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                      Promenons-nous, dans les bois…

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                      vava
                      Solveig Dårlig Ulv
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                      Promenons-nous, dans les bois…
                      La seule vraie mort est de ne jamais vivre.


                      « Sniff sniff… Sniff »

                      Elle apprend vite cette petite, je n’avais plus rien à perdre quand elle est tombée littéralement du ciel là où ma meute venait de se faire massacrer par ces stupides bêtes que sont les êtres originaires de Val. Elle et moi nous n’avons plus rien que l’une et l’autre, c’est beau tout en étant triste. Quand nous fusionnons je n’ai presque pas la capacité d’interagir avec notre corps c’est assez frustrant, je suis une louve en forme d’esprit de la forêt qui guide par mes conseils la jeune Solveig à apprendre à gérer sa nouvelle forme. Elle commence enfin à flairer les odeurs correctement et à reconnaître celles qu’il faut suivre, et celles que nous devons éviter à tout prix. L’odeur douce et sucré d’une pauvre bête offerte à la mort que nous représentions pour elle était entente, assez palabré il était temps de chasser.

                      Malgré son corps humanoïde elle arrivait à être d’une délicatesse dont seul un chasseur aguerri pouvait faire preuve. La proie était seulement à quelque mètre de nous, d’un bond le premier coup de patte directement dans le flanc de l’animal alors que nos crocs venaient déchirer la peau de son jarret l’immobilisant. La pauvre bête gisait haletante et à l’agonie quand Solveig décida de l’achever d’un coup de patte. Nous ne nous étions pas rendu compte de la distance, mais la grotte où nous avions élu domicile était encore loin dans la forêt, porter cet animal jusque là allait rameuter pas mal de profiteur, mais tant qu’il serait sur le dos d’un loup garou d’un bon mètre soixante-dix de haut aucun risque.

                      « - Dis moi Sol’ tu peux me raconter encore l’histoire de cet homme solitaire qui se sentait très seul ?
                      - Bien sûr, Loup, cet homme devait être rencontré de tous, mais cela signifiait la fin de tout, alors tout le monde le fuyait. Dans sa solitude, il prit sa propre hache et se fendit en deux, pour toujours avoir un ami. »


                      Cette histoire était la nôtre, condamnées à être seules car chausseuses mais deux pouvant être ami. Qui aurait pu imaginer que moi, dont la meute avait été massacré par des humains accepte l’une d’entre eux si facilement, mais sa douceur et son courage sont apaisant. Le temps de notre conversation fît passer le chemin en un instant et nous arrivions à notre tanière. Nous avons appris que manger fusionner nous nourrissait l’une l’autre autant que si nous étions séparées, mais ce petit Agneau avait encore des difficultés avec le goût de la viande directement déchiquetée sur l’animal, alors pour l’instant elle faisait du feu pour cuire un bout de la viande.

                      C’est quand même très étrange cette sensation de rage, de chasseur assoiffé quand je suis transformé, mais je commence à m’y habituer et à faire le vide en moi, me permettant de me concentrer plus facilement sur la traque, mais ce n’était pas facile en vérité. Sans être une grande fan des courants alternatifs, tuer autant d’animaux me faisait un peu mal au cœur au début, mais après tout, tout ce qui vit doit mourir un jour.

                      Après ce dîner, la nuit étant tombée plus vite que prévu pas de sortie possible, je décidais de me coucher, après tout il serait trop dangereux pour moi de me promener seule à la lueur de lucioles où autres créatures du même type. Alors autant se reposer et se lever avec le soleil, malgré le feu, la fraîcheur m’empêcha de dormir un moment qui me sembla infini. Frissonnante j’entendis les pattes de Machaon s’approcher et senti le pelage de son flanc se coller dans mon dos. Elle était d’une chaleur rassurante, je commençais à peine à m’endormir et rêver doucement quand le feu déclina.
                      vava
                      Leone Nightcrown
                      groupe
                      La forêt de Peri Nonera. Cela ne faisait pas de temps que temps que ça que j’y étais apparue quand j’y penses. Cela faisait à peines quelques semaines, mais je ne regrettais absolument pas mon arrivée. Et j’avais été bien accueilli même s’il ne s’était pas s’agit d’un natif. Je n’avais pas pris trop le temps d’analyser cette forêt à ce moment là et j’avais découvert tellement d’autres choses que j’avais mis cette forêt de côté. Bien que je pensasse y revenir plus tôt, je n’y revenais que maintenant. Pas que j’avais découvert tout ce que cachait cette planète mais, cette forêt avait toujours été dans mes pensées. Elle m’intriguait énormément.

                      Une forêt aussi magnifique et luxuriante avec des arbres de cette taille, c’était impressionnant. Et je devais bien avouer que je voulais en savoir un peu plus sur leur croissance. Elle n’était clairement pas comme la moyenne et encore moins celle de mon monde qui avait tendance à être ralentie par la pollution ambiante de la planète. Ici, la pollution n’existait pas ou bien alors je n’en avais pas encore vu une trace. Dans tous les cas, les conditions de croissance étaient clairement meilleures voir peut-être encore mieux que ce que je ne croyais.

                      Après tout, pour que les arbres soient aussi gigantesques, y avait quand même bien un truc. Je me demandais si c’était naturelle ou si la magie avait quelque chose à voir là-dedans. Après tout c’était une possibilité à ne pas négliger. Pour vérifier mes hypothèses et analyser la flore j’avais décidé de revenir exactement à l’endroit où j’étais apparue la première fois. Il y avait un espace assez important avec énormément d’espèces à étudier.

                      Une fois décider de mon planning je posais mes affaires au pied d’un arbre à l’ombre des grands arbres et commençait mes investigations. Je prélevais quelques morceaux d’écorces par-ci par-là. Je prenais quelques branches, des saines et d’autres que je voyais prête à tomber à tout moment. Je faisais en sorte de respecter la nature et abîmait le moins possible voir pas du tout quand je le pouvais. Je pris aussi des échantillons de sol à différents endroits afin de voir si le sol avait de manière générale la même consistance, où si celui-ci pouvait changer de composition en fonction de s’il était situé plus ou moins près des arbres.

                      J’avais des doutes sur cette dernière hypothèse, mais ne jamais négliger une hypothèse sur le fait qu’elle a de forte chance d’être complètement fausse. Il faut toujours explorer chaque possibilité peu importe l’exactitude qu’elle peut bien recéler. Enfin le souci, c’est que quand on est à fond dans les recherches comme je peux l’être, on ne voit pas le temps qu’il passe et du coup, la nuit tombe bien plus vite que prévue.

                      Je finis par relever la tête ayant bien vu la luminosité baisser. Le village était bien trop loin à l’heure actuelle. Je devais me trouver une grotte ou un truc dans le style pour la nuit. J’avais pris un sac avec un nécessaire pour la nuit et quelques vivres afin de tenir une nuit dehors. Je repris donc mes quelques affaires de recherches et essayait de trouver un potentiel hébergement pour la nuit.

                      Après une petite demi-heure de marche, je trouvais quelque chose qui paraissait assez sec pour la nuit en revanche cela ressemblait à une tanière de bête sauvage. Autant dire que c’était vraiment craignos de rester là et d’essayer d’aller dedans. Il devait certainement y avoir un membre de la faune de cette planète là-dedans. Là encore je n’avais pas encore fait de recherche sur la faune ayant été pas mal occupé avec les différentes coutumes des villages que j’avais visités. Erreur de ma part clairement.

                      Comme pour le moment il n’y avait pas âme qui vive à l’horizon sortant de la tanière, je me reculais doucement. Le problème c’est que j’avais marché sur plusieurs branches trop sèches pour tenir et qui craquèrent dans un bruit bien distinct. Autant dire que j’étais clairement grillée. Le nouveau souci à l’heure actuelle, c’était de savoir si je devais m’enfuir ou rester quitte à rester immobile afin de voir la bête de plus près. Foutue curiosité scientifique de merde…

                      La tanière était trop bien faite pour que ce soit un animal sans une once d’intelligence, cela piquait bien trop ma curiosité pour m’enfuir avant d’avoir vu la bestiole… Paix à mon âme…
                      vava
                      Solveig Dårlig Ulv
                      groupe
                      Promenons-nous, dans les bois…
                      La seule vraie mort est de ne jamais vivre.



                      Le feu crépitait doucement dans la douceur de la nuit avant de finir par s’éteindre ne laissant plus qu’un petit filait de fumé blanchâtre s’élever de manière lancinante comme une volute de gitane. De doux rêves m’emportaient dans les méandres de l’esprit tout en m’apaisant. Encore cette voix au fond de ma tête qui m’appelait inlassablement, je devais venir, la trouver et montrer mon allégeance à la meute. Je ne savais pas si c’était un instinct animal qui me poussait à me déplacer où une divinité tutélaire qui me donnait l’ordre de la rejoindre et de m’unir avec elle. Tout dans ce rêve semblait réel, outre le fait que je volais en dehors de mon corps bien entendu, mais la chaleur du sable qui reflétait le soleil, l’humidité du village dans lequel nous entrions avec Machaon. Nous avancions vers un chaman, mi-femme, mi-ours, un bruit de brindilles fendues par un pas vînt résonner à mes oreilles, il n’y avait pourtant personne dans le rêve à part cette chaman. Machaon disparue de mon côté, dans un sentiment de fraîcheur, comme si un courant d’air l’avait happé en dehors du rêve conscient que j’étais en train de réaliser. M’approchant inexorablement de la jeune femme qui me tendait les bras, je pu apercevoir son visage, il m’était totalement inconnu, et elle me souffla qu’il était temps de me réveiller car quelqu’un était en grand danger.

                      Le réveil fût assez rapide, le temps de reprendre mon souffle et mes esprits, je compris que Machaon n’était plus derrière moi et qu’elle marchait vers l’entrée de notre tanière tous crocs dehors, solide sur ses pattes antérieures prête à agresser le visiteur qui s’était aventurer trop proche. Le temps d’attraper mon masque et ma coiffe pour cacher mon apparence humaine le plus possible, je fini par attraper le morceau de bois me servant de base à mon arc psionique. A peine arrivée à la hauteur de la louve en colère, le visiteur était en fuite, c’était une mauvaise idée ça…

                      « - Je pari que je l’aurais avant toi. » Déclama ma compagne avant de s’élancer à la poursuite de la pauvre créature ayant troublé notre sommeil. Le songe me revînt, c’était cette personne que je devais sauver ? Le seul moyen de le découvrir était de la retrouver avant la louve. M’élançant à mon tour dans les arbres, je décidai de rester en hauteur pour suivre sa trace plus facilement. Décochant parfois une flèche ou deux, venant faire éclater des morceaux d’écorce ou tomber des branches pour faire bifurquer la bipède du chemin qu’elle prenait lui sauvant ainsi la mise des crocs acérés de la cheffe de meute qui lui donnait actuellement la chasse. Qu’elle idée de fuir aussi, en pleine nuit, contre une louve protégeant sa tanière, ce n’était vraiment pas sérieux d’imaginer sans tirer sans dommage et sans combattre.

                      Au moins sur ce point là je n’avais pas peur pour nous, si le fuyard avait souhaité être hostile il l’aurait déjà été, de plus, le rêve renforçait mon sentiment que je devais aider cette personne ou bête. Elle fini par déboucher dans une clairière, nous la connaissions bien, c’était la clairière où nous avions fait le cairn pour la meute. Descendant des branchages je tombais à une dizaine de mètre derrière la jeune femme, je pouvais enfin distinguer qui je pourchassais, ma chute ne fît pas un grand fracas mais suffisamment pour forcer ma fuyarde à vouloir jeter un œil en arrière, j’en profitais pour lui sauter par-dessus et produire un effet de surprise arrivant devant elle tout en gardant une distance raisonnable en cas de tentative violente désespérée.

                      La louve arriva peu de temps après, invectivant que tous les humains doivent mourir de ses crocs, la jeune femme ne semblait pas comprendre le langage de la louve, sans doute un privilège de la fusion, je devais être la seule à comprendre mon interlocutrice, alors que les mots qui sortaient de ma bouche eux, semblaient compréhensible de tous.

                      « - Ce n’est plus une humaine, elle est sur Nefyria, elle a fusionné avec l’un d’entre nous, Loup. » Je répondais ceci en voyant les oreilles en arrière de la jeune femme-loup qui semblait sur la défensive et à raison.
                      « - Ce n’est rien, je me nomme Solveig, et tant que vous n’êtes là ni pour piller, ni pour tuer la planète vous serez en paix. Dans le cas contraire, je me verrai contrainte de vous laisser le choix, une mort rapide d’une flèche dans le cœur tirée par moi-même l’Agneau ou bien une lente agonie sous les crocs du Loup. » Je marquais un temps d’arrêt pour la laisser réfléchir. « Enfin, si vous venez de Val, il se pourrait que nous soyons en conflit quoi qu’il se passe. »

                      Cette humaine semblait différente, une odeur particulière emmenait d’elle, une odeur que j’avais longtemps senti dans mon ancienne vie sur la planète état Senata V, une odeur de métal. Se pourrait-il qu’elle vienne également de mon monde ?

                      « - D’où viens-tu d’ailleurs étrangère ? »
                      vava
                      Leone Nightcrown
                      groupe
                      Bon j’aurais peut-être mieux fait de fuir directement plutôt que d’attendre ce qui pourrait bien sortir de cette tanière. C’était un loup ou une louve, j’avoue que je n’avais pas vraiment de vue sur son anatomie pour le savoir. Bref, elle était juste immense…Elle avait bouffer quoi bordel ? C’était quoi cette putain de croissance qu’avait tous les êtres de cette planète. Les arbres et maintenant les animaux…Bon c’était certes un loup, donc un truc avec lequel j’avais moi-même fusionné, mais elle avait l’air bien trop agressive pour s’en rendre compte.

                      Bon ne connaissant pas le terrain, je me devais d’en trouver un plus dégagé au cas où je doive combattre, car c’était bien trop étroit par ici. Ni une ni deux, je filais comme le vent, mes jambes mécaniques aidant à me déplacer plus vite. Pas de temps à perdre en fioritures. Je déchirais par-ci par-là mes vêtements mais c’était surtout ma vie en jeu à cet instant précis, donc je n’avais pas le temps de tergiverser sur le fait que j’avais des trous dans ma tunique. Même si ça me faisait chier au passage…

                      Durant ma fuite, j’eus droit à des attaques du haut par des flèches. Je ne savais pas qui faisait ça m’a de toute évidence la louve n’était pas seule à me pourchasser. Génial. Plus ça allait plus cette journée était vraiment merdique à souhait. Je finis par déboucher dans une clairière. Ah nickel, j’allais pouvoir être plus facilement à même de voir mes poursuivant. Un bruit me vint à l’arrière et je pus voir une forme bipède sauter proche de moi avant de passer devant moi avec agilité stoppant tout de suite un quelconque mouvement de fuite supplémentaire. Je restais cependant sur mes gardes, entre cette personne ? et le loup qui arrivait derrière ça allait être compliqué à gérer.

                      Quand elle parla je pus savoir en effet, qu’elle était sûrement humaine, mais plutôt native, vu la connexion qu’elle semblait avoir avec le loup qui venait d’arriver derrière moi et qui avait l’air d’avoir toujours autant soif de sang. Je soupirais, pourquoi fallait-il toujours que je finisse dans ce genre de situation craignos ?

                      Finalement, la jeune femme en face de moi semblait vouloir régler cela sans bain de sang et je l’en remerciais, elle se présenta même me disant que si je n’étais pas là pour faire du mal cela se passerait bien mise à part si je venais de Val ce qui n’était pas le cas. Finalement, j’étais peut-être chanceuse dans mon malheur.

                      Je suis Leone, je ne suis là que pour faire des recherches sur cette planète et la comprendre. Je suis une Solarkienne, je n’ai encore jamais vu Val donc je ne saurais même pas vous dire si je pourrais ressembler à l’un de ses habitants.

                      Je me grattais la nuque en soupirant.

                      Je suis curieuse de nature, j’aime apprendre tout de l’environnement où je me trouve c’était déjà le cas sur Solarii, mais ces derniers temps je trouvais tellement l’air pollué que j’avais besoin d’un air bien plus pur ce que j’ai sur cette planète.

                      Je la regardais, elle portait un masque pour le moment, mais je devais bien avouer être curieuse de voir le visage de cette jeune femme.

                      Pourrais-je parler à la jeune femme derrière ce masque où vais-je devoir me contenter du masque ? Vu que vous avez l’air d’avoir un odorat assez développé ce que je peux comprendre si vous êtes liée au loup derrière moi, l’odeur bizarre que vous pourriez sentir vient sûrement de mes prothèses de bras et de jambe dis-je en découvrant l’un de mes bras pour preuve.

                      Après tout, je ne savais pas trop si elle savait ce qu’était le métal, donc autant être honnête et montrer ce que j’étais pour éviter qu’elle ne le sache plus tard et pense que je lui ai caché. Je ne voulais pas de problème moi…

                      Ah et j’ai rencontré un village de natif, c’est pour ça que j’ai des notions sur le phénomène de fusion de votre monde. Du coup, y a moyen que je me sorte de cette discussion sans effusion de sang ? Parce que me battre ne fais vraiment pas parti de ce que je préfère…
                      vava
                      Solveig Dårlig Ulv
                      groupe
                      Promenons-nous, dans les bois…
                      La seule vraie mort est de ne jamais vivre.



                      La jeune femme ne semblait pas agressive, ce qui était une bonne chose, se battre le ventre vide n’était pas mon fort. Sa tunique était trouée par endroit ce qui laissait apparaître sa peau elle-même recouverte d’égratignures et autres micro-blessures. La jeune femme se présenta, Leone, jolie prénom, malheureusement cela ne faisait écho à aucune référence connue dans mon monde, peut-être était-elle native d’un autre univers ou d’une autre galaxie que la mienne. Qui sait ce qui m’avait amené ici, peut être était-ce un mécanisme caché dans le collier que j’avais dérobé qui envoyait systématiquement les gens sur une sorte de planète ghetto ou seul les plus fort survivait. Si c’était vraiment le cas, paye ton battle royal en pleine végétation luxuriante avec des animaux qui eux n’avait pas demandé à fusionner avec des abrutis comme nous autres pauvres bipèdes.

                      Elle répondit à mes interrogations bien vite me précisant qu’elle venait d’une planète différente de celle-ci et qu’elle était d’origine Solarkienne. De plus, elle n’avait jamais vu un être de Val, bien elle avait de la chance. Je lui lâchais une tirade descriptive des habitants de cette planètes, des êtes nés dans la violence et la haine ne vivant que pour donner la mort. Elle avait voulu s’aérer les poumons qu’elle avait d’une taille raisonnable d’ailleurs, hey Solveig ce n’est pas le moment de penser à ça. Machaon avait décidée de franchir la limite humaine qui la séparait de moi, elle frôlait les jambes de la jeune femme la regardant sans crainte aucune, elle aussi avait compris qu’elle n’était pas une menace.

                      « - Pour vouloir s’aérer, cette petite promenade nocturne aura pu effectivement permettre une meilleure aération de la peau et autre. La grosse peluche un peu ronchonne d’avoir été réveillée en pleine nuit c’est Machaon. »

                      Elle arrivait à mon niveau me lécha la main et vînt se mettre à mon niveau s’allongeant boudeuse après ma réflexion. Leone, puisque c’était son nom, me questionna sur mon masque, c’est vrai que j’avais complétement oublié que je le portais, après tout, c’était devenu presque un deuxième visage. J’expliquait en le retirant qu’il fallait mieux passer pour un animal par ici plutôt que pour un humain. J’ôtais également la coiffe laissant donc la jeune femme pouvoir admirer mon carré décalé avec la nuque qui commençait à reprendre en longueur, moi qui préférais l’avoir presque rasé pour passer les mains dedans. Mes yeux perçaient la nuit, pouvait-elle voir leur couleur par cette nuit de demi-lune ?

                      Elle avait compris que j’avais senti le métal, et me prenait pour une native, j’aurais pu jouer sur ça et la mener en bateau pour en apprendre plus, mais je ne m’imaginais pas devoir la manipuler pour en apprendre plus, elle me donnait des informations sans que je les aie demandé alors autant être franche, ça paierait mieux dans le cas présent.

                      « - Si j’ai bien compris, je suis une errante et dans le monde d’où je viens le métal était prépondérant. La planète où j’ai grandi est une ville monde servant de centre politique à toute une galaxie. Et oui, je fais partie de la meute du Syrf Kala je peux donc contrôler la fusion avec Machaon contrairement à toi qui n’a pas le choix de la forme ou du pourcentage de fusion. Et oui, tu peux continuer ta route, mais je te conseil de repartir plutôt demain matin et de venir te réchauffer auprès du feu pour la nuit, il fait très froid une fois la nuit tombée. De plus, ces bois sont légèrement dangereux quand on est seul. »

                      Je ne lui laissais pas vraiment le choix avançant vers elle pour la mener en direction de notre tanière, elle ne me suivît pas tout de suite, mais me retournant je lui lançais un clin d’œil en lâchant un « Je ne vais pas te manger tu sais. » quoi que dans d’autres circonstances j’aurais pu en faire mon « quatre heure » de cette petite anthropomorphe avec ces oreilles toutes jolies.

                      vava
                      Leone Nightcrown
                      groupe
                      Bon il semblerait que j’avais échappé au pire avec la jeune femme de mon côté. La louve allait peut-être descendre d’un cran. Je me demandais bien comment elle pouvait communiquer à ce point là toutes les deux, c’était encore un phénomène bien étrange pour moi. Il était clair que fusionné comme ça avec un autre être n’était pas commun sur mon monde.

                      Je lui révélais assez rapidement plusieurs informations ce qui lui donnait un certain pouvoir sur moi, mais en même temps si je ne lui donnais pas ses informations, je n’étais pas sûre de rester vivante donc bon le choix était vite fait. Si je m’étais tu j’aurais eu sur les bras une jeune femme qui m’a l’air bien agile et un loup de taille un peu trop exubérante pour son propre bien. J’étais en sous nombre donc même si j’avais des éléments mécaniques liés à mon organisme, il ne fallait pas pousser. Autant la jouer fine et le plus sécuritaire possible.

                      En tout cas, par la suite elle commençait aussi à me dire quelques informations donc du coup je gagnais quand même pas mal à être arrivé sur son chemin. Enfin, ce que j’avais compris surtout c’est qu’elle n’aimait pas les gens originaires de Val vu sa description. Pourtant j’avais rencontré Felix qui étais de Val avant elle, et il avait vraiment été agréable avec moi et m’avais appris pas mal de choses sur cette planète. Je ne savais pas ce qu’elle avait vécu avec sa louve avec des habitants de Val, mais ça devait être assez grave pour qu’ils finissent dans le même panier nommé : « TUER A VUE ». J’étais bien soulagée pour le coup de ne pas être de Val.

                      Je fus sorti de mes pensées en sursautant un tantinet ne m’attendant pas à ce que la louve me frôle pour retourner auprès de la jeune femme en face de moi. Les crocs était parti, la bestiole avait l’air clairement plus détendu. Tant mieux, si elle restait agressive alors que sa moitié non je n’aurais pas vraiment su quoi faire.

                      En effet, ça m’a fait un bien fou, et la poursuite en pleine nuit et bien ça m’a dégourdit les jambes, je suis sure de ne pas rouiller comme ça. Et enchantée Solveig, Machaon, désolée d’avoir interrompu votre sommeil je sais que ce n’est pas agréable mais j’avoue que j’ai encore quelques soucis de discrétion quand il s’agit de marcher dans une forêt pas habitué du tout à ce type d’environnement malgré tout très agréable dis-je en souriant.

                      Je finis par parler de son masque bien curieuse là encore de voir à quoi pouvait ressembler le visage de la jeune femme ayant déjà un corps appréciable à regarder il fallait bien l’avouer. N’importe qui avec des yeux ne peut qu’apprécier un corps bien dessiné et tout juste musclé comme il faut avec les formes féminines qui vont avec. Et bon sang quel visage, elle était vraiment belle et ses yeux transperçant et lumineux.

                      Très beaux yeux, j’en vois rarement de cette couleur.

                      Je souriais en l’entendant parler par la suite. Alors comme ça elle venait d’un monde encore différent de nos planètes ? Trop bien ! J’allais pouvoir assouvir ma soif de curiosité ? Quoique je devrais peut-être essayer d’y aller mollo je m’emportais bien vite dans ces cas là et mon but n’était pas de lui faire peur. Surtout qu’elle me proposait de partager leur feu pour la nuit, disant que les bois était dangereux la nuit. Cela m’allait clairement.

                      J’émis quelques secondes d’hésitation avant qu’elle ne prononce une phrase qui me fit rire doucement.

                      Peut-être n’aurais-je émis aucune protestation qui sais ? dis-je provocatrice.

                      Je marchais à ses côtés et repris la conversation.

                      Pour relancer la conversation, tu m’as dis venir d’un autre monde. Pourrais-tu m’en parler davantage. Comme je te l’ai dit je suis curieuse et j’adore en savoir toujours plus sur ce que je ne connais pas. Que faisais-tu sur ton monde ? Qu’elles étaient les habitudes ? A quel point est-ce différent de Nefyria ? Bref tout ce que tu voudras bien me dire en fait.


                      vava
                      Solveig Dårlig Ulv
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                      Promenons-nous, dans les bois…
                      La seule vraie mort est de ne jamais vivre.


                      Il était clairement très agréable de se balader dans cette forêt, les bruits doux des créatures qui y vivaient, de la nature et du vent dans les cimes des arbres. Tout était adapté à la quiétude et au repos de l’âme. Pas étonnant que beaucoup de corrompus venaient périr ici. Enfin, quand je pensais ici, ce n’était pas spécifiquement là, mais sur Nefyria globalement. C’était peut-être ça le secret de la végétation luxuriante et des animaux à la taille démesurée, l’âme des corrompus venait nourrir la planète elle-même, ils avaient une seconde vie en devenait l’engrais de Nefyria. Mon esprit était emporté dans un flux de pensés que moi-même j’avais du mal à contrôler.

                      Leone semblait toujours légèrement méfiante, dommage, je ne pourrais sans doute pas jouer avec, après tout je n’ai jamais eu d’amie du même sexe que le mien du fait que tout le monde me prenait pour un homme et ça pour mon propre bien. Elle me complimentait sur mes yeux, c’était agréable de pouvoir vivre sans masque, j’avais dû avoir recours à cette protection toute une partie de ma vie pour éviter de finir comme objet sexuel dans un bar glauque de la capital monde. Elle semblait subjuguée par mon physique qui pour moi n’était qu’un vecteur de mon ancien métier, une obligation dû à ma fonction de voleuse, je me devais d’être acrobatique et musclée pour réussir les prouesses qu’on me dictait d’effectuer.

                      Elle avait mentionné le fait de venir ici par curiosité, elle devait connaître beaucoup de chose, peut-être que je pourrais en apprendre plus sur ces mondes dont j’ai vaguement entendu parler et leur mode de vie au travers de cette jeune femme. Et qui sait, si elle n’est pas trop dangereuse on pourrait même se revoir et échanger des informations. Je processais mes pensées tant bien que mal, beaucoup d’information alors que j’étais dans un demi-sommeil. Sa réaction à ma phrase me fît réagir, si j’avais été transformée je pense qu’elle aurait pu voir la réaction physique de mes oreilles capter l’information avant de la transférer à mon cortex cérébral.

                      J’écoutais sur le chemin du retour ses questions, gardant en tête ma petite idée de vengeance quant à la provocation de la jeune femme. La laissant pénétrer en première, j’en profitais pour allumer le feu, Machaon partie se recoucher pas très loin au cas où je suppose. C’est à ce moment-là que je bondis le plus délicatement possible pour ne pas l’effrayer sur Leone pour lui mordiller la clavicule.

                      « - C’est ce qu’il me semblait, je ne suis pas cannibale. Mais je te rassure tu as l’air d’avoir bon goût. » J’étais contente de ma blague et ça allait peut-être sortir le balai de là où la course poursuite l’avait introduit en Leone… « Alors pour répondre à tes questions maintenant. Je viens d’une galaxie, donc une confédération d’étoile et de planètes. J’ai été abandonné à la naissance dans un quartier malfamé de ce qu’on appelle « Le bourbier » là-bas les destins sont tout tracé, si tu es une fille tu deviendras prostitué, si tu es un garçon, tu seras gros bras de gang, tueur ou mafiosi. En ce qui me concerne j’ai été élevé par une femme qui voulait pour moi un meilleur avenir, j’ai réussi à cacher ma féminité pendant toutes ces années, malgré … » Je posais mes mains sous ma poitrine pour la montrer et insister sur le fait que ce n’avait pas été une mince affaire. « Ensuite, tout était différent de Nefyria, imagine une ville de métal et de béton recouvrant entièrement la planète, avec pour seule utilité le Sénat, instance principale de la démocratie de la galaxie. Je pense que certain empereur pouvait se vanter d’avoir la belle vie, car dans leur vaisseau ils pouvaient voyager et découvrir des endroits plus plaisants. Mais nous, impossible, nous n’étions que de la simple chaire à canon, enfin, en ce qui me concerne les dits empereurs étaient ma cible favorite pour le vol. »

                      Je me perdais dans mes explications des batailles, des débats politiques entre la république, les Feydakins, la horde et tout ce qui pouvait agiter la vie de la cité monde. Je lui retournais la question, ce monde m’était étranger, et leur mode de transport également m’était inconnu, après tout, si je voulais lui rendre visite moi aussi un jour et découvrir son monde pollué pour me rappeler le miens, il fallait que j’apprenne.
                      vava
                      Leone Nightcrown
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                      Prendre l’air, je ne pouvais pas mieux le faire sur cette planète qu’en j’y penses. Elle paraissait tellement calme. Je me sentais vraiment sereine, maintenant que je n’étais plus en danger de mort immédiat. J’étais vraiment contente depuis que j’étais sur cette planète et je devais bien admettre que j’avais vraiment l’impression de respirer pour la première fois en venant ici. Solarii avait une atmosphère tellement polluée, c’était rafraîchissant de sentir le vent pur souffler et faire virevolter autour de soi.

                      Je finis par suivre Solveig et Machaon jusqu’à leur tanière gardant un soupçon de méfiance, au cas où ça me garde en vie. Mais je sentais que l’agressivité de la louve n’était plus qu’un lointain souvenir donc, ça me confortait dans l’idée que ce n’était pas une ruse pour me bouffer une fois dans leur tanière. De plus, si elles voulaient vraiment manger à leur faim, je n’étais pas le meilleur gibier du monde avec mes prothèses de bras et jambes, il ne restait que la tête et le tronc de comestible. Elles n’avaient pas l’air d’être le style à manger quoique ce soit de mécanique et grand bien leur fasse ça doit être assez dégueulasse…

                      La tanière était enfin en vue, on ne mit que quelques minutes supplémentaires à l’atteindre. Solveig alluma de nouveau le feu tandis que Machaon allait se recoucher non loin de là, restant sûrement comme moi sur ses gardes. Malgré le fait que j’étais sur le qui vive je ne m’attendais pas à ce que Solveig me saute dessus pour me mordiller. OK…J’imagine que c’était sa petite vengeance par rapport à ma provocation de toute à l’heure ? Elle finit par sortir une phrase et j’haussais le sourcil.

                      C’est juste un air. Et j’ai peut-être bon goût mais pas lorsqu’il s’agit de me manger toute crue ~

                      Oui je continue dans la provocation, mais en même temps cela m’amusait beaucoup et elle voulait jouer donc qu’à cela ne tienne. Je n’étais pas le genre à me défiler bien au contraire.

                      Par la suite, elle commença à me conter son histoire. Et je souriais à la mention de cacher sa féminité.

                      Oui pour le coup, je peux comprendre que ça n’a pas dû être facile pour toi, tu as été plutôt gâtée par la nature si je puis me permettre.

                      Je pouvais comprendre même si cacher sa féminité n’était pas un concept que j’aurais pu moi-même accepter. Je suis très fière d’être une femme, alors le cacher avait le don de m’énerver prodigieusement. Mais après quand il s’agit de survie ou un truc du style pour éviter de devenir un simple objet sexuel, ça se comprenait parfaitement.

                      Ton monde natal ressemble davantage à Solarii qu’à Nefyria il n’ y a pas doutes. Et là encore les riches et les puissants sont ceux qui gouvernent laissant les autres couler s’ils ne sont pas capables de rester la tête hors de l’eau. Sur Solarii nous ne sommes pas tous comme ça, mais c’est vrai que la loi du plus fort s’applique souvent un peu partout avec différentes nuances.

                      Je souriais.

                      Après sur Solarii tu as encore quelques parcelles de la planète qui n’ont pas trop été touchés par la technologie. Mais en fait la planète se divise en plusieurs niveaux. Tu as des îles flottantes pour ceux qui sont assez fortunés ou aisés, pour les plus nécessiteux il y a le dernier niveau qui est lui situé sur le sol d’origine de la planète. Mais les radiations y sont tellement fortes que les habitants et les nouveaux nés de ce niveau ont souvent subis des mutations corporelles plus ou moins importantes.

                      J’avais moi-même eut de la chance, vu que mes parents n’étaient pas nécessiteux mais plutôt dans la catégorie aisée. Mais bon, le karma avait quand même voulu que je prenne cher dans ma vie d’où mes prothèses de bras et de jambes. La majorité des gens se séparaient de leurs membres de bonne volonté pour des membres mécanisés à la place, mais si j’avais pu éviter j’aurais préféré. Cependant, c’est bien souvent la vie qui décide pour nous. Je repartais par la suite dans mes explications.

                      Tu as pas de zones montagneuses et rocheuses qui ne sont pas forcément d’une super accessibilité, mais si tu te sens d’escalader ça te permet d’avoir parfois de vraiment très beaux paysages.

                      Je finis par me demander comment elle était arrivé jusqu’à Nefyria de son monde alors autant lui demander pendant qu’on y était et surtout pour éviter que j’oublie.

                      Sinon comment es-tu arrivée sur Nefyria au juste ?
                      vava
                      Solveig Dårlig Ulv
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                      Promenons-nous, dans les bois…
                      La seule vraie mort est de ne jamais vivre.


                      L’air frais du dehors m’avait complétement éveillée, je me sentais prête pour palabrer toute la nuit s’il le fallait. Mes poumons étaient gorgés de vie, d’air et visiblement attirait l’œil de ma partenaire. La réaction très stoïque de la jeune femme à ma morsure me laissa quelque peu pantoise et sa remarque de la manger toute crue me fît légèrement remonté des aigreurs d’estomac dû à l’ingestion de viande crue justement quand je suis transformée.

                      Je devinsse entièrement rouge écarlate et m’applati en excuse, ne comprenant en aucun cas le sous entendu à cause de ma nature candide, sur le faite que malgré ma fusion je n’étais pas une mangeuse d’Homme. Sans le dire, je pensais que je n’en avais d’ailleurs jamais eu à me mettre sous la dent d’un point de vue d’entente sensuelle. Mais bon, moi et ça on était pas vraiment copain donc bon autant ne pas y penser.

                      Vînt ensuite sa remarque sur ma poitrine généreuse, j’avais vu qu’en effet nous n’étions pas calibrée de la même manière, c’est sans doute pour ça je suppose qu’elle louchait autant sur mon avant-cœur, naïve jusqu’au bout me dira-t-on mais je veux croire en la bonté humaine. Elle continua à me parler de son monde, c’est bizarre, j’avais beau aimer Nefyria, j’avais envie de découvrir Solarii et sa pollution, non pas que cela me manquait, mais peut être était-ce là-bas que se cachait la solution de mon retour chez moi.

                      Elle souriait en parlant de son monde natal, je ne comprenais pas ce qui lui plaisait tant. La technologie a bien des avantages, comparée à la rudesse de la nature brute et sauvage. Mais cette même nature savait aussi se montrer clémente et bienveillante de part sa beauté, ce qu’elle pouvait apporter à l’être qui choisi de la chérir et de fusionner avec cette dernière. Puis vînt la question à 10 000 béridollar.

                      Elle me demanda comment j’étais arrivée, je ne savais pas vraiment à vrai dire. Je n’avais pas eu le temps d’y penser clairement et Machaon n’était pas d’une véritable aide. Je me perdais dans ma description de l’attaque sur le QG de mon gang, moi allant chercher à récupérer le colier dans la vitrine avant de tomber dans le vide par la fenêtre de la tour… Un instant je m’interompit l’idée que, peut être la mort m’avait frappé et que j’étais dans une sorte de réincarnation ou de purgatoire, me vînt à l’esprit. Le fait de l’exprimer tout haut me glaça le sang, est-ce que j’étais morte sans même m’en être rendu compte j’attrapais le bras de mon accolyte en la regardant droit dans les yeux l’air triste.

                      Finalement la pression retomba, elle ne semblait pas être venu avec un vaisseau sinon elle ne se serait pas aventuré si loin sans, mais pourtant elle disait ne pas être d’ici, comment avait-elle réussi se tour de passe passe ? La téléportation existait bien dans mon monde, mais pas à si longue distance et certainement pas entre deux planètes, il aurait fallu l’énergie d’un soleil tout entier pour un tel exploit. Je restais perplexe devant la jeune femme qui devait me prendre pour une folle…
                      vava
                      Leone Nightcrown
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                      Cette jeune Nefyrienne m’avait l’air bien curieuse de mon monde. Mais en effet, le sien avait l’air de se rapprocher davantage de Solarii que de Nefyria donc peut-être était-elle nostalgique de son monde et voudrait faire un tour sur Solarii afin de trouver peut-être quelques repères ?

                      En tout cas, si jamais tu viens sur Solarii, tu auras juste à dire que tu es mon amie et tu auras l’accès à au continent d’Aniyah et à ma maison qui s’y trouve.

                      Je lui souris et lui donnais une sorte de montre à gousset afin qu’elle puisse bien montrer qu’elle faisait en effet partie de mes connaissances.

                      Cela aidera à confirmer tes dires, si on venait à ne pas croire en tes paroles. On sait jamais si tu viens sur Solarii et que je ne suis pas forcément encore rentrée sur ma planète tu auras quand même un lieu ou te reposer après tout c’est la moindre des choses vu que tu m’as donné un abri pour la nuit aujourd’hui, d’ailleurs merci à vous deux pour votre hospitalité.

                      Je pouvais comprendre qu’elle veuille retrouver un environnement semblable au sien pour une courte durée, mais elle n’avait pas l’air de se déplaire ici pour autant et je le comprenais. Cela ne m’empêchait pas d’être nostalgique et de sourire en parlant de ma terre natale. Je me disais que Nefyria était bien, mais je n’aurais pas été la personne que je suis aujourd’hui si j’y étais née. Donc j’étais quand même heureuse à Solarii de m’avoir porté.

                      La technologie et la science c’était toute ma vie. La curiosité ma plus grande qualité comme mon plus grand défaut. Je ne me voyais clairement pas autre chose que chercheuse. Je me demande bien ce que j’aurais été sur Nefyria, mais j’avais beau chercher, rien ne me correspondait totalement. Le seul truc à la limite qui aurait pu être un peu dans le style sans pour autant l’être totalement, c’est soigneux. J’aurais créé des mixtures pour différents mal, mais là encore j’aurais été bridée au niveau de mon imagination car j’aurais été programmer pour soigner les gens.

                      Alors que là je suis chercheuse et peu m’importe que mes recherches puissent soigner des gens, en tuer ou autre chose, je m’en fichais. Tout ce que je voyais c’était que j’inventais ou améliorais comme il me plaisait avec tous les matériaux à ma disposition et en parcourant les quatres planètes j’allais pouvoir me faire plaisir et trouver bon nombre d’ingrédients divers et variés à rajouter à ma collection déjà assez importante à Solarii.

                      Je repris le fil de mes pensées et lui demandait comment elle était arrivée jusque ici et elle commença à paniquer avant de se coller à moi et de me regarder limite comme si j’étais une extraterrestre ce qui soit dit en passant était pas totalement faut vu que je ne venais pas de cette planète-ci.

                      Calmes toi ma belle.

                      Je lui caressais doucement les cheveux tout en la câlinant doucement.

                      Je ne suis pas venue par magie. Alors je ne sais pas si tu en as un toi, mais j’ai un cristal en ma possession qui m’a permise de faire le voyage entre les deux planètes. D’où ma présence ici.

                      J’espérais la calmer entre mes gestes tendres et mes paroles car elle avait été prise d’une soudaine panique. Je ne comprenais pas trop pourquoi en sachant que peu importe comment je m’étais téléporté à la limite ce n’était pas la mort. Ah ! C’était peut-être ça quand j’y pensais.

                      Alors je vais t’ôter le doute dans ton esprit de suite, tu n’es pas morte. Tu es bien vivante. Regardes tu es bien palpable non vu qu’on se fait un câlin. Oublie le comment tu es venue jusqu’ici après tout on ne peut rien y changer à présent. Faut profiter de ce nouveau monde et des autres. Y tellement de choses à découvrir ! dis-je toute contente et le gros smile aux lèvres pleine d’enthousiasme.
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                      Solveig Dårlig Ulv
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                      Promenons-nous, dans les bois…
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                      Je n’avais pas du tout pensé que je pourrais effectivement quitter cette nouvelle planète sans technologie, pourtant Leone semblait me dire que la téléportation existait bien ici mais sous forme de cristaux. Je me rappelais ce fameux collier que j’arborais actuellement, il devait contenir ce fichu cristal, et c’est pour ça que je me suis retrouvé sur cette autre univers. Un mystère de résolu plus que 365 autres probablement.
                      Mais cela ne suffit pas à m’empêcher de faire ma crise de panique, quand je repris un peu de contenance, j’avais les bras de la jeune femme qui m’entouraient tout en me caressant les cheveux. Le feu crépitait doucement à côté de nous, la nuit était claire et une légère brise apportait des nouvelles au museau de Machaon qui s’était redressée pour l’occasion.

                      « - C’est très gentil, je suis désolé, je n’ai jamais trop eu l’occasion d’avoir des contacts avec des humains depuis que je suis petite. Je viendrais alors visiter ton monde. Mais d’abords il y a quelque chose que je dois faire ici. » Je faisais référence à mes rêves de plus en plus récurrents. « Il y a comme un instinct qui m’attire au plus profond de cette planète, je suppose que c’est l’esprit de la forêt qui m’y attire ».

                      Il m’était bien difficile de décrire clairement cette impression, elle ne m’était jamais apparu avant mon arrivée. J’avais l’impression d’appartenir à quelque chose de plus grand que moi. J’avais beau avoir fait partie d’un gang, jamais je n’avais jamais ressenti une appartenance quelconque à cette association.
                      J’avais moi aussi prolongé le câlin et je trouvais drôle le pelage des oreilles de Leone, j’appelais Machaon près de nous pour regarder. Elle devait me prendre pour une folle à leur caresser les oreilles comme ça. Mais cette ronchon finie par se détendre et poser sa tête sur mes cuisses, très décomplexée cette louve dis donc.

                      « - Je crois que tu fais parti de la bande maintenant. » J’étais paisiblement en train de m’endormir sur l’épaule de Leone.

                      vava
                      Leone Nightcrown
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                      Le regard de Solveig avait de nouveau l’air plus rassurée de savoir que la téléportation avait une explication. Bon après se téléporter grâce à des cristaux c’était loin de s’expliquer simplement comme ça, moi-même voulant étudier ce phénomène que je ne comprenais pas. Mais cela se ferait en son temps, pour le moment découvrir toutes les autres planètes et leur cultures, leurs coutumes et autres choses m’intéressait bien plus que les cristaux de téléportation. Mais il était clair que j’enquêterais sur eux plus tard une fois ma curiosité des autres planètes assouvies. Ce qui me disait qu’il avait encore du boulot de ce côté-là. Rien que Nefyria regorgeait de diversités in croyables et fabuleusement intéressantes comme le fait que les arbres de cette forêt était d’une capable d’une croissance démesurée.

                      Pour le moment je me contentais de bercer la jeune femme afin qu’elle se calme me faisant soudainement une crise de panique. Je pouvais comprendre c’étaient des choses qu’on ne pouvait pas forcément contrôler. Dans ces cas-là, c’était bien de ne pas être seule pour gérer, alors j’avais pris mon temps en lui caressant la tête doucement. Je n’avais pas vraiment réfléchi à mon geste alors une fois la jeune femme dans mes bras j’avais rapidement tourné la tête vers Machaon pour voir si elle avait voulu m’arracher la tête mais elle semblait avoir compris que je n’avais aucune animosité dans ma façon de faire.

                      Cela aurait été dommage de finir ans la gueule du loup juste parce que j’avais voulu réconforter son amie humaine… La jeune femme s’excusa de sa réaction. Je souris et je caressais doucement ses cheveux.

                      Ne t’inquiètes pas je comprends. Et tu seras la bienvenue sur ma planète quand tu auras l’envie d’y aller. Je m’en assurerais. Je ne sais pas au final si tu appréciais ton monde ou non, mais ce que je sais c’est que tu te sens nostalgique de retrouver l’ambiance de ton monde, le mien est sans aucun doute le plus proche. Quoique peut-être Akerys ? Faudra d’ailleurs que j’y aille voir un peu ce monde il m’a l’air tout aussi intéressant que les autres. Difficile de décrocher de toutes les découvertes que j’ai déjà à faire ici… dis-je en rigolant amusée voulant détendre l’atmosphère.

                      Je reprenais ensuite la parole par rapport à la fin de sa réplique.

                      Il y a un esprit qui régit Nefyria ? J’avoue avoir du mal à y croire, sûrement mon esprit scientifique qui a du mal à l’envisager, mais je serais curieuse de voir ça je dois bien l’avouer. Après tout en le voyant je serais plus à même d’y croire. Mais ça doit sûrement être réservé à certaines personnes, je n’ai pas vraiment d’impression quelconque d’être appelé depuis mon arrivée sur la planète. En tout cas, si tu le rencontres j’espère que tu me raconteras dis-je enthousiaste.

                      Ce genre d’histoire ou légendes m’intriguait et j’étais toujours contente d’avoir l’expérience des gens sur les choses. Des frissons me parcoururent tous le corps quand Solveig eut l’idée de caresser mes mignonnes petites oreilles. Je fus surprise de la sensation vraiment agréable que j’avais. C’était chaleureux et je fermais les yeux appréciant gentiment le traitement. Machaon fini par nous rejoindre à la demande de Solveig et s’installa proche de nous alors que la jeune femme commençait à somnoler sur mon épaule me disant que je faisais partie de la bande.

                      C’était trop mignon et je souris avant de m’allonger tranquillement emportant avec moi Solveig qui ne me lâchait pas. Je fis bien attention de m’allonger de sorte que la tête de Machaon ne bronche pas sur les cuisses de sa camarade et fermais les yeux. Demain était un autre jour et peut-être que j’aurais le droit à une petite visite guidée de la forêt par mes nouvelles amies qui sait ?

                      Une lumière perça l’obscurité de la grotte au petit matin. Une nouvelle journée commençait. Je me réveillais doucement en papillonnant des yeux avant de voir Solveig encore endormie de même pour Machaon. Je souris en voyant ce tableau adorable et caressais la joue de Solveig. Jouant avec ses cheveux avant de finalement me levé en essayant de me détacher d’elle sans la réveillée. Après une bonne demi-heure je finis par m’extirper de son étreinte avec j’espère assez de discrétion et de délicatesse pour ne pas les réveiller et sortait de la grotte histoire de me rafraîchir un coup avec la brise matinale.
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                      Solveig Dårlig Ulv
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                      La seule vraie mort est de ne jamais vivre.


                      J’étais bien incapable de répondre aux questions de Leone, en vérité j’avais effectivement cet instinct de meute. Peut être était-ce parce que j’étais arrivée directement sur cette planète si j’étais sur sa planète à elle je n’aurais pas eu cette sensation d’appartenance. J’essayais d’imaginer une ville comme Senata V mais plus rouillée, moins technologique, basée sur de l’ancienne technologie à base d’énergie fumante. Je ne savais pas quand les cristaux avaient été découverts mais cette énergie propre bien que très instable à ses débuts avait permis la monté en puissance de la colonisation spatiale.

                      Je sombrais dans un sommeil avec un rêve d’espace, de galaxie lointaine et de technologie. C’est vrai que tout cela me manquait véritablement. Je devais probablement encore souffrir du mal du pays et ça passerait sûrement avec le temps. Mais pour l’heure mon rêve m’emmenait dans les méandres d’un monde que je ne connaissais pas vraiment. J’en avais entendu parler mais n’ayant jamais voyagée dans l’espace je ne pouvais que me raconter en rêve les expériences racontées d’autres, ou lues dans des livres d’histoire de conquête spatiale.

                      Mon rêve restait lucide, car je pouvais dans un demi-sommeil me mouvoir à ma guise et explorer dans le brouillard de l’endormissement ce monde onirique. Puis les noms des mondes qui semblaient accessibles avec ces fameux cristaux me revenaient en tête de manière lancinante.
                      « Nefyria. Val.
                      Akerys. Solarii.
                      Les quatre qui sont là-bas, amène les ici. »

                      Je ne savais pas ce que cette mélodie pouvait bien vouloir dire, puis je me sentais bouger, comme soulevée, mais pas d’une manière désagréable. Puis ma joue se réchauffait, comme une caresse, j’ouvris un œil à moitié consciente du départ de Leone avant de sombrer de nouveau. Quand je finis enfin par me réveiller définitivement, le soleil se levait déjà pas mal. Cela faisait longtemps que je n’avais pas dormis comme ça.

                      J’arrangeais ma tenue tenant ma coiffe et mon masque à la main, il était temps de faire quelque chose à manger, je mourrais littéralement de faim et je sentais une vague envie de me baigner pour me laver. Machaon me léchant le visage semblait plutôt d’accord. Une fois sortie je pu voir que Leone prenait des notes dans un carnet ou quelque chose de la sorte en étant au soleil.

                      « - Bonjour, tu es réveillée depuis longtemps ? D’habitude je me réveil plus tôt, je ne sais pas pourquoi cette fois le sommeil m’a gardé plus longtemps que prévu. Je te propose un brin de toilette ainsi qu’un petit déjeuner. »

                      Je joignais la parole à l’action en lui indiquant la direction dans la jungle menant directement à la rivière ou nous pourrions nous reposer. Je profitais du chemin pour lui indiquer les baies et plantes intéressantes pour manger ou les soins. Nous permettant ainsi de commencer une réserve de baies et herbes pour un semblant de petit déjeuner, il ne nous resterait plus qu’à chasser un plus gros gibier pour nous sustenter une fois arrivées. Machaon avait pris de l’avance en dévorant un bout du cadavre de la veille, après tout elle avait raison, autant ne pas gâcher. Bien que l’équilibre sur cette planète était quasi inaltérable. Arrivées sur place j’en profitais pour me dépoiler entièrement, cette tenue en poil d’agneau tenait véritablement chaud, ni une ni deux je sautais dans l’eau.


                      vava
                      Leone Nightcrown
                      groupe
                      Si cet esprit bel et bien je voudrais bien le rencontrer franchement. J’étais vraiment curieuse de voir une telle entité de mes yeux. J’étais très porté sur la croyance de ne croit qu’en ce que tu vois. Du coup, difficile de me faire avaler le bobard qu’un esprit existe et régente toute une planète. Tant que mes yeux ne l’auront pas aperçu ma raison réfutera cette hypothèse en boucle. Après tout j’étais une scientifique, le concret restait clairement mon domaine de prédilection. Pour moi, la science et la technologie avait toujours tout expliqué d’une certaine manière alors pourquoi il en serait autrement ici ? Mais à Nefyria de me donner les preuves si c’était vraiment le cas cela me donnerait encore plus envie de découvrir cette planète il faudrait bien le reconnaître.

                      La nuit fut calme et reposante. Je m’étais réveillée en pleine forme et j’avais laissé dormir Solveig encore un peu tandis que pour ma part j’étais sortie prendre l’air. Je me demandais si ça dirait à ma collègue un peu de sport histoire de se dégourdir les jambes. Et en plus vu que c’était son terrain de jeu à elle et Machaon ça ne la gênerait pas outre mesure j’imagine. C’étaient certes des membres mécaniques à la place de mes jambes, j’avais pris cette habitude de courir depuis mon enfance et cela permettait de maintenir en forme mes augmentations. Ce serait quand même dommage de devoir les dérouiller ou les graisser à cause du fait qu’elles n’étaient pas aussi souvent entretenues que nécessaires.

                      Le temps que Solveig et Machaon émerge j’avais pris le temps d’apprécier la nature proche de la grotte et observait donc les arbres et autre végétaux toujours aussi impressionnées par leur croissance. Je me posais finalement sur un gros rocher pas loin et commençait à faire des croquis des différentes espèces de flores que je voyais dans mon champ de vision. Je rajoutais a chaque fois des commentaires diverses et variés sur les bizarreries observés, ce qui m’impressionnait, ou des questions sur certains éléments.

                      Je finis par relever la tête quand Solveig m’interpella bel et bien réveillée. Je la regardais et souriait.

                      Pas de soucis, j’ai trouvé de quoi m’occuper si bien que je ne saurais te dire depuis combien de temps je suis réveillée. Le temps file parfois si vite qu’on ne s’en rend même plus compte. Mais maintenant que tu le dis, il commence à faire faim.

                      Je souriais et me levais m’étirant doucement au passage.

                      De base je pensais aller courir un peu, mais ce sera peut-être pour plus tard non ? Je ne sais pas trop ce que vous voulez faire ou du moins par quoi vous voulez commencer. Pas de préférence pour moi, je vous suis, vous connaissez bien mieux la forêt que moi après tout. J’aurais bien moins de chance de me perdre avec vous comme guides à mes côtés.

                      Solveig m’indiqua bien vite un coin avec une rivière pour pouvoir faire notre toilette et je souriais tandis qu’on traversait quelques fourrées afin d’arriver jusqu’à destination. On prit le temps de faire quelques provisions de baies et je fis d’ailleurs quelques autres croquis de ce qui était bon à manger ou bon pour soigner selon ses indications afin de savoir ce qui serait bon pour moi si jamais je me retrouvais de nouveau livrée à moi-même. Je n’allais pas rester avec elles deux jusqu’à ad vitam aeternam, je devrais de nouveau tracer ma route à un moment. A voir quand ce serait.

                      Pour le moment je devais bien avouer prendre plaisir à regarder Solveig se dévêtir. Et elle était vraiment bien proportionnée, seul un fou oserait dire le contraire. Je me retournais pour ne pas trop en voir tandis que j’enlevais moi aussi mes habits un peu plus loin et les pliais avec précaution avant de rentrer dans l’eau sans trop de soucis. Je devais bien avouer que cela faisait un bien fou une source comme celle-ci. C’était rafraîchissant et ça allait finir de me délier les muscles. Je me rapprochais avec un air joueur sur le visage de Solveig et sans attendre qu’elle ne réagisse l’éclaboussait comme une gamine.

                      Eh bien alors belle louve on se laisse surprendre ? dis-je en rigolant.

                      Je me demandais comment elle pourrait bien réagir fasse à ma gentille agression. J’avouais être intriguée par cette jeune femme et ses réactions. Je pense que je n’allais pas tarder à savoir si je venais de déclarer une guerre ou non ~
                      vava
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