Les lois de la nature étaient parfois capricieuses. Dans les faits, souvent, sinon comment les petites teignes pourraient réussir à survivre dans un monde qui n’était clairement pas fait pour elles ? Un exemple ? Les chihuahuas. Des rats qui aboyaient bruyamment, d’une manière bien évidemment très aigus en plus d’être au final des bestiolles qui mordaient pour un oui ou pour un non. Si l’on avait demandé à dieu ce qu’il pensait de ces choses là, il aurait dût répondre un seul terme : Australie. Mais non, pour une raison ou pour une autre, il avait fait pulluler ces trucs là bien ailleurs, si bien que certains en avaient dans leur salon.
Et en parlant de ces sales bêtes, nous en avions actuellement un bon exemple. Des Naras… C’est gros trucs pataud d’un bon demi-mètre avait une dentition particulièrement violente, ce qui obligeait tous les habitants et autres créatures de ce monde à devoir prendre en considération ceci, et à ne jamais sous-estimer ces bêtes là. Mais il arrivait que ces petits caïds se déplacent en bande, et arrivent à piéger des proies pourtant plus grandes et plus dangereuses qu’elle, simplement par le fait qu’elles disposaient de l’avantage numérique. Et aujourd’hui, c’était un splendide Oroaen qui risquait de faire les frais d’une demi-dizaine de ces trucs là. Le loup au pelage verdoyant s’était retrouvé acculé, prit en embuscade, et maintenant qu’ils étaient là, ils étaient prêt à lui racketter son téléphone portable, tout en se promettant de le passer à tabac ? Pourquoi ? Et bien pourquoi pas ! C’était un des caprices de mère nature.
Mais toute mère qu’elle pouvait être, parfois, elle pouvait aussi aller se faire mettre.
Une détonation parvint, sifflant l’air alors qu’un gros tas se sentit tout étrange, avant que son corps ne tombe en avant, face contre terre, et qu’une trace rougeâtre ne perle sur sa tempe. Un simple tir qui avait sût percer le cuir de la bête pour le frapper directement sur le petit pois-chiche qui lui servait de centre névralgique. Mais maintenant qu’il était en de multiples fragments, tout cela allait être bien moins intéressant.
MusiqueToutes les bêtes présentes regardèrent alors la direction de laquelle venait la déflagration, pour trouver, à une cinquantaine de mètres de là, un révolver. Gris, rendu encore plus foncé par l’obscurité partielle qui régnait ici, un main vint s’ajouter à ceci, tenant un petit tube marron, qu’elle ramena en arrière. En même temps que l’arme avait fait feu, ce qui s’apparentait à une vieille cigarette avait été allumé. Pourquoi se priver après tout, lorsque l’on pouvait faire d’une balle deux coups. Et bien évidemment, cette cigarette fut amenée jusqu’aux lèvres de la personne qui se trouvait là, qui conservait un œil fermé alors qu’elle affichait un sourire, tout en tirant un léger trait de fumée, pour dire :
‘’Y’a pas à dire, vous faire exploser le crâne est vraiment une chose que j’apprécie trop.’’Tout en disant ça, elle actionna de nouveau le percuteur de son arme, le réarmant manuellement alors qu’elle en visait un second, tout en s’avançant de quelques pas, alors que les créatures commençaient à se bouger le train pour venir l’attaquer !
‘’C’est défoulant.’’ Continuait-elle, alors qu’un nouveau tir vint à se faire, et qu’une autre bête était fauchée, et qu’elle réarmait une nouvelle fois son arme, pour poursuivre d’un nouveau tir mortel :
‘'C’est reposant.’’Toutefois, les deux Naras qui restaient n’étaient plus vraiment loin, et lorsqu’ils bondirent pour venir lui chiquer les orteils, elle utilisa simplement sa main gauche tout en esquivant, sortant son fusil à canon scié, pour aligner au passage un nouveau en posant le bout du canon contre la tempe de la bête, pour faire feu une nouvelle fois, envoyant une volée de plomb à l’intérieur de la petite caboche, alors qu’elle poursuivait :
‘’C’est simple comme bonjour !’’Il n’en restait qu’un, un duel entre l’humaine et l’animal, qui n’était pas pour ainsi dire bien content. Il poussa un petit cri ridicule, avant de foncer de nouveau vers la demoiselle, qui sourit, avant de tout simplement souffler sa cigarette, l’envoyant droit dans la gueule de la créature, qui commençait à sentir la douleur d’une chose enflammée contre sa glotte. Mais s’occuper de ceci au cœur d’un massacre, c’était tout simplement fatal. Elle vint juste posée le bout de son révolver, pour terminer :
‘’Mais le plus important dans cela… C’est que personne ne vient m’emmerder !’’ Conclut-elle en même temps qu’elle achevait la créature, tout en souriant, avant de continuer d’avancer, se tournant vers le loup :
‘’C’est bon, tu peux te tirer maintenant.’’ Souffla-t-elle alors que l’Oroaen la regardait, confus, surprit et peut-être même reconnaissant. Il se relevait, avant de commencer à avancer lentement, quittant sans fierté ni orgueil le paysage, pendant que la dame armée poursuivait son chemin, jusqu’à arriver pas très loin d’ici à une sorte de pont, où il y avait… Quelque chose ? Humanoide, c’était déjà mentir sur quelques points, en les occultant…
‘’Mais qu’est-ce que c’te truc ?’’ Fit-elle, alors qu’elle se trouvait à une vingtaine de mètres de la forme non identifiée. Toujours par prudence, elle gardait en main son révolver, qu’elle rechargea via ses capacités toutes particulières, tout en avançant prudemment.