La vie crée des situations parfois bien étrange, allant même crée des évènements si absurdes, que l’on se surprendrait à se dire : je n’y aurais pas penser, même dans mes rêves les plus fous.
Si un jour, vous racontez ou écoutez quelqu’un vous dire : je rentrais chez moi et j’ai trouvé un homme à poil, cherchant de la bouffe tout en tenant une de mes culottes dans sa main ; il y a beaucoup de chances que l’on, ou, que vous doutez de la véracité de ses dires.
Néanmoins, les possibilités n’étaient pas nuls et bien entendu, c’était exactement ce qui se passait en ce moment même.
La main tendu vers elle, la louve ne se fit pas prier pour reprendre ce qui lui appartenait de droit, se permettant au passage de pointé du doigt le fait que ce n’était pas l’objet qu’il tenait dans sa main un peu plus tôt qui provoquait son courroux, mais plus le fait d’être entré dans son territoire, son chez-soi.
Ren ne comprenait pas l’importance de la vie privée, ni même de ce que cela signifiait, néanmoins, il fit l’effort de retenir cette leçon.
L’épée était née pour servir son possesseur, cependant, cela ne l’empêchait pas d’apprendre ce qui pourrait l’aider à assister dans cette tâche.
La carnivore posa sa jambe, laissant le non-mort libre de ses mouvements tandis qu’elle lui donna une pomme sans crier gare.
Elle était verte, verte, et pleine de vie, l’odeur du fruit et du sucre remuait une énième fois la faim de l’anomalie.
Il la dévora à pleine dent, ni bout ni jus ne fut épargner, allant même dévoré la totalité du fruit, n’en laissant même pas pépins ou cœur.
*Gloups*Un début de soulagement se répandit à travers son corps, pendant que la demoiselle lui fit un sermon sur le fait que ses actes étaient peu sympathique, « que l’on ne fait pas si ou pas ça ».
La lame écouta sans rien dire.
Il n’avait rien à dire. C’était « mal », et donc, ça provoquait le mécontentement.
Une chose simple, pourtant si compliqué pour un être comme lui, dont les notions comme le bien et le mal ou la place des émotions sont à apprendre. On lui avisa, il hocha la tête, retenant les mots, mais ne comprenant point le poids derrière.
Malgré sa compréhension nul, il retient la leçon à la lettre.
Ni plus, ni moins. Du début à la fin, l’idée même de contredire ou de la questionnée ne lui avait pas germé dans l’esprit.
Il n’est qu’un outil.
Elle lui tendit des vêtements, il les prit, écouta son conseil et let mit du mieux qu’il pouvait. Le bas allait encore, mais le haut n’était pas du tout à sa taille.
La corpulence du non-vivant était normal pour un individu dans son mètre 80 avec un peu de musculature, mais bien trop petit pour lui.
Il tenta tant bien que mal de le mettre, réussissant avec effort à le porter alors qu’un léger **crac** se fit entendre.
L’avait-elle entendu ? Pas sur. Elle lui refila une nouvelle pomme qui eu le même destin que la première. Ça n’allait pas taire sa faim, mais c’était suffisant actuellement.
«Quel est ton nom ? Tu t’es introduit chez moi, j’aimerai apprendre à te connaître. »
Un nom ? Le jeune homme n’avait pas penser en avoir un, on ne donne pas de nom à chaque objet que l’on possède après tout, ils étaient crées, user et disposer quand leurs temps étaient révolus.
Un seul mot lui vint à l’esprit. Il ne savait pas d’où il venait, ni pourquoi il se trouvait ici.
Le nouveau née le jugeait familier, mais sans plus.
-
Ren.Il répondit calmement, ne cachant rien ni en donnant des excuses.
La jeune femme le scruta du regard pendant qu’il réagissait à sa demande avec ses yeux bleus carnassier. Ren conservait la même intensité du regard, ne critiquant rien, n’objectant rien, ses tripes l’aidait à jauger à son tour la personne devant lui.
Il savait qu’elle était une personne dangereuse, une personne capable d’ôter la vie avec grande facilité, mais à quel point ?
L’outil jaugeait les chances entre elle et lui par pur réflexe, alors qu’elle s’approcha de lui une nouvelle fois, lui tendant la main.
« Je m’appelle Aaliyah, je suis l’habitante de cet endroit que tu as magnifiquement saccagé. Est-ce que tu sais où tu es ? »
L’être tilta la tête sur le côté, se posant le pourquoi cette main tendue vers sa personne.
Il la tendit à son tour, lui attrapant le dos de la sienne, reproduisant les gestes de la louve.
-
Pour tout vous dire, non. Cette objet dans ma main a brillé lorsque je le tenais, puis après ceci, le blanc et le sommeil. Savez-vous où je suis ? Pourquoi des carrioles en fer sont poussés sans chevaux ? Ou que ces édifices sont si différents de ceux que je connais ?L’homme devant Aaliyah n’avait pas de temps à perdre, pas d’amitié à forger, de prendre une pause coca-vodka devant un match de foot ou regarder les étoiles avec un jambon-beurre, il devait partir et rejoindre celui qui lui avait donner vie.
C’était sa seule raison de vivre, servir son ancien détenteur.
-
Les habitants de ces lieux s’habille différemment de ce que je connais. Vous et eux, parlez une langue inconnue, mais j’arrive quand même à vous comprendre. Les femmes marchent côte à côte avec les hommes, au lieu d’être 3 pas derrière eux. L’énergie spirituel de ce lieu est beaucoup plus fort que d’où je venais, mais certains la maîtrise d’une façon différente que je connais, générant feu et eau, vent et foudre, malgré le fait de ne pas être des bêtes démoniaques.Le jeune homme se déplaça vers la fenêtre tandis qu’il parlait, très curieux de voir comment le monde se déroulait en bas.
Tout était si éloigné, la mémoire de son propriétaire lui envoyait des flash d’images de personnes avec des traits asiatiques au lieu d’occidentaux, des pagodes et des maisons en tuile au lieu de grands bâtiments atteignant les cieux.
L’épée était perdu, curieux et prit de court.
Rien n’était identique, un monde différent s’étalait devant lui.