arrêté pour suspicion de complicité criminelle puis interrogé. Je laisse passer parce que Fa-Long ne traite pas avec n’importe qui – encore moins errant – et que vous ne savez absolument pas comment les choses se passent sur Solarii, mais n’espérez pas que cela se reproduise. Avec moi comme mes frères d’arme. »

                      Quant au pauvre monsieur, il avait l’impression d’avoir vu sa longue vie défiler, mais il prit congé quelque peu angoissé lorsque je le remerciai et m’excusai de l’avoir exposé à cette histoire, malgré ma protection.
                      vava
                      Nell Garian
                      groupe
                      La carte avait eu bien plus d’effet qu’escompté. Ce n’était pas pour déplaire à Nell ceci dit. Il ne comptait plus être pris de haut, jamais. Et il avait enfin obtenu un semblant de réponse. Malgré tout, ses tremblements ne se calmèrent pas mais il se félicita intérieurement. Il avait bien conscience qu’il perdait les pédales mais cette fois, il n’avait tué personne et il n’était pas tombé à genoux, suffocant et vomissant.

                      Le semblant de réponse vint de l’homme en armure. Pour la première fois ce dernier prit la parole. Nell l’écouta, jetant un coup d’œil dans la direction qu’il indiquait et prenant note de chacun de ses mots. Même s’il était parfois difficile de le comprendre pleinement à travers son casque, l’homme faisait preuve d’une éloquence remarquable. Et lorsqu’il se retourna vers l’étrange machine, Nell ne broncha pas. Il écouta son « dernier conseil ».

                      Mains noires resta stoïque, même s’il était difficile de dire qu’il était encore sain d’esprit il se souvenait de ses expériences passés. La vie qu’il a menée jadis lui semblait désormais avoir été celle d’un autre homme mais cela n’avait pas d’importance. Il se souvenait parfaitement que l’on pouvait apprendre bien des choses en peu de mots.

                      Alors que l’honnête homme, qui n’en était surement pas un, quittait le devant de la scène, Nell prit une cigarette. Une de ses fameuse Black Torch. La nicotine, le mélange de tabac et la caféine, signe distinctif de la marque, avaient le don de calmer le criminel. Ses tremblements cessèrent après quelques bouffés. L’homme en armure connaissait Fa-Long. Il avait clairement dit qu’il savait qu’il ne traitait pas avec n’importe qui. Ce faisant il avait également souligné le fait de l’évidence. Nell ne savaient absolument pas comment les choses se passaient sur Solarii. Cet homme savait donc que Mains noires n’était pas un natif. De plus, il avait également parlé de ses frères d’armes. Il y avait plusieurs suppositions possibles mais Nell choisit la plus évidente. Il s’agissait d’un militaire.

                      Nell se permis de supposer que ce militaire était la personne qu’il devait rencontrer. Un homme de l’armée comptait parmi les contacts de Greed, il le savait. Pourquoi cet homme n’avait pas bronché en voyant la carte ? Si les actes de Nell étaient si répréhensibles, un officiel n’aurait pas dû se faire prier. Quelques soit la façon dont on juge le comportement de Nell, cela avait été payeur.

                      Il prit le temps de terminer sa cigarette alors que soupires et plaintes se faisaient entendre derrière lui. Il l’écrasa par terre puis referma sa veste.

                      À bientôt, je suppose.

                      Sur ces mots Nell prit la direction du guichet. Il n’y avait pas beaucoup d’attente et même s’il avait un peu perdu la notion du temps, il ne pensait pas avoir encore un quart d’heure d’avance. L’échange au guichet fût rapide et dénué de politesse. On enregistra son nom, scanna sa carte puis on le renvoya vers l’étrange machine d’où il venait.

                      Il s’attendait bien sûr à revoir l’officiel près du lieu de rendez-vous tandis qu’il s’y rendait d’un bon pas.
                      vava
                      groupe
                      Aller en haut MenuAller en bas