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                      vava
                      Greed
                      groupe
                      La trachée de mon adversaire dans la mains, le sang gicla de part et d’autre, atterrissant en partie sur les vêtement d’Aaliyah, qui se permit une petite remarque, alors que je jetais le corps sur le coté, rapidement suivis de l’organe. Rapidement, la jeune femme suivit d’un puissant coup de balais dans le crane de l’un d’entre eux, le mettant a terre dans un fracas lugubre laissant penser qu’il ne se relèverait pas du tout. Il ne restait donc plus qu’un loubard, qui ne tremblait plus qu’il ne tenait son arme et alors que je m’approchais de lui pour en finir, je sentis que l’on me pris le bras. C’était Aaliyah, qui fit rapidement un signe au brigand de partir, ce qu’il fit rapidement, non sans que je lui cris un dernier avertissement.

                      « Que ça vous serve de leçon. J’ai été suffisamment indulgent ! »

                      Une fois la tension retombée, j’arrachais mon bras de la prise de la louve, visiblement énervé, avant de reprendre mon apparence naturel. Elle s’excusa pour le balais, avant de rentrer rejoindre Eva a l’intérieur. Pour ma part, je restais un peu dehors exaspéré, avant de lâcher un soupire et de commencer a piller les cadavres de nos opposants. Toutes piécettes étaient bonnes a prendre. Je rentrais de nouveau pour voir la louve s’emparer d’une bouteille et commencer a nous servir un verre a chacun. Légèrement vexé que l’on s’accapare mes biens sans me demander mon avis, j’acceptais le geste, non sans oublier un petit commentaire.

                      « Tu prend beaucoup de liberté chez moi. Il faudra faire attention a ne pas en faire une habitude. »


                      Je bus rapidement mon alcool, lâchant un grand soupire en reposant mon verre sur le comptoir. La louve enchaîna rapidement en demandant a être nourris, qu’elle aurait besoin d’énergie pour partir en chasse. Avec une mine étrangement sérieuse, je fis signe a Eva, qui comprenait bien ce que j’attendais de sa part.

                      « Écoute, voilà le deal. Je voudrais que tu retrouve le fuyard, que tu localise et élimine leurs chef, de manière spectaculaire de préférence, histoire que le message passe une bonne fois pour toute, et je voudrais aussi que tu me le ramène, que j’expose ce qui arrive a ceux qui s’évertuent a m’emmerder. En échange, Je t’offre une faveur, que tu pourra faire valoir quand tu voudra, dans la limite du possible bien évidemment. Une sorte de ticket gratuit, si tu préfère. Qu’est ce que tu en dis ? »


                      J’époustais mes vêtements avant de reprendre.

                      « Disons que je connais des gens, qui connaissent des gens. Si tu as besoin de quelque chose, je pourrais sans doute te le fournir, d’une manière ou d’une autre. Ça pourrait sans doute te servir dans le futur. »
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      La jeune femme indiqua à Eva qu’elle mangeait des quantités tout à fait respectable et de ne pas lésiner sur la quantité, elle n’avait pas manger depuis trop longtemps et elle sentait son corps tout engourdi. Puis elle se retourna vers Greed pour lui faire une remarque à son tour.

                      « Je viens de tuer un homme qui ne m’avait rien fait personnellement, pour tes beaux yeux Greed, je pense que je peux me permettre de me servir un verre de TON Whisky. »

                      Quelle pince celui-là quand il déversait sa frustration sur les mauvaises cibles. Elle voyait bien qu’il était énervé mais elle n’y était pour rien et l’odeur âcre qui s’échappait de lui, odeur de colère et de ressentiment ne lui plaisait pas vraiment. Elle soupira et il commença à lui proposer un marché. Elle leva les sourcils si haut que son front se plissa de dizaines de petites rides.

                      Est-ce qu’il venait de lui demander d’aller tuer des hommes contre un service ? Elle lui avait proposer de les mener à leur antre, et lui il lui proposait des meurtres contre rémunération? Et en plus il voulait qu’elle s’introduise dans un endroit dont elle ne connaissait pas le nombre d’opposants. Elle gronda, bruit animal dans sa cage thoracique. Il ne comprenait pas le terme d’amitié ou quoi ? Elle se leva et se mit face à lui, il la dépassait d’une bonne vingtaine de centimètres mais ses yeux s’étaient mis à briller de colère et elle se tenait si droite les épaules si raidit que sa silhouette en paraissait grandit.

                      Elle s’en fichait complètement de ses connaissances. Il voulait jouer les abrutis condescendant, la traiter comme un chien de chasse ? Un espèce d’homme de main ?

                      « Très bien. Je sais déjà ce que je veux. Tu vas pas le regretter mon chou. »

                      Elle était vexée. Vraiment très blessée. Elle l’avait appeler son ami et lui, lui proposait de tuer des gens, mais elle ferait bonne figure, elle fit un grand sourire. Elle se sentait idiote plus qu’autre choses et était plus énervée contre elle-même que contre lui. Elle se servit un dernier verre en levant un sourcil en sa direction.

                      « Je prends encore trop de libertés c’est ça ? »

                      Elle posa la bouteille en soupirant et s’assit. Elle supposait qu’elle n’y pouvait rien face à un mec qui se voilait autant la face. Il voulait tout ? Elle ne ferait juste pas partie de ce tout point barre. S’il s’en fichait il ne méritait pas qu’elle lui accorde sa colère. Elle était toute seule sur une planète qu’elle connaissait encore moins qu’Akerys. Il lui avait fait une première bonne impression mais elle avait été trop naïve. Elle n’était rien ni personne. Une autre pièce de machinerie remplaçable et dont la valeur se limitait à son éfficacité à ses yeux, ou sans doute que c’était ce qu’il voulait se convaincre qu’elle était. Lorsqu’Eva apporta deux assiettes chargées elle la remercia. Elle aimait bien Eva elle semblait de la graine de ceux qui survivent peu importe ce qu’il se passe autour d’eux.

                      Elle regarda Greed. Il avait même chercher à protéger Eva, pourtant si elle lui demandait pourquoi elle était presque sûre qu’il lui répondrait qu’elle était utile et que c’était une bonne employée. Ignorant de lui-même et certainement sans même en avoir conscience cette pointe de douceur quand il la regardait. Elle pouvait même sentir son affection à l’odeur. Il avait prévenue les assaillants avant de les tuer, et leur avait laisser plusieurs chances de s’en sortir, et lui avait dit de rester en retrait si ça devenait trop dangereux. Ce n’était pas un mauvais gars il aimait juste s’en persuader.

                      En même temps, elle comprenait le besoin de protéger son territoire et ce qu’il considérait comme sien. Elle ne pouvait pas lui reprocher ça, mais il fallait qu’il arrête de se voiler la face, personne n’était dupe. Enfin elle ne l’était pas.

                      La louve gronda et s’affaira à remplir son estomac avec la nourriture que lui avait apporter la serveuse. Ce n’était pas vraiment bon, mais les talents de cuisinière d’Eva se dévoilèrent à son palais alors qu’elle engloutissait des quantités qui firent froncé les sourcils d’Eva. Elle avait eu beau préparer une quantité pour plusieurs personnes elle ne s’était sans doute pas attendu à ce que la jeune femme engloutisse tout sans sourciller. Aaliyah se tapota le ventre en souriant enfin rassasiée ou presque, elle n’aurait pas cracher sur un dessert, mais elle se sentait quand même mieux.

                      « Merci Eva, tu fais des miracles avec des ingrédients pas très ragoutants. Je ne sais pas de quel animal venait cette viande mais je n’aimerait pas le croiser, il a l’air coriace. »

                      Plaisanta-t-elle avant de se lever pour s’étirer. La serveuse sourit, fait suffisamment rare pour être souligné. Aaliyah l’aida à débarrasser avant de se poster face à Greed, bien loin de son humeur agréable habituelle elle lui tendit son crystal.

                      « J’apprécierai que tu me le gardes pendant que je vais faire ce que j’ai à faire. Si je ne reviens pas fais-en ce que tu veux. »

                      Elle posa le petit objet transparent dans la main de Greed et commença à se déshabiller en se dirigeant vers l’arrière du comptoir sous les yeux héberlués d’Eva qui était revenue pour essuyer la table.

                      « T’en fais pas je vais pas me balader à poil bien longtemps. »


                      Elle continuait à lui parler, alors qu’elle n’obtenait que rarement une réponse. Après ce bordel, si elle revenait en vie elle se prendrait une cuite monumentale. Elle avait cru qu’elle supportait bien la solitude mais ce n’était visiblement pas le cas du tout. Elle cherchait par tous les moyens de s’entourer de personnes qui ne voulaient visiblement pas d’elle comme amie. Finallement ce n’était pas plus mal, elle ne voulait pas d’amis qui la voyait comme un moyen d’accéder à leur besoin.

                      Etait-elle elle-même en train d’essayer de se persuader que tout cela ne l’atteignait pas ? Sans doute.

                      Elle plia ses vêtements et les posa soigneusement sur une chaise sur le comptoir et descendit dans la réserve pour muter. Ce n’était pas la solution qui lui plaisait le plus, mais vu l’odeur dans les rues de Suram, si elle ne voulait pas passer le reste de la journée et de la nuit à fouiller à la recherche d’une trace olfactive quelconques elle devait augmenter encore d’un cran son odorat. Elle avait bien manger, la transformation fut moins longue et moins douloureuse, elle s’ébroua.

                      La louve en elle était heureuse de partir à la chasse, l’humaine, elle, n’était pas sereine mais avait quelques chose à se prouver à elle-même. Elle devait se prouver qu’elle allait survivre et qu’elle n’avait besoin de personne pour ça. Elle devait prouver à Greed qu’elle n’avait pas besoin de lui. Et quel enfoiré celui-là. Il l’envoyait elle alors qu’il se targuait lui même d’être immortel. Elle remonta les escaliers au petit trot et passa devant Eva. Elle s’assit, lui laissant le temps de l’observer. Cette dernière était passer par plusieurs états émotionnels en la voyant. Elle n’avait certainement jamais vu de loups, et Aaliyah était un loup-garou petit modèle mais quand on n’a pas de point de comparaison elle était impressionnante. D’autant plus qu’elle lui offrit un sourire lupin qui dévoila ses canines acérées.

                      Lorsque la louve décréta qu’elle lui avait suffisamment laisser observa son corps couvert de poils blancs elle se leva et se dirigea en trottinant vers l’extérieur. Elle se retrouva face à la porte et s’assit jusqu’à ce que Greed s’approche pour la le lui ouvrir. Elle partit ensuite le museau collé au sol pour chercher l’odeur qui l’intéressait. Elle n’avait pas laisser traîner ça trop longtemps l’odeur semblait presque fraîche encore.

                      Ce serait plus simple de trouver leur Q.G. que ce qu’elle s’était imaginée. Malheureusement elle eut tout le temps de réfléchir en suivant la piste, et tout ce qu’elle avait refoulé ce dernier mois lui revînt en pleine truffe comme un tsunami.

                      On l’avait enfermé pendant un temps indeterminé qu’elle avait elle-même jugée être environ 8 mois, on l’avait empêcher de se transformer pendant plusieurs pleines lunes, pelée la peau, crever les yeux pour faire des prélèvements et elle avait vu son frère de meute et l’avait abandonné là-bas. Seul.

                      Elle continuait à suivre sa piste tranquillement elle ne faisait pas attention aux regards sur elle. Elle ne ressemblait en rien aux animaux sur Suram mais ça elle ne le savait pas. Certains avaient peur en la voyant d’autres plus curieux la suivait sur quelques mètres. Elle perdit la trace à une moment, ce qui lui permit de ralentir ses pensées anxiogènes et étouffantes le temps de la retrouver.

                      On lui avait injecter des produits dont elle ne déterminait pas l’origine et obligée à tuer d’autres loups. Et Greed ne se rendait même pas compte de la chance qu’il avait d’avoir eu ses meilleurs côtés. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça il ne savait rien. Mais elle s’en voulait à elle-même. Elle avait été faible. Elle avait juger que Greed était une bonne personne, sans même apprendre à le connaître, elle l’avait laisser penser qu’il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle. Elle allait arrêter d’être gentille. Elle ferait ce qu’il faudrait pour survivre dans ces mondes sans pitiés.

                      Pour une louve-garou elle n’était pas vraiment dure ou compliquée, elle n’aspirait qu’à quelque choses simples et n’aurait jamais imaginée être séparée de sa meute, de son univers de tout ce qu’elle connaît et devoir survivre en utilisant des capacités qu’elle avait appris toute sa vie à dissimuler aux yeux des humains. Elle n’avait jamais imaginée rencontrer un homme dont la peau est aussi dur que le métal et immortel et qui enverrai n’importe qui régler ses problèmes à sa place. Elle n’avait jamais rencontrer personne qui ne comprendrait pas le principe d’amitié au point de lui proposer un marché pour quelques choses qu’elle lui avait proposer de façon gracieuse et sans attendre quoique ce soit en retour.

                      On l’avait envoyer en chasse, la louve en elle était déchaînée, perdue triste brisée. Lorsqu’elle trouva le bâtiment qu’elle cherchait elle rôda autour pour s’assurer qu’elle était là où elle devait être.

                      Contrôle-toi…
                      … Enferme-là
                      Ne craque pas…
                      Je suis là…
                      Ne la laisse pas prendre le contrôle…


                      Contenue gore. :
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      La situation était lourde, difficile, la louve semblait visiblement mâcher sa rancoeur, même si elle acceptait la mission. Etrange de sa part, je me serais attendus a une personnalité plus … explosive de la part d’une mi-louve. Enfin, la mission était acceptée, et avec elle pour la mené, j’espérais pouvoir retrouver un peu de calme. La jeune louve restait amicale vis à vis d’Eva lorsque celle-ci venait lui servir de quoi manger, la remerciant ostensiblement de ses services, avant de se retourner vers moi pour déposer un cristal sur la table. Je n’en avais pas vus énormément, mais je pouvais facilement imaginer que c’était grâce a lui qu’elle était ici. Je haussais les sourcils, étonné par le geste.

                      « Tu es sûre ? C’est ta seule porte de sortie si les choses tournent mal ... »

                      Mais je ne reçus aucun réponse, simplement le silence. Si je ne reviens pas, qu’elle disait … Je fixais le cristal quelque peu pensif, alors que la jeune femme commençait a se dévêtir pour rejoindre l’arrière boutique, sans doute en prévision d’une transformation. Quelques minutes plus tard j’ouvrais la porte a la louve, qui s’empressa de commencer sa traque aussi efficacement que l’on pouvait s’y attendre d’une louve intelligente.

                      Je la regardais passer la porte, avant de me concentrer de nouveau sur le cristal que m’avait confié Aaliyah. Si je ne reviens pas … C’était des mots lourds de sens qui avaient été choisis. Et si elle perdait la vie dans cette affaire ? Ne serait-ce pas une perte plus grande que simplement endurer quelques assauts supplémentaires ? Peut-être aurais-je simplement dus l’envoyé en reconnaissance, pour m’occuper de la chasse moi même … J’espérais qu’elle ne fasse rien de trop dangereux, qu’elle ne risque pas sa vie pour une simple consigne, mais quelque chose me disait que ce n’était qu’un faux espoir.

                      Je serrais le cristal de la louve dans ma paume, légèrement stressé de la décision que j’avais prise. La réflexion se faisait lourde et durait maintenant depuis plusieurs heures. Et puis ce fut Eva qui entra dans la pièce.

                      « Patron ? Ça va faire plus d’une heure qu’elle est partie ? Vous pensez que … ça va aller ? »


                      Je répondais sans lui adresser un regard.

                      « J’ai confiance en elle. Elle est douée et pleine de ressource. Elle y arrivera. »


                      Eva me fixait d’un regard sceptique, elle n’était pas aussi simple qu’elle le montrait, et cachait d’excellente ressource. Il n’était pas difficile pour elle de voir que je n’étais pas dans mon assiette, mais faisait mine de ne rien voir, peut-être pour éviter de me blesser, ou de s’attirer mes foudres.

                      « Vous avez sans doute raison. »


                      Puis se fut la porte qui claqua, alors qu’une Aaliyah entièrement couverte de sang ne passe le seuil. Le soulagement de la voir en vie était rapidement remplacé par la stupeur de voir son état. Une quantité de cicatrices innombrables recouvrait chaque parcelle de son corps, et si elle avait encore l’énergie de parler, elle l’a quitta rapidement, alors que notre louve-garou tomba au sol dans un relent de colère. Je ne regardais pas même pas les trophées que m’avaient apportée ma chasseuse et me concentra sur les soins médicaux dont elle avait cruellement besoin. Je ramassais le corps inerte d’Aaliyah, pour une fois sans arrière pensée, avant de me retourner vers Eva.

                      « Va me chercher des linges, de l’eau, de l’alcool et des pinces, et retrouve moi en bas. »


                      J’emmenais ma patiente dans la salle où elle avait élus domicile, déblayant la place pour pouvoir me pencher sur son cas. Rapidement, Eva me rejoignis, les bras chargés des denrées demandés et je commençais donc ma tache. La jeune louve avait essuyé bien des assauts pour accomplir la mission que je lui avait confié. Débris de verre, blessure par balle ou par lame et j’en passe. Je retirais les débris plantés dans son corps avec les pinces, avant de désinfecter les plaies avec l’alcool, pour finalement la laver avec bien plus d’attention et bien moins de perversion que tantôt, pour finalement bander son corps avec du tissus et la coucher sur un sac de couchage.

                      Une fois tout ceci finis, je remontais dans la pièce principale, pour récupérer les trophées de notre chasseuse et … nettoyer le bordel que sa chute avait causée. Je ne pouvais pas décemment lui demander de recommencer le travail qui lui avait pris autant de temps, le tout sous le regard discret d’Eva, qui se retient bien de me proposer son aide. Une fois terminé, je redescendis a la cave, un plateau de nourriture en mains pour veiller sur ma convive jusqu’à son réveil.
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      … Danger

                      Ce ne fut pas l’humaine qui ouvrit un œil mais la louve. La douleur n’était rien face à la peur mêlée à la colère. Et elle ne vit en Greed qu’un ennemi. Elle se leva d’un bon en l’attrapant à la gorge, ses griffes poussèrent, elle les enfonça dans sa peau.

                      « Traître. »


                      La voix de la louve était reconnaissable entre mille, gutturale et violente.Elle n’avait jamais dit que sa louve était cohérente. Mais cette dernière n’était qu’instinct, elle s’était réveillée dans le besoin de protéger leur enveloppe charnelle. Et elle avait juger que Greed l’avait trahis. Elle lui avait montrer et présenter sa face la plus douce et sous contrôle. Il avait tout voulu. Il l’avait envoyer en chasse lorsqu’elle avait proposer une traque. Il ne méritait pas sa pitié, il avait briser son contrôle et ses efforts et cela lui avait parut normal. Comme si un loup qui se retient d’égorger quelqu’un était un loup dans un état normal. Qu’il ne s’attende pas à retrouver ses meilleurs côtés. Il avait briser ce contrôle. Et la louve qui n’était que violence comprenait qu’elle ne survivrait pas sans le contrôle. S’il pouvait se permettre de le briser il ne la méritait pas.

                      Elle lui offrit un sourire déformé et lui arracha la gorge. Nourriture. Elle renifla l’air, nourriture là. Elle s’accroupit à côté du cadavre de l’homme immortel et se mit à manger enfournant la nourriture dans sa bouche. Ignorant complètement l’homme qui revenait à la vie à ses côtés. Lorsqu’elle eut finit de manger elle put regarder l’homme qui s’époussetait. Elle pencha la tête sur le côté. Plus d’odeur de sang. Pas de marques. Elle gronda et se ramassa sur elle-même. Si elle ne pouvait pas le tuer elle devait partir. Fuir. Trouver un endroit où soigner ses plaies. Retour à la case départ tous ses efforts venaient d’être réduit à néants par un homme dont l’égoïsme n’était pas à prouver. Elle recula, et grogna quand une plaie qui avait commencer à cicatriser se rouvrit sur sa cuisse. La douleur réveilla l’humaine.

                      Submergée par des émotions contradictoires, elle gronda. Luttant pour reprendre le contrôle. Elle se releva difficilement, et le regarda dans les yeux. La situation bizarre dans cette situation c’était ses yeux, dont la couleur oscillait comme un néon fatiguée alors que l’humaine luttait contre la louve. Elle n’avait plus jamais été dans cette état depuis le jour où elle avait été transformée en louve-garou.

                      « Sort. Maintenant. Eva doit partir. »

                      Un animal sauvage n’est jamais aussi dangereux que lorsqu’il se sent emprisonnée, en danger, ou blessé.
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      Quelques soubresauts venant de la couche m’avertirent que notre petite chasseuse commençait a émerger, ce qui me fit afficher un sourire en coin, un peu apaiser. Je m’approchais d’elle, posant ma main sur son front, mais en un mouvement éclair elle se saisit de mon poigné et de ma gorge, le regard emplie de haine. Je sentais ses griffes se former et tailler leurs passage dans mon gosier alors qu’elle parlait d’une voix bien différente qu’a l’accoutumé, me traitant de Traitre. Alors que je découvrais ce que ma dernière victime avait ressentit dans ces derniers instants, la louve se pencha sur le plateau de nourriture et commença son festin, alors qu’elle commençait son festin.

                      De mon coté, je me relevais péniblement en tenant ma gorge ensanglanté qui se refermait déjà a vue d’oeil, garnie de quelques étincelles rougeatre. J’affichais un petit sourire amusé, retrouvant un peu de hargne dans le combat qui allait s’annoncer.

                      « Et bien, je me doutais que tu avais de la poigne mais là. »


                      Une fois le petit numéro finis, je criais mes ordres au travers de la pièce.

                      « Eva ! Ferme la porte ! Ça ne va pas être beau a voir ! »

                      Rapidement, un cliquetis se fit entendre au niveau de la porte. Soit elle avait été rapide a la détente, soit elle observait silencieusement depuis un moment. Peu importe, je me reconcentrait sur ma convive qui était visiblement en transe. Je faisais glisser ma veste le long de mon corps pour la poser sur le coté, avant d’enfiler de nouveau mon bouclier, et ce, de manière intégral.

                      « Allez, amène toi, sac a puce ! »


                      Disais-je sur le ton de la moquerie, sachant pertinement que c’était ce qu’il fallait pour attiser la flamme de la fière louve. Plus elle mettrait de coeur a l’ouvrage en essayant de me tuer, plus elle se dépenserait et plus vite elle s’épuiserait, et j’espère, plus vite elle se calmerait.

                      La bête se retournait vers moi, le regard mauvais, grognant presque, malgré sa forme humaine. Elle commençait a mûter, rapidement, beaucoup plus rapidement que ce que j’avais pus voir. Ses premiers assauts visèrent des points vitaux, comme les coeur, le cou, les flancs, aussi efficacement que l’ont pouvait s’y attendre de la part d’une prédatrice de la sorte. Mais ses crocs restaient inefficace contre mon armure, ricochant ou grinçant avec les assauts, rapidement, elle compris que ça n’allait pas être avec ses armes naturelles qu’elle allait me vaincre et se rabattit sur une approche encore plus … primale. Elle m’empoigna et me fracassa contre le sol, me projettant ensuite dans le décors, comme pouvait le faire les primates intéressé par le contenus de quelques noix. Je riais légèrement, bien qu’un peu nauséeux de tout ce mouvement.

                      « Tu as l’air de vraiment adorer ton nouveau jouet, ma puce ! »
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Sac à puce… Sac à puce… Sac à puce… Elle bondit, à peine consciente que c’était une provocation pure et dure. Sa mutation se fit en plein saut. Il avait déjà enfiler son armure noir, celle qui lui donnait ce visage si particulier qu’elle appréciait bien. Elle fit crisser ses dents sur cette armure tentant tant bien que mal de le blesser. Rugissant à l’idée de ne jamais y parvenir.

                      Elle se transforma en grondant, tout aussi vite, et se mit à lui asséner des coups de poings, elle le saisit à la gorge, et commença à le secouer dans tous les sens, l’envoyant valser contre les murs, se fracasser au sol, elle le soulevait et lui écrasais le crâne contre le mur, faisant un trou dans le mur. En fait, le combat commençait à s’éterniser, et lui, commençait à trouver ça drôle.

                      « Tu as l’air de vraiment adorer ton nouveau jouet, ma puce ! »

                      Elle leva les yeux vers lui rugit, arma son poing, faisant surgir ses griffes. Il se passa plusieurs choses, son muscles se déchira, elle venait de jeter ses dernières forces et plus encore dans ce coup, qui transperça son abdomen. Même lui eut l’air surpris. La louve fut suffisamment choquée pour qu’Aaliyah puisse reprendre le contrôle, horrifiée. Elle venait de le blesser ? Lorsqu’elle sortir le bras de son ventre, le muscles déchirer, qui avait céder dans un bruit morbide ou presque lui envoya de violentes douleurs. Elle tomba en arrière et se retrouva pétrifiée par la douleur.

                      « Bordel d’enfoiré de quel droit tu m’appelles ma puce ? Y'a que mes amis qui peuvent m'appeler par un surnom.»

                      Sa voix était déformée par la douleur mais elle était redevenue elle même. Elle tenait son épaule le visage crispé et regardait sa main pleine de griffes. Ok c’était vraiment très étrange. Elle avait passer son bouclier. Elle n’était vraiment pas sûre de pouvoir recommencer, mais tant que lui le pensait c’était le principale. Elle refusait qu’il la voit comme un de ses hommes, un être remplaçable. Elle tourna la tête et se vit couverte de bandages, un peu nettoyer. Est-ce que c’était lui qui l’avait soigné ? Elle gronda et se leva non sans douleur un peu partout. Ses transformations avaient contribué à la soigner, juste un peu, pas assez pour qu’elle pète le feux cependant. Et en plus il avait fallut qu’elle se batte contre lui.

                      Elle se mit face à lui.

                      « Je voudrai mes vêtements, et mon crystal. Et une putain de bouteille de Rhum.»

                      Elle avait eu suffisamment peur de l’avoir vraiment blessé pour redevenir elle-même, pas assez cependant pour oublier qu’il lui avait proposer dans le plus grand des calmes d’aller buter un chef de gang toute seule. Ce n’était pas un ami ça. Elle se mit une gifle mentale. Pas un ami, un homme qui pense à son intérêt propre en premier. Ou qui s’en persuade, ce qui ne valait pas mieux à ses yeux. Elle lui lança un regard presque méprisant. Il lui dirait sans doute qu’elle avait fait du bon boulot, qu’il lui donnerait ce qu’elle voulait. Elle avait tellement de choses à dire. Mais pas assez de tact pour l’ouvrir maintenant alors qu’elle était aussi affaiblis.
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      Les griffes et les crocs fusèrent contre ma peau d’ébène, parsemant la pièce de quelques étincelles et de crissements métalliques alors que les assauts se retrouvaient ignorés les uns après les autres. Quelques uns d’entre eux me firent reculer, voler, écraser contre les murs et le sol, mais ces derniers subirent tout les dégâts de la confrontation. Ce n’est qu’après une énième provocation de ma part que la louve rassembla toute ses forces pour porter un ultime assaut, qui eut suffisamment de force derrière pour passer outre mon armure de graphène, ce qui m’arracha un léger soubresaut de douleur et de surprise.

                      « Hngh ... »


                      Je reculais de quelques pas, posant ma mains sur ma plaie alors que celle-ci commençait déjà a se refermer. La louve face a moi semblait également aussi perplexe que moi, et avait récupéré la majorité de son vocabulaire, qu’elle ne manquait pas d’utiliser pour m’insulter, ce qui me fit rire chaudement.

                      « Hahaha, on dirait que tu es revenue ! Ahhhh, j’apprécie toujours tes mots doux, ma puce, hahaha ! »

                      Je me tenais fièrement les hanches, en riant avant de reprendre en me tapotant le ventre.

                      « En tout cas, tu ne manque pas de ressource ma belle, je ne pensais pas que tu aurais ce qu’il faut pour passer mon bouclier ultime, même si … »

                      Je regardais un peu concerné le bras de la louve, qui semblait avoir pas mal subit lors de l’assaut.

                      « On dirait que ça t’as coûté cher. »

                      La louve ne me répondit qu’avec un regard mauvais, se figeant devant moi pour me demander son paiement avec un collier, une bouteille et des vêtements, ce que j’accueillis en ouvrant largement les bras, reprenant par la même occasion mon apparence ordinaire.

                      « Evidemment ! Tu m’as beaucoup aidé avec cette affaire, grâce a toi, les gens y réfléchiront a deux fois avant de me chercher des noises. Tu aura ce que tu demande, et bien plus ! Tu es ici chez toi maintenant. Cependant, j’ai une question. »


                      Je rebaissais les bras, laissant tomber tout théâtralité pour parler sur un ton sérieux, accompagné du regard adapté.

                      « Pourquoi avoir pris tant de risque ? Je ne t’ai pas demandé de te suicider pour la mission. Ce n’était rien d’aussi important pour que tu y risque ta vie. Je ne t’ai pas donner de limite ou de consigne particulière. Tu n’étais même pas obligée d’accepter. Alors pourquoi t’être mis en danger de la sorte ? Ta vie n’a pas de valeur a tes yeux ? »
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Elle l’écouta parler. Elle tenait toujours son épaule. Elle leva les yeux au ciel à un énième ma puce. Il était bouché ou sourd ?

                      « Tu ne mérites pas que je gâche ma salive pour te répondre, cependant je vais le faire, avec un verre de Rhum et des fringues sur le cul. »

                      La fatigue la faisait jurer, ce n’était pas inhabituel mais plutôt surprenant quand on ne la connaissait pas. Elle commença à monter les escaliers, au ralentis et toqua à la porte.

                      « Eva, est-ce que tu pourrais ouvrir la porte s’il te plaît ? J’aimerai récupérer mes vêtements. »

                      Elle avait entendu la respiration derrière la porte, et ne fut pas surprise d’entendre le cliquetis de la serrure et la porte s’ouvrir. La jeune femme aux longues jambes était derrière, sceptique, elle avait l’odeur de l’angoisse. Peut-être plutôt de l’inquiétude. Elle la scanna, s’assurant qu’elle était en vie, du moins c’est que supposa Aaliyah. Eva alla s’asseoir à une table, La jeune louve pouvait voir à sa posture qu’elle avait concentrer toute son attention sur eux, malgré qu’elle battait les cartes pour se mettre à jouer.

                      Aaliyah fouilla un peu pour trouver une bouteille de rhum avec son bras gauche qui n’était pas endommagé, attrapa un verre, un grand verre et alla tout poser sur une table. Ensuite elle récupéra ses vêtements pour les enfiler difficilement, elle put même voir Eva hésiter à venir l’aider, ce qui était étonnant puisqu’elle avait eu l’impression jusque là que cette dernière ne l’appréciait pas beaucoup. Une fois qu’elle eut enfiler la chemise qu’elle noua négligemment et le short qu’elle s’était fabriquée. Elle alla s’asseoir. Greed la rejoignit et lui ouvrit même la bouteille de rhum lorsqu’elle gardait son bras droit collé contre elle. Elle devait avoir le visage dans un sale état.

                      « Je sais que tu adores t’écouter parler, alors tu vas la fermer et écouter ce que j’ai à dire parce que je ne me répèterai pas Greed. »

                      Elle avait peut-être l’air légère mais elle avait fait ses études dans une grande université anglaise, ici ça ne leur dirait rien, mais elle était très loin d’être une idiote. Elle avait marquer une pause pour remettre ses idées en place. La douleur ne lui facilitait pas vraiment les choses. Alors elle se concentra après s’être bu quelques gorgées de rhum à vous décoller les papilles.

                      « Il faut bien que tu comprennes quelques choses en premier lieu. Je t’apprécie. Pas pour ce que tu peux m’apporter, c’est complètement stupide comme façon de pensée, pour qui tu es. Enfin, ça peut paraître présomptueux de ma part, mais je commence à en avoir ras le bol de te voir agir et parler comme deux personnes différentes. Je sais qu’on ne se connaît pas depuis longtemps alors ça peut paraître stupide. Mais je ne suis ni aveugle ni profondément conne. »


                      Elle marqua une nouvelle pause. Vidant son verre d’un long trait. Elle se resservit.

                      « Je t’ai montrer ce qu’il y a de meilleur chez moi et t’ait proposer gracieusement de t’aider avec ton problème, après avoir dit à ces abrutis faibles et geignards que tu étais mon ami, tu as prouvé que ce n'était pas réciproque en refusant mon offre. Je sais que tu ne comprends pas le terme d’amitié, mais laisse-moi finir. Tu peux te voiler la face autant que tu veux tu es le seul à croire à ton cinéma. Avarice ? Mon cul. Tout ce à quoi tu aspires c’est une famille et des amis. Tu ne comprends peut-être pas encore ce que ça veut dire, mais crois-en l’expérience d’une louve, la famille, ou la meute, comme tu veux en s’en fout, c’est pas simple à trouver ni à quitter. Et c’est encore pire de comprendre qu’on est seul. »

                      Elle vit du coin de l’oeil le corps d’Eva secoué de légers, rire, heureusement pour elle, elle était derrière Greed. La louve changea de position en espérant trouver un moyen d’apaiser sa douleur. Elle voyait presque l’inquiétude dans les yeux de Greed. Quel abrutis celui-là. Elle but encore un verre.

                      « Ma vie a la valeur que je lui donne tu n’as rien à en penser ou à en dire, et je n’y suis pas allée pour toi, mais pour moi, tu ne sais rien de moi, tu m’as envoyer au casse-pipe toi le grand immortel Avide, ce n'était ni malin ni sympathique. Tu veux tout ? Je ne ferai pas partie de ça. Je n’ai pas besoin de toi, je suis assez forte pour survivre sans ton aide, je ne resterai pas avec un homme qui pense que chaque relation humaine se monnaie c’est hors de question et c’est triste. Je ne veux rien en échange de ce que j’ai fait, je voulais te montrer ce qu’est l’altruisme. Ça va te paraître débile, mais c’est ce qu’on fait pour les gens qu’on apprécie. Et je refuse de me fourvoyer une seconde de plus sur la manière dont tu me perçois. Je ne serai pas dans ton clan ou peut importe comment tu appelles ça je m’en carre l’oignon. Je m’appartiens à moi-même et à personne d’autre, et tu ne seras jamais satisfait de cette relation même si je consentais à devenir ta traqueuse ou ta… Comment tu as dit ça déjà… Ah oui, puce. »

                      Elle gronda à ce mot qui ne lui plaisait pas. Ce qui lui rappela qu’elle devait avoir au moins deux côtes de cassés car sa respiration se coupa.

                      « Une dernière chose, ça ne change rien au fait que j’apprécie qui tu es, mais pas qui tu veux me faire croire que tu es. Tu ne peux pas me mentir Greed, je sens ton inquiétude, et je sais qu’elle n’est pas dû à la peur de perdre un être chère. Je vois le regard que tu poses sur Eva. Continue à te voiler la face et tu finiras plus seul que jamais, peu importe combien de personnes auront rejoints ton clan, ou ton groupe, ou que sais-je tu seras seul à jamais. »

                      Elle détourna le regard et le plongea au fond de son verre avant de le remplir. Elle avait finit. Elle n’avait plus rien à lui dire. Elle allait finir sa bouteille et partir. Elle vida un nouveau verre, sentant ses joues commencer à chauffer. Elle ferma les yeux en gémissant de plaisir tant cela lui était agréable. Juste un peu de détente, quelques instants de détente.

                      « Ah et, si vraiment je me trompe, ce qui peut être la cas, je ne suis pas parfaite et peut-être pas en état d’avoir ce genre de réflexion, alors t’es juste un connard, et je n’ai rien à faire avec toi. »
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      La situation semblait s’enflammer outre mesure, au vus de la réaction de la louve, qui visiblement ne partageait pas mon amusement de la situation. Elle pris de nouveau la liberté de prendre les commandes, demandant a ce que ses vêtements lui soit remis, ainsi que le rhum qui lui revenait de droit. La situation avait le mérite d’être plutôt singulière, puisque la louve se permit quelques lectures osées sur ma personne, qu’elle ne connaissait que depuis quelques jours, me disant que je devais être honnête avec moi même, reconnaître que je ne voulais qu’une famille et des amis, ce qui mérita que je lève un sourcil au plus haut. J’écoutais silencieusement la louve me déballait qu’elle n’avait agit que pour elle et non pas pour moi, qu’elle voulait me prouver ce qu’était l’altruisme, me montrer que l’on pouvait agir sans rien attendre en retour.

                      Une fois sa tirade finis, je lâchais un soupire en décroisant mes bras.

                      « C’est bon ? Tu as finis ta tirade ? Tu parle comme si tu me connaissait par coeur, mais je pense qu’il te faudrait quelques … explications supplémentaires. »


                      La louve avait exprimer ses opinions, et comment lui en vouloir ? Les échanges avaient été très … mouvementés, au bas mots. Mais difficile pour elle d’avoir une opinion avec aussi peu d’éléments.

                      Je passais derrière le comptoir, resservant un verre d’alcool a Aaliyah en même temps que j’en prenais un.

                      « Pour faire court, disont que je ne suis pas un humain. Je suis un homonculus, un homme artificiel, nés de l’âme de mon Père qui, voulant devenir « parfait », a jugé bon de se libérer de ses vices. Le miens est l’Avarice, comme tu dois t’en douter. Ce n’est pas qu’un titre, je SUIS l’Avarice de mon Père, l’avarice de prêt de 500 000 âmes, condensée en moi et je peux te dire que ça fait beaucoup. Alors oui, la famille, les amis, ce sont des choses que je désirs, tout comme le reste de ce monde. Je veux dire, il suffit de regarder autour de soit pour voir une myriade de chose intéressante a expérimenter, a posséder. »


                      Je pris une rasade d’alcool avant de reprendre.

                      « J’ai passé 100 ans a travailler comme larbin pour mon Père, a enchainer mission sur mission sur mission, sans jamais rien gagner en retour. Je veux dire, je suis l’Avarice, a quel moment il pouvait s’attendre a ce que je reste en bon toutou sans rien gagner en retour, je ne suis pas Pride moi. »


                      Et une autre rasade qui finis dans le gosier.

                      « On peut dire que coté famille, j’ai assez donnés. Sans compter qu’une fois partit, mon P’pa s’est amusé a envoyer quelques larbins me prendre en chasse, sans grand résultat. J’imagine que mes frères et sœurs étaient trop occupés a avancer ses plans pour s’occuper de ça. Mais maintenant que je suis ici, j’ai toute les occasions d’agir enfin pour moi sans avoir mon daron sur le dos. »

                      Je décalais mon verre avant de m’accouder sur le comptoir.

                      « Bon, on peut dire que tes aventures t’auront coûté cher, très cher même, a en juger par ton bras. Alors, pourquoi ne pas rester là, le temps de te reposer ? »


                      J’empoignais fermement le cristal de notre chère louve pour lui montrer, souriant a pleine dents.

                      « On a qu’a dire que ça sera mon altruisme a moi, hahahaha ! »
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Aaliyah l’écouta patiemment, après tout elle s’était permise de parler de lui comme si elle le connaissait, elle l’avait elle même admis que c’était peut être présomptueux de sa part.

                      Elle était toutefois particulièrement fatiguée alors elle l’écouta les yeux fermés. Elle ne comprenait pas tellement comment il pouvait être l’avarice de cinq-cent-mille âmes. Est-ce que cela signifiait qu’il possédait ces cinq-cent-mille âmes ? Elle frissona. Si c’était le cas l’homme, ou du moins l’homonculus en face d’elle était composé de personnes, non ? Elle s’abstient de poser la question parce qu’elle n’était pas sûre de vouloir connaître la réponse.

                      Lorsqu’il eut finit il lui indiqua qu’il ne lui rendrait pas son crystal par altruisme elle ouvrit les yeux et le fixa. Est-ce qu’il venait de la priver de sa liberté ? Elle inspira une grande goulée d’air, ses yeux devinrent bleu luisants. Elle ferma les yeux et se concentra sur sa respiration, qui devenait plus ou moins hératique, en cause, ses blessures et la panique qui la prit.

                      « Je prends en compte ce que tu m’as dit, mais rends-moi mon crystal. »

                      Elle tourna les yeux vers lui. L’alcool et la mauvaise humeur ne faisait pas bon ménage, pourtant elle vida son verre et respira un bon coup. Elle n’avait pas encore parler de ça à qui que ce soit, et puis sa vie n’avait pas été particulièrement compliqué mais cet épisode de sa vie n’était pas tout beau tout rose. Et elle attrapa la bouteille sur le comptoir pour se resservir et vider d’un trait ce dernier. L’alcool commençait à faire son œuvre.

                      « Avant d’arriver ici on m’a enfermer pour m’étudier. Je ne pourrai pas te dire pendant combien de temps, peut-être huit mois, peut-être un an. Peut-être plus. Je n’en sais rien. Mais il est hors de question que quiconque me prive de ma liberté. »

                      Elle tendit la main devant elle pour qu’il y dépose le crystal. L’homme ne sembla pas convaincu, il sembla réfléchir un instant.

                      « Je ne te prive de rien, ce n’est pas ce que l’on fait aux gens que l’ont apprécie, pas vrais ? »

                      Il lui fit un clin d’oeil, peut-être que c’était l’alcool mais elle trouva ça assez sexy.

                      « De toute façon, j’en ai besoin pour le sertir, mais si tu n’es pas a l’aise sans cristaux... »

                      Il ôta sa bague et la lui tendit

                      « J’imagine que ça irait comme caution, non ? »

                      Elle  enfila la bague et tendit la main, constatant qu’elle était beaucoup trop large pour ses doigts fins, elle dû le mettre au pouce.
                      Elle se mit à réfléchir l’esprit un peu embrouillé par l’alcool.

                      Elle décida finalement qu’elle ne pouvait lui reprocher ce qu’il était. S’il avait été créer pour purger l’Avarice, il n’y pouvait rien. Est-ce qu’il lui avait reprocher lui, d’être violente et incontrôlable ? Non. Elle ne pouvait décidément pas lui reprocher d’être ce qu’il était. Elle tendit la main, non sans un froncement de sourcil sous la douleur pour qu’il la lui serre en échange.

                      Après tout, il avait l’impression d’être gentil, et c’était peut-être un effort de sa part. Elle avait pris pour habitude de se voir comme quelqu’un de juste, elle ne voulait pas déroger à la règle qu’elle s’était elle-même fixée.

                      « Deal. »

                      Elle se resservit un verre. Il ne faisait plus de commentaires sur le fait qu’elle se permettait un peu ce qu’elle voulait dans SON bar. Peut-être qu’il ne voulait pas l’admettre mais ces gens dont il s’entourait n’étaient ni plus ni moins qu’une famille de substitution à sa famille toute pourrie. Une meute en fait. Il se créait sa meute. Elle soupira. Et l'observa, il avait une mâchoire bien définis. C'était vrai qu'il était plutôt sexy. Elle n'avait rien fait depuis un moment et ça commençait à se ressentir. Elle n'aurait pas dû penser à ça après l'avoir copieusement insulté, mais la bouteille faisait son oeuvre.

                      « Aaaah… Je t’aime bien Greed, je pense que si tu avais été un loup, on aurait couché ensemble. »

                      Elle tapota la bouteille toute déçue en constatant qu’elle était complètement vide. Elle vida son verre. Elle était un peu ivre. Elle se leva et s’approcha d’Eva. Elle s’assit en face d’elle.

                      « Dis-donc, tu saurais pas où sont planqués les autres bouteilles de rhum ? »

                      Elle était visiblement partis sur une énorme cuite, et ils n’avaient pas intérêt à essayer de l’en empêcher.
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      Aaliyah commençait a enchaîner les verres d’alcool et devenait de plus en plus éméché. Elle devenait visiblement fatiguée, sans doute par cet alcool qu’elle avalait et par le sang qu’elle avait dut perdre sur la route, et ce fut les yeux clos qu’elle écoutait ce que j’avais a dire, se relevant seulement lorsque j’énonçais les termes de son séjour, démontrant encore un regard pour le moins spécifique. Évidemment, avec le contexte, elle avait pris cela pour une menace, mais il n’en étais rien, et devant sa demande de liberté, je lui confiais ma bague le temps de son séjour ici.

                      Ce fut une mains tendue que je reçus en guise d’accord. Elle acceptait donc. Je clapais dans mes mains avec un enthousiasme forcé.

                      « Parfait ! Ça nous laissera le temps de trouver quelqu’un pour sertir ta babiole, et pour toi de récupérer de tes blessures. Je ne voudrais pas qu’un de mes hommes se fassent plomber en sortant d’ici après tout. »


                      Elle ne semblait pas vraiment tendre l’oreille, sans doute plus encline a descendre mon stock d’alcool que d’écouter ce que j’avais a dire. Elle déblaterait tout de même qu’elle se serait bien amusé avec moi, si j’avais été un loup, ce qui me fit sourire a pleine dents.

                      « Oh, ça peut s’arranger ça ma belle. »


                      Aaliyah alla titiller Eva pour lui quémander plus d’alcool et je lui fis signe d’obtempérer, après tout, c’était notre hôte désormais. Les quelques heures restantes pour marquer la tombée de la nuit filèrent a toute vitesse, me laissant seul avec la louve-garou, alors qu’Eva rentrait chez elle. Je fixais ma convive, avachie au milieu de quatre bouteille vide, avant de hausser les épaules et d’embarquer le cadavre sur mon épaule, l’agrémentant d’une tape sur le derrière.

                      « Allez la gazelle, c’est l’heure d’aller dodo ! »

                      Je montais les escaliers, en direction des quartiers de vie où j’avais remplacé l’ancien propriétaire. Un appartement pour le moment assez miteux, sans grande prétention, rassemblant chambre et cuisine dans une seule pièce, accompagnée d’une salle d’eau. Le tout était tout de même assez spacieux, principalement a cause de l’envergure du bar en dessous, mais restait assez sommairement équipés. Je m’approchais du lit avec la gazelle dans les bras, l’allongeant sur le matelas du lit double, retirant au passage ses vêtements ensanglantés pour la laisser dans ses seuls bandages, remarquant au passage que quelques un d’entre eux s’étaient remis a saigner, l’un sur son ventre, l’autre sur sa cuisse. Souriant légèrement, je défaisais les bandages fautifs, désinfectais de nouveaux les plaies avant de les changer.

                      Une fois terminé, je glissais le corps inertes, si ce n’est grommelant, de la louve dans les draps, avant de me coucher a ses cotés, riant un peu en passant mon bras autour de son ventre avant de me laisser dormir.
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Aaliyah avait peut-être un peu forcer sur la boisson. Mais cela lui fit un bien fou. Elle joua aux cartes avec Eva et déscendit quatre bouteilles en tout et pour tout. Elle ne se souvenait pas d’avoir vraiment discuter avec Greed, elle profita qu’Eva lui accordait sa compassion pour l’apprivoiser un peu, et surtout, elle put découvrir un jeu de carte Solarkien, dont elle ne se souviendrait pas du tout mais peut lui importait.

                      Lorsqu’elle s’endormit sur la table elle sentit qu’on la soulevais. Elle grommela quelques choses en sentant une main sur ses fesses, trop inintelligible pour que ce soit compréhensible ou autre chose qu’un râle inintelligible.

                      On la posa sur un support moue dans lequel elle se roula presque en gémissant d’aise et n’eut d’autre souvenirs.

                      Lors de son premier réveil, elle se réveilla parce qu’elle sentait quelques choses sur sa taille. Elle gigota un peu, se retourna, non sans un gémissement de douleur et se retrouva face à face avec un Greed endormi. Elle ne mit qu’une fraction de seconde à réaliser qu’ils étaient tous les deux en tenue d’Eve. Elle leva un sourcil. Elle avait un vague souvenir de lui avoir dit qu’elle coucherait avec  lui. Peut-être que ça c’était fait ? Il lui suffit d’un regard furtif un peu plus bas pour constaté qu’elle s’en serait souvenue. Elle eut un sourire engourdie. Il était bien foutu, sacrément bien foutu et de partout. Elle pouvait le constater à sa vigueur matinale, elle releva les yeux vers son visage endormi. Sommeil. Pas une mauvaise idée.

                      Elle profiterait de sa chaleur, elle était trop engourdie pour se lever et donc, elle se blottit dans ses bras, il avait déjà son bras autour d’elle, autant en profiter. Et elle se rendormie.

                      Lors de son second réveil elle sentit une main baladeuse sur son fessier. Elle grogna et se rendit compte qu’elle s’était encore retourner, elle avait le dos collé à son torse et le sentait contre elle. Elle ondula un peu, embrumée par le sommeil. Elle grogna un peu et se retourna pour se retrouver nez à nez avec son visage détendu et ses prunelles lavandes. Il l’attira contre lui. Elle gémit de surprise.

                      Elle devait avouée que la situation ne lui déplaisait pas, en plus c’était elle qui avait lancer la situation elle n’allait pas s’en plaindre. Elle ondulait contre lui, mais quand il approcha ses lèvres des siennes elles posa son doigt sur ses lèvres, les yeux éclarcis pas l’excitation.

                      « Je préfère te prévenir avant que ça n’aille plus loin, de plusieurs choses. »

                      Lâcha-t-elle d’une voix étouffée, un peu enrouée, et basse. Il eut l’air patient, ou presque. Elle se demanda comme expliquer ce qu’elle avait à dire. Elle mit un premier doigt sur ses lèvres.

                      « Premièrement, je peux être assez… Violente. Ça n’a pas l’air de poser soucis, mais je préfère prévenir. »

                      Elle glissa un deuxième doigt sur ses lèvres, le fixant dans les yeux.

                      « Deuxièmement, le temps que ça durera, je ne partage pas ce qui est à moi. Et ce, sous aucun prétexte, et je le saurai. Tu peux y mettre un terme quand tu voudras, mais si tu veux que ça se reproduise, je n'aime pas sentir l'odeur d'une autre ça à tendance à m'hérisser.»

                      Elle eut un sourire un peu avec un air animal, dévoilant ses canines, très légèrement plus longues que la moyenne. Elle se tapota le nez. Elle pouvait sentir l’odeur de luxure aussi bien que la trace d’une proie.

                      Elle préférait qu’il sache à quoi il s’engageait avec elle. Il n’était pas le seul à avoir des envie, des besoins, et elle était très, très très, territoriale. Dans ce monde ça n’avait pas de sens, mais elle n’en restait pas moins une louve dominante. Ce qui est à elle est à elle, qu’importe que ce soit un territoire ou un homme avec lequel elle couche, elle ne partageait pas. Cette simple idée faisait briller ses yeux d’un besoin de venger l’affront. Il avait le choix. Elle l’avait prévenu, le reste n’était plus entre ses mains.

                      « Et je crois que tu as vu ce qu’il se passe quand je suis contrariée… Tu es immortel mais ce n’est pas le cas de tout le monde. »

                      Elle n’essayait pas de lui faire peur, juste un peu, il pourrait mettre un terme à cette relation quand il voudrait, mais tant que ça durerait… Il valait mieux qu’il prenne la pleine mesure de ce que se taper une louve-garou signifiait.
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      La nuit était relativement calme, profitant simplement d’un peu de contact humain, qui n’était pas désagréable. Je me réveillais doucement pour voir la louve aussi docile qu’elle l’avait été la veille, me laissant l’occasion de profiter plus amplement du dit contact. Elle finit par se réveiller, aussi doucement que moi avant de se retourner pour me faire face, histoire de fixer quelques conditions, que je n’écoutais qu’a moitié, plus captivé par ce que ces conditions impliquaient quand aux choses a venir. Elle disait pouvoir être violente et qu’elle voulait l’exclusivité le temps que les choses dureront. C’était des conditions qui ne me dérangeaient pas, si elle avait la hargne de me satisfaire. Souriant et d’un air taquin, je m’approchais d’elle pour lui murmurer a l’oreille.

                      « J’espère que tu assure, ma belle »


                      Ce qui suivit n’a guère besoin d’être détaillé, si ce n’est pour le fait que les évènements occupèrent une majeur partie de la matinée. Les deux fougueux étaient attelé a leurs affaires quand quelqu’un frappa a la porte, verrouillée par chance, faisant sursauter les deux amants. Je fixais la porte la porte, interpellé avant de ricaner.

                      « On dirait qu’il faudra remettre ça a plus tard, ma puce. »


                      Une petite tape amicale sur le fessier et je m’assoyais sur le lit, commençant a me rhabiller, légèrement frustré d’avoir de nouveau été interrompus, même si je commençais a avoir l’habitude maintenant de ne pas être rassasié. J’attendais que la louve fasse de même, admirant encore une fois le spectacle, avant d’ouvrir la porte. Eva était de l’autre coté, visiblement interloqué parce que nous faisions, au vus de l’heure, mais un coup d’œil apercevant Aaliyah dans le fond, suivit de l’odeur qui avait embaumer la pièce lui apportèrent la réponse qu’elle ne voulait peut-être pas finallement.

                      Légèrement interloqué par la situation, elle se repris rapidement avant de lâcher un profond soupir.

                      « Vous devriez être plus assidue, patron. On ne peut pas se permettre de laisser le bar inactif, surtout quand l’ouverture approche. »

                      Je me retournais dans un mouvement ample, pour regarder la louve avant de rediriger mon regard sur la serveuse, souriant et fier de la situation.

                      « Nan mais c’est bien que tu sois venus. Au vus de la bête, on aurait pus y passer la journée, haha ! »


                      Eva n’était pas amusée le moins du monde par le pervers qui lui servait de patron et commençait a faire demi-tour pour redescendre les escaliers, sans dire un mots, me laissant sourire bêtement. Je me retournais, toujours aussi amusé vers Aaliyah.

                      « On dirait qu’il faudra qu’on réserve un week-end la prochaine fois, haha ! »


                      Je descendais moi aussi les marches, laissant mon rire faire écho dans les parois du couloir.
                      vava
                      Aaliyah
                      groupe
                      Visiblement, ses conditions lui convenaient, parce qu’il ne lui répondit pas grand-chose avant d’entamer les festivités.

                      Aaliyah sursauta quand elle entendit frapper à la porte. C’était pour dire combien elle avait été concentré. Elle se redressa, enfila ses vêtements en soupirant. Elle avait fortement apprécier, et surtout n’avait pas vu les heures défilées. Elle fit un petit coucou à Eva en la voyant passer le nez par la porte. Cette dernière n’avait pas l’air contrarié, plutôt outrée. La louve lui lança donc son plus beau sourire détendue.

                      Lorsque les deux descendirent, elle en profita pour s’étirer et ouvrir la fenêtre pour aérer. Il faisait chaud sur cette planète, ce n’était pas pour lui déplaire mais elle devait avouer qu’à un nez humain et externe l’odeur de deux corps échauffés ne devaient pas être des plus agréables. Elle soupira et les rejoignit en bas.

                      Elle passa derrière le bar, les laissant faire ce qu’ils avaient à faire, fouillant pour trouver un truc à boire, ou à manger. Ou les deux. Plutôt les deux. En plus il était midi, si elle se servait un verre ça ne ferait froncer les sourcils de personne.

                      « Dit Greed, je pourrai récupérer mon crystal à un moment ? J’aimerai bien rentrer chez moi. »

                      Dit-elle innocemment le nez sous le bar. Elle râlait de ne pas trouver de nourriture, à défaut, elle attrapa une bouteille, et quand elle se releva elle se retrouva face au regard désapprobateur d’Eva. Elle haussa les épaules et lui tira la langue.

                      «J’ai pas trouver de trucs à manger, ni d’eau. Je prends ce qu’il y a ma belle. Tiens d’ailleurs, il faudra que tu me remontres ce jeux d’hier. C’était sympa mais je ne suis pas sûre que je serai capable d’y rejouer ou d’expliquer les règles à quelqu’un qui ne sait pas y jouer. »

                      Elle s’appuya contre le bar pour attraper un verre. Elle ne s’attendait absolument pas à se retrouver nez à nez à un Greed visiblement d’humeur joueuse. Elle leva un sourcil, soupira et se servit un verre. Maintenant qu’il avait eu ce qu’il voulait, elle s’attendait à ne plus être sollicitée. Ce n’était pas grave, elle avait passer un excellent moment et ses épaules détendues pouvaient le prouver. Elle aurait pu continuer, et lui aussi visiblement, mais elle n’allait pas se plaindre de ce moment.

                      Elle grimpa sur le bar et les regarda s’activer. Elle finit son verre sauta du bar et se dirigea de nouveau vers l’appartement.

                      « Je monte pour me laver les cheveux, vous vous activez ça m’a donner envie de vous aider. Dit Eva tu aurais des vêtements à me prêter ? Comme les tiens… Mais pas comme ça. »

                      Dit-elle en fronçant le nez devant l’horrible robe noir et tablier rose fuschia qu’elle portait.

                      « Va voir dans la réserve il y a des uniformes. »

                      La louve acquiesça, monta et frotta ses cheveux jusqu’à ce qu’il redevienne blanc et se lava intégralement. Ensuite elle attacha ses cheveux, et redescendit dans la réserve. Elle trouva un autre malle dans laquelle elle trouva le même uniforme qu’Eva. Aaliyah leva haut les sourcils. Il était hors de question qu’elle ressemble à un bonbon moelleux. Elle décida donc de fouiller un peu partout, et se rendit à l’évidence. Elle allait devoir enfiler cette immondice. Elle n’avait aucun problème à mettre des robes, sauf quand ça risquait de la faire ressembler à un marshmallow. Elle remonta tirant un peu la tronche, elle avait arracher les manches, parce qu’il ne fallait exagérer.

                      Lorsqu’elle remonta elle aida à remettre la bar en état, elle souleva les tables en bois usée, et beaucoup trop lourdes pour la jeune femme, qui avait déjà fait un travail d’enfer. Elle remarqua du coin de l’oeil ce qu’elle n’avait pas remarquer, les coeurs et la tête avaient disparus. Ça avait bien valu la peine qu’elle se donne tout ce mal pour la ramener cette foutue tête. Surtout qu’il n’avait pas eu l’air de comprendre ce qu’elle avait eu à lui dire. Elle soupira. Elle n’en était pas morte, et puis ces hommes n’avaient clairement pas été des enfants de coeur, si son action avait pu permettre de débarrasser un peu l’endroit des malfrats qui faisaient régné la terreur.

                      Elle n’en voulait pas vraiment à Greed, il était comme ça, à prendre ou à laisser. Elle ne voulait pas prendre, mais elle l’appréciait, donc elle ne lui reprocherait plus, ou du moins, pas pour cette fois, de l’avoir envoyer sur un coup de tête. Il avait eu l’air de penser qu’il lui avait laisser le choix, c’était le cas en soit, au moins, elle savait qu’elle survivrait dans ce monde de dingue. Elle avait pu voir dans la glace en se préparant qu’elle n’avait plus d’hématomes sur le visage, ce qui était déjà un bon point.

                      Elle soulevait les tables pour qu’Eva passe le balais et la serpillère, pendant que Greed faisait les stocks pour leur futur clientèle. Elle se demandait qui serait assez dingue pour venir dans ce bar. Mais il devait avoir son idée de la situation sinon ça aurait été particulièrement débile de reprendre ce bar pour ne plus avoir de clientèle.

                      Elle soupira une fois le ménage terminé. Elle regarda la bague qu’elle portait au pouce. Il devait lui faire sacrément confiance pour lui avoir confié son crystal. Elle resta silencieuse en guettant la porte. Pas un chat. Personne.
                      vava
                      Greed
                      groupe
                      Aaliyah ne mis pas trop de temps avant de nous rejoindre alors que nous commencions a nous affairer a remettre plus sérieusement le bar en état. Redresser les tables, dépoussiérer l’endroit, nettoyer le comptoir et travailler la présentation des choses. Les bruits de pas venant de l’arrière boutique attirèrent mon regard, suivit d’un sourire amusée, en voyant la louve passer l’arcade de la porte, vêtue a la va-vite de ses vêtements de fortune. Beaucoup de choses s’étaient passés ces derniers jours, et l’ont peut dire que la situation avait pas mal évoluée entre nous deux. La femme qui, hier, me brisait les os sur un coup de tête m’avait montré une tout autre facette de sa personne, et je trouvais le contraste exquis.

                      Je m’approchais d’elle, mon sourire le plus taquin aux lèvres, lui flattant la taille d’un passage de la main, espérant déclencher une réaction particulière au vus de la nuit que nous avions passé ensemble.

                      « Alors, pas trop frustrée ma belle ? »

                      Une petite tape sur le derrière et je m’éloignais, souriant a pleine dents avant de retourner travailler, répondant au passage a la question qu’elle m’avait posé, concernant son cristal.

                      « Bientôt, bientôt chérie, il faut pour ça qu’on ouvre le bar, que les gens sachent que les affaires reprennent. »


                      Pour la suite, elle repris sa traque de nourriture et d’alcool, discutant au passage avec Eva, avec qui le courant semblait mieux passer de jour en jour. Je ne m’attendais pas vraiment a la voir sociabiliser de la sorte avec une étrangère, mais il faut dire qu’Aaliyah a vraiment un caractère difficile a ignorer, même pour un Solarkien.

                      La louve passa sous le comptoir, toujours en quête de nourriture, ce qui m’amusait tout de même assez. Je m’accoudais sur le comptoir, attendant qu’elle émerge pour l’accueillir avec un grand sourire narquois.

                      « Tu sais, tu me fais penser a mon petit frère, héhé ! Combien de tonnes est ce que tu dois avaler pour être aussi performante ? »

                      Je détaillais la silhouette de la louve avec un grand sourire.

                      « En tout cas, ça n’a pas l’air de te gêner, héhé ! »


                      Peut-être l’euphorie des derniers évènements m’affectais, difficile a dire, mais je portais ma mains sur son visage, caressant doucement sa joue, profitant du contact de sa peau contre ma paume, le temps de quelques secondes. C’était une sensation étrangement agréable pour quelque chose d’aussi simple. Décidément, les femmes étaient des trésors bien intriguant : Certaines pouvaient être particulièrement fascinante.

                      « Dit moi, qu’est ce que tu compte faire maintenant ? Ça ne te dirait pas de rester avec moi, une fois ton cristal réceptionné ? Aucun doute qu’on s’amuserait bien tout les deux, tu ne pense pas ? »

                      Peu après, la louve remonta se laver les cheveux, voulant visiblement aider Eva dans ses tâches, demandant au passage des vêtements plus adaptés pour la tâche. Je la vis donc revenir, quelque temps plus tard, avec l’uniforme habituel, si ce n’est qu’elle avait arrachée les manches. J’haussais le sourcil, me demandant pourquoi elle avait fait ça, avant de sourire, amusé par la personnalité décidément bien marqué de la jeune louve.

                      Elle repris le travail, qui ne duras guère plus longtemps avec son aide. Mais une fois ouvert, rien, aucun client ne se pointait. Laissant visiblement la louve pensive, a l’extérieur, je la rejoignais, toujours aussi souriant, en lui passant le bras autour de l’épaule pour la serrer contre moi, lâchant un petit soupire de satisfaction.

                      « C’est pas très surprenant que les clients se fassent rare, au vus des derniers évènements. Les gens doivent s’attendre a un massacre une fois la porte passée, haha ! Ceci dit, tu pourrais m’aider, si tu veux. Bon, j’ai certes un peu merdé en t’envoyant seule t’occuper de ces cons qui me harcelait. Pas mon genre de laisser mes hommes prendre des risques. Mais bon, il faut voir le bon coté des choses : le message est passé, et de manière bien plus efficace que ce a quoi je m’attendais.

                      Tu imagine le spectacle ? Une jeune femme quitte mon établissement, part seule s’occuper des fauteurs de trouble et revient chargée de trophée de chasse. Bon, je te cache pas que je ne vais pas vraiment les exposés, l’odeur, tout ça. Mais voilà, nous avons tout les deux gagné une bonne réputation avec cette affaire, il suffit de nous en servir. Ne t’inquiète pas, il n’y aura personne a tuer cette fois, simplement quelques messages a déposer aux bonnes personnes. Histoire de dire que je serais bien heureux de continuer le commerce de mon prédécesseur, et plus s’ils ont les moyens. Si tu t’occupe de ça, je ne doute pas que les gens prendront cette affaire au sérieux, mais fait tout de même attention, on ne sait jamais avec eux. Qu’est ce que tu en pense, ma belle ? »
                      vava
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