La jeune femme indiqua à Eva qu’elle mangeait des quantités tout à fait respectable et de ne pas lésiner sur la quantité, elle n’avait pas manger depuis trop longtemps et elle sentait son corps tout engourdi. Puis elle se retourna vers Greed pour lui faire une remarque à son tour.
« Je viens de tuer un homme qui ne m’avait rien fait personnellement, pour tes beaux yeux Greed, je pense que je peux me permettre de me servir un verre de TON Whisky. »Quelle pince celui-là quand il déversait sa frustration sur les mauvaises cibles. Elle voyait bien qu’il était énervé mais elle n’y était pour rien et l’odeur âcre qui s’échappait de lui, odeur de colère et de ressentiment ne lui plaisait pas vraiment. Elle soupira et il commença à lui proposer un marché. Elle leva les sourcils si haut que son front se plissa de dizaines de petites rides.
Est-ce qu’il venait de lui demander d’aller tuer des hommes contre un service ? Elle lui avait proposer de les mener à leur antre, et lui il lui proposait des meurtres contre rémunération? Et en plus il voulait qu’elle s’introduise dans un endroit dont elle ne connaissait pas le nombre d’opposants. Elle gronda, bruit animal dans sa cage thoracique. Il ne comprenait pas le terme d’amitié ou quoi ? Elle se leva et se mit face à lui, il la dépassait d’une bonne vingtaine de centimètres mais ses yeux s’étaient mis à briller de colère et elle se tenait si droite les épaules si raidit que sa silhouette en paraissait grandit.
Elle s’en fichait complètement de ses connaissances. Il voulait jouer les abrutis condescendant, la traiter comme un chien de chasse ? Un espèce d’homme de main ?
« Très bien. Je sais déjà ce que je veux. Tu vas pas le regretter mon chou. »
Elle était vexée. Vraiment très blessée. Elle l’avait appeler son ami et lui, lui proposait de tuer des gens, mais elle ferait bonne figure, elle fit un grand sourire. Elle se sentait idiote plus qu’autre choses et était plus énervée contre elle-même que contre lui. Elle se servit un dernier verre en levant un sourcil en sa direction.
« Je prends encore trop de libertés c’est ça ? »
Elle posa la bouteille en soupirant et s’assit. Elle supposait qu’elle n’y pouvait rien face à un mec qui se voilait autant la face. Il voulait tout ? Elle ne ferait juste pas partie de ce tout point barre. S’il s’en fichait il ne méritait pas qu’elle lui accorde sa colère. Elle était toute seule sur une planète qu’elle connaissait encore moins qu’Akerys. Il lui avait fait une première bonne impression mais elle avait été trop naïve. Elle n’était rien ni personne. Une autre pièce de machinerie remplaçable et dont la valeur se limitait à son éfficacité à ses yeux, ou sans doute que c’était ce qu’il voulait se convaincre qu’elle était. Lorsqu’Eva apporta deux assiettes chargées elle la remercia. Elle aimait bien Eva elle semblait de la graine de ceux qui survivent peu importe ce qu’il se passe autour d’eux.
Elle regarda Greed. Il avait même chercher à protéger Eva, pourtant si elle lui demandait pourquoi elle était presque sûre qu’il lui répondrait qu’elle était utile et que c’était une bonne employée. Ignorant de lui-même et certainement sans même en avoir conscience cette pointe de douceur quand il la regardait. Elle pouvait même sentir son affection à l’odeur. Il avait prévenue les assaillants avant de les tuer, et leur avait laisser plusieurs chances de s’en sortir, et lui avait dit de rester en retrait si ça devenait trop dangereux. Ce n’était pas un mauvais gars il aimait juste s’en persuader.
En même temps, elle comprenait le besoin de protéger son territoire et ce qu’il considérait comme sien. Elle ne pouvait pas lui reprocher ça, mais il fallait qu’il arrête de se voiler la face, personne n’était dupe. Enfin elle ne l’était pas.
La louve gronda et s’affaira à remplir son estomac avec la nourriture que lui avait apporter la serveuse. Ce n’était pas vraiment bon, mais les talents de cuisinière d’Eva se dévoilèrent à son palais alors qu’elle engloutissait des quantités qui firent froncé les sourcils d’Eva. Elle avait eu beau préparer une quantité pour plusieurs personnes elle ne s’était sans doute pas attendu à ce que la jeune femme engloutisse tout sans sourciller. Aaliyah se tapota le ventre en souriant enfin rassasiée ou presque, elle n’aurait pas cracher sur un dessert, mais elle se sentait quand même mieux.
« Merci Eva, tu fais des miracles avec des ingrédients pas très ragoutants. Je ne sais pas de quel animal venait cette viande mais je n’aimerait pas le croiser, il a l’air coriace. »Plaisanta-t-elle avant de se lever pour s’étirer. La serveuse sourit, fait suffisamment rare pour être souligné. Aaliyah l’aida à débarrasser avant de se poster face à Greed, bien loin de son humeur agréable habituelle elle lui tendit son crystal.
« J’apprécierai que tu me le gardes pendant que je vais faire ce que j’ai à faire. Si je ne reviens pas fais-en ce que tu veux. »Elle posa le petit objet transparent dans la main de Greed et commença à se déshabiller en se dirigeant vers l’arrière du comptoir sous les yeux héberlués d’Eva qui était revenue pour essuyer la table.
« T’en fais pas je vais pas me balader à poil bien longtemps. »Elle continuait à lui parler, alors qu’elle n’obtenait que rarement une réponse. Après ce bordel, si elle revenait en vie elle se prendrait une cuite monumentale. Elle avait cru qu’elle supportait bien la solitude mais ce n’était visiblement pas le cas du tout. Elle cherchait par tous les moyens de s’entourer de personnes qui ne voulaient visiblement pas d’elle comme amie. Finallement ce n’était pas plus mal, elle ne voulait pas d’amis qui la voyait comme un moyen d’accéder à leur besoin.
Etait-elle elle-même en train d’essayer de se persuader que tout cela ne l’atteignait pas ? Sans doute.
Elle plia ses vêtements et les posa soigneusement sur une chaise sur le comptoir et descendit dans la réserve pour muter. Ce n’était pas la solution qui lui plaisait le plus, mais vu l’odeur dans les rues de Suram, si elle ne voulait pas passer le reste de la journée et de la nuit à fouiller à la recherche d’une trace olfactive quelconques elle devait augmenter encore d’un cran son odorat. Elle avait bien manger, la transformation fut moins longue et moins douloureuse, elle s’ébroua.
La louve en elle était heureuse de partir à la chasse, l’humaine, elle, n’était pas sereine mais avait quelques chose à se prouver à elle-même. Elle devait se prouver qu’elle allait survivre et qu’elle n’avait besoin de personne pour ça. Elle devait prouver à Greed qu’elle n’avait pas besoin de lui. Et quel enfoiré celui-là. Il l’envoyait elle alors qu’il se targuait lui même d’être immortel. Elle remonta les escaliers au petit trot et passa devant Eva. Elle s’assit, lui laissant le temps de l’observer. Cette dernière était passer par plusieurs états émotionnels en la voyant. Elle n’avait certainement jamais vu de loups, et Aaliyah était un loup-garou petit modèle mais quand on n’a pas de point de comparaison elle était impressionnante. D’autant plus qu’elle lui offrit un sourire lupin qui dévoila ses canines acérées.
Lorsque la louve décréta qu’elle lui avait suffisamment laisser observa son corps couvert de poils blancs elle se leva et se dirigea en trottinant vers l’extérieur. Elle se retrouva face à la porte et s’assit jusqu’à ce que Greed s’approche pour la le lui ouvrir. Elle partit ensuite le museau collé au sol pour chercher l’odeur qui l’intéressait. Elle n’avait pas laisser traîner ça trop longtemps l’odeur semblait presque fraîche encore.
Ce serait plus simple de trouver leur Q.G. que ce qu’elle s’était imaginée. Malheureusement elle eut tout le temps de réfléchir en suivant la piste, et tout ce qu’elle avait refoulé ce dernier mois lui revînt en pleine truffe comme un tsunami.
On l’avait enfermé pendant un temps indeterminé qu’elle avait elle-même jugée être environ 8 mois, on l’avait empêcher de se transformer pendant plusieurs pleines lunes, pelée la peau, crever les yeux pour faire des prélèvements et elle avait vu son frère de meute et l’avait abandonné là-bas. Seul.
Elle continuait à suivre sa piste tranquillement elle ne faisait pas attention aux regards sur elle. Elle ne ressemblait en rien aux animaux sur Suram mais ça elle ne le savait pas. Certains avaient peur en la voyant d’autres plus curieux la suivait sur quelques mètres. Elle perdit la trace à une moment, ce qui lui permit de ralentir ses pensées anxiogènes et étouffantes le temps de la retrouver.
On lui avait injecter des produits dont elle ne déterminait pas l’origine et obligée à tuer d’autres loups. Et Greed ne se rendait même pas compte de la chance qu’il avait d’avoir eu ses meilleurs côtés. Elle ne pouvait pas lui en vouloir pour ça il ne savait rien. Mais elle s’en voulait à elle-même. Elle avait été faible. Elle avait juger que Greed était une bonne personne, sans même apprendre à le connaître, elle l’avait laisser penser qu’il pouvait faire ce qu’il voulait d’elle. Elle allait arrêter d’être gentille. Elle ferait ce qu’il faudrait pour survivre dans ces mondes sans pitiés.
Pour une louve-garou elle n’était pas vraiment dure ou compliquée, elle n’aspirait qu’à quelque choses simples et n’aurait jamais imaginée être séparée de sa meute, de son univers de tout ce qu’elle connaît et devoir survivre en utilisant des capacités qu’elle avait appris toute sa vie à dissimuler aux yeux des humains. Elle n’avait jamais imaginée rencontrer un homme dont la peau est aussi dur que le métal et immortel et qui enverrai n’importe qui régler ses problèmes à sa place. Elle n’avait jamais rencontrer personne qui ne comprendrait pas le principe d’amitié au point de lui proposer un marché pour quelques choses qu’elle lui avait proposer de façon gracieuse et sans attendre quoique ce soit en retour.
On l’avait envoyer en chasse, la louve en elle était déchaînée, perdue triste brisée. Lorsqu’elle trouva le bâtiment qu’elle cherchait elle rôda autour pour s’assurer qu’elle était là où elle devait être.
Contrôle-toi…
… Enferme-là
Ne craque pas…
Je suis là…
Ne la laisse pas prendre le contrôle… Contenue gore. :
...Pourquoi ?
Le contrôle ?
Tout ce qu’il y avait de pire s’était déjà produit…
La cage…
La peur…
Les souvenirs l’assaillirent comme un ras de marée. Toute ces choses qu’elle avait préférée oublier, rendre invisible et imperceptible. Elle se retrouva face à une porte, tenue par deux hommes massifs et armés ridiculement de pauvre battes d’acier. Assez massifs pour effrayer le péquenaud lambda. La louve l’envahit, ce fut l’humaine qui s’endormit cette fois.
Enfermée.
Douleur.
Traque.
Chasse.
Nourriture
Quelques choses se brisa en elle. Sa métamorphose se fit sous les yeux des deux hommes qui la fixaient sans qu’elle en ait quoique ce soit à foutre, ils avaient été curieux. La transformation fut violente, rapide comme un battement de cils. Elle avait conservée ses griffes, était nue et leur sauta à la gorge sans leur laisser le temps de réagir.
Plus jamais.
Tue les tous
Ils te veulent dans un bocale.
Tue les.
Etripe-les.
Fais ça de manière spéctaculaire.
Plus jamais.
Elle arracha le visage du premier avec ses griffes, premier hurlement. Alerte générale. Elle s’en fichait. Elle les étripa, les égorgea. Ses yeux étaient si effrayants. Elle ne se serait pas reconnu dans un miroir. Elle n’était plus humaine elle était la louve. Elle grognait se débattait utilisait ses dents comme des crocs. On l’attrapa par derrière. Elle mordit le bras et arracha des lambeaux de peau.
Crie...
Désespoir...
Supplication…
Pitié…
Jamais…
Souffrez maintenant.
D’autres arrivèrent, ils avaient des lames qui sortaient de leurs mécanisme internes, des flingues, ça tirait dans tous les sens. Abrutis, l’espace clos faisaient que les armes à feux n’étaient pas vraiment une bonne idée d’après elle, mais après tout, qu’est-ce qu’elle y connaissait en armes à feux. Elle était déchaînée, elle planta ses griffes dans la gorge du troisième lui arrachant la gorge, il s’effondra. Elle ignorait sa douleur, pourtant son corps était troué de partout, elle grondait.
« Mais elle est folle c’qu... »
Elle enfonça sa main dans son ventre et lui arracha le cœur avec un sourire horriblement déformé. On lui planta un sabre dans le ventre. Elle éclata de rire et enserra l’arme pour tirer l’homme vers elle. Une fois suffisamment proche, sous les yeux horrifiés de l’homme elle lui attrapa le crâne, enfonçant ses griffes dans son cuirs chevelu et l’éclata contre le mur, encore et encore et encore jusqu’à n’avoir que des morceaux de cerveau entre les doigts. Elle retira l’arme de son ventre.
Traque les
Fais leur payer
Tue le contrôle
Aucun ne s’en sortira
Aucun autre ennemi ne vînt elle avança un peu ramasser sur elle-même. Ils avaient dû penser que ça suffirait 5 hommes pour stopper une invasion. Quelle erreur. Elle renifla l’air. Le sang lui donnait faim. Elle ricanait comme une folle et lorsqu’elle tomba sur plusieurs hommes en train de jouer aux cartes, elle balança la table sur le côté. Ils se levèrent tous. Elle arracha les yeux du premier qui s’effondra en hurlant. Coup de feux, cuisse trouée, rire hystérique. Elle attrapa le deuxième par les burnes et les serra jusqu’à ce qu’il lève les bras en signe de rémission, moment auquel elle décida de les lui arracher, hurlement, elle lui brisa la nuque et se jeta sur le troisième qui lui envoya plusieurs coups dans le ventre avec ce qui semblait être un poing américain, elle l’attrapa à la gorge avec ses dents et lui arracha la carotide, la recrachant ensuite. Le troisième elle le reconnut. C’était le gars qui était venu au bar. Il était donc là à se détendre ?
« Merci de m’avoir mener ici. »
Ricana-t-elle d’une voix rauque presque gutturale. Elle pencha la tête sur le côté. Lui, ne mourrait pas.
Trop faible.
Qu’il vive
Qu’il parle.
Pas digne.
Elle l’ignora et se concentra sur les hommes qui entraient dans la pièce. Elle s’accroupit en grondant. Le gars se jeta sur le côté apparemment conscient de la fleur qu’elle allait lui faire s’il la fermait. Les gars qui entraient maintenant semblaient plus lourdement armés, cela ne la perturba pas, elle bondit suffisamment pour atterrir griffes en avant sur l’homme qui menait la danse. Elle enfonça sa main dans sa bouche alors qu’il s’apprêtait à crier, lui arracha la langue et l’égorgea, les autres se mirent à tirer furieusement, elle fut prise de soubresauts, impact, perforation. Gloussement, elle enfonça la main dans le ventre d’un nouveau qui avait la moitié de la tronche en acier, attrapa et sorti ses boyaux comme des chipolatas.
L’autre gars reculait un peu en voyant que ses coups de feux ne faisaient rien. Il parla mais les bruits assourdissants, rendu encore plus violent par l’écho, des coups de feux lui faisaient perdre la tête. Il dû recharger son arme, elle bondit comme un chat et le mordit à la gorge. Elle secoua la tête et il lâchait des cris gargarisés par le sang, jusqu’à se taire. Un autre gars se pointa, il avait un canon à la place du bras. Gros calibre, elle se jeta à terre à ses pieds et lui déchiqueta les mollet avec ses griffes jusqu’à ce qu’il s’effondre et elle se mit à creuser son ventre comme un rat dans un seau que l’on chauffe à blanc jusqu’à ce que sa carcasse cesse de tressauter puis elle continua d’avancer.
Le prochain assaillant possédait une sorte de bras piston, elle se prit un sale tampon dans la mâchoire destiné à l’assommer qui fit tout le contraire. Elle lui arracha son bras à main nu et lui enfonça dans le ventre, elle lui déchiqueta le visage et passa au prochain qui l’attaquait. Il avait des lames planqués dans ses jambes. Il attaqua en faisant de grands cercles avec ses jambes comme un danseur, elle encaissa un coup dans le flanc et en profita pour lui attraper la jambes et le jeter contre le mur. Elle arracha une lame de son socle sur le genoux de son opposant et lui enfonça dans l’œil avec un grand sourire. Lorsqu’elle avant un peu plus elle tomba sur une porte qu’elle défonça. C’était le chef ? Il la regardait. Elle éclata de rire.
Tue le…
Vite…
Démembre le…
Ecrase le…
Plus jamais la cage…
Arrache lui le coeur...
Il contourna une table. Un bureau plutôt, dévoilant une mitrailleuse dans son ventre. Lorsqu’il se mit à tirer elle se coucha à terre, la transformation fut aussi rapide et brutale que la précédente, elle lui mordit la cuisse les balles lui passaient au-dessus, elle le fit basculer, l’attrapa à la gorge et secoua, encore et encore, s’acharnant après que l’homme ait rendu son dernier souffle, détachant sa tête de son corps. La secouant comme un jouet pour chien jusqu’à enfin prendre conscience que le silence s’était abattue sur la bâtisse.
Il lui fallut quelques instants pour reprendre pleinement conscience de son environnement. Elle entama sa mutation en sens arrière. Elle était couverte de sang, le sien et celui de ses assaillants mélangés, sans distinctions, elle ne sentait aucun douleur. Ses cheveux étaient poisseux, collés à sa peau comme des algues gluantes et morbides. Elle regarda ses mains pourvues de griffes. Ca c’était nouveau. Ainsi que cette capacité à se transformer aussi rapidement. Elle n’avait jamais entendu parler d’un loup-garou qui pourrait muter aussi rapidement. Elle réussi à faire rentrer ses griffes aussi naturellement qu’elles étaient sortis. Elle se mit à dépouillée froidement le cadavre de sa chemise dont elle noua les extrémités pour en faire un sac.
Elle refit pousser ses griffes et enfonça sa main dans la poitrine du chef pour en extraire le cœur qu’elle fourra dans son sac improvisé. Et de un. Elle attrapa la tête arrachée, sans grande précaution, et la tînt par les cheveux. Elle marcha ensuite vers le cadavre suivant. La lames enfoncé dans son œil jusqu’à son cerveau, mort subite et qui ne laissait pas beaucoup de déchets organiques sur le sol. Elle lui arracha le coeur, le jeta dans son sac sanguinolent et alla vers l’homme dont elle avait enfoncer son propre bras dans l’estomac et qui ressortait dans son dos, donnant un angle pas très naturel à son dos, elle répata l’opération, remplissant encore son sac d’un organe de plus. Ce fut au tour de tronche d’acier de perdre son palpitant, puis l’homme dont les organe traînaient sur le sol et dont le visage défiait une expression d’horreur. Il était mort en voyant ses organes internes, essayant désespérément de les contenir dans son abdomen. Elle ramassa le coeur. Elle dû jeter le corps sur le côté, dont elle avait arracher la gorge et dont la tête pendait en arrière pour attraper le muscle de l’homme en dessous.
En tout et pour tout, dans cette pile de cadavres ce furent quinze coeurs humains qui s’entassèrent dans son balluchons. Saignant de manière glauque, imprimant le tissu d’une couleur brûnatre. Elle ne retrouva pas le gars qu’elle avait épargné. Qu’il court le petit lapin, qu’il court et s’amuse à dispenser la nouvelle. Il y avait un nouveau fou dans cette ville. Elle sortit. Ne portant pour vêtements que le sang de ses ennemis, ses cheveux rougies et ses blessures béantes. Les bras ballants, elle avançait d’un pas presque lent.
Ploc… Ploc… Ploc...
Bruit de son propre sang qui coulait sur le pavé crasseux, des coeurs qui suintaient sur le sol, de la tête arrachée du chef, elle n’aurait pas su le dire. Son visage était couvert du liquide qui séchait déjà, vestige de son carnage frais, les yeux luisants, elle avançait. Les gens autour se collaient presque au mur pour l’éviter. Ils n’aimaient pas les étrangers, et la traînée sanglante qu’elle laissait derrière n’allait pas arranger le cas des nouveaux venus. Lorsqu’elle arriva au bar après ce qui lui parut une éternité, elle y entra, interrompant une discussion entre Eva et Greed. Elle tendit les bras devant elle. Lui présentant ses trophées.
« Je veux une cuite, un collier pour mon crystal. Et maintenant espèce de… »
Son corps qui avait supporter une charge de douleur, de perte de sang sans broncher jusqu’alors, la lâcha subitement. Ses jambes la lâchèrent la tête roula sur la sol, sous les yeux éberlués et dégoûtés d’Eva, le sac s’éclata sur le sol dévoila les organes poisseux et elle perdit connaissance.