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                      Drag'far l'enragé est dans la place [Solo]

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                      vava
                      Anonymous
                      groupe
                      Difficile de dire si mon départ faisait naître en la pierre que j’étais, un quelconque sentiment. Je savais pour ma part, que mes frères, fils, sœurs et filles demeuraient sous le joug de l’esclavage, certainement destinés à mourir. Mon regard aussi vide que le gouffre des ténèbres et mon visage encore marqué par le sang et les cicatrices de mes affrontements, je savais en mon for intérieur que c’était pour moi un nouveau départ. Quelque chose qui allait changer la tournure de mon existence à jamais. Si tout homme possédait le désir ardent de l’ambition, qu’en était-il des hommes plus qu’hommes qu’étaient les Vals, qui marchaient avec la fierté dans une main et la force de l’autre ? Au-delà des apparences, en cette escapade, je nourrissais l’ambition de découvrir dans ce nouveau monde, HOPE, le moyen d’obtenir l’immortalité. Par cela, j’allais avoir enfin les moyens qui m’auraient évité d’être réduit aux chaînes à nouveau. J’allais devoir ne jamais oublier d’où je viens, afin de savoir désormais où j’allais aller.

                      - Val… Ceci n’a rien d’un adieu. Ce n’est juste qu’un au revoir.

                      Oui, je l’avais trouvé. Ce sentiment qui m’animait. Cela n’était pas le regret d’avoir laissé les miens sous le joug des barbares qu’étaient les Dragos, ni même la détresse d’être enlevé de ma terre mère pour une terre qui m’était totalement inconnue. Du fond des ténèbres de ma pupille unique, brillait une lueur de détermination. Une détermination combative, que seuls ceux qui avaient le sang et la rage dans les gènes pouvaient posséder. Cette détermination était engraissée par la promesse d’une revanche future. J’allais me venger de ce monde qui m’avait réduit à néant, en allant trouver le moyen d’être le plus puissant de tous.

                      Une fois que j’aurais été le plus valeureux et le plus redoutable des Val’ka à HOPE, alors j’allais effectuer un retour à la demeure, pour exterminer tous ceux qui se mettraient sur mon chemin, dans le seul objectif de siéger sur le trône divin des guerriers Val…

                      ***

                      Peu de temps après, on ne voyait plus la petite planète. Ça n’était plus que les étoiles, qui couraient autour de notre vaisseau, à une vitesse ahurissante. Ne comprenant rien à ce qu’il se passait autour de moi, je restai immobile, tentant bien que mal, de déceler la raison de tout ce que je voyais. Et cette incompréhension faisait naître en moi de l’impatience gangrénée par une colère grandissante, cherchant certainement à exploser en dehors pour tout détruire.

                      La destruction n’était-elle pas le fort des courageux et valeureux combattants de ma terre mère ? Mais à chaque fois que l’envie me prenait de laisser libre court à ma sauvagerie, je me rappelai toujours, du regard presque poignant du jeune homme qui était au coin de la pièce, m’observant quelques fois par-dessus le livre qu’il lisait.

                      À vrai dire, ce mec qui associait les opposés de légèreté – dans la corpulence – et puissance m’énervait. Mon coup ne lui avait fait aucun effet quand nous étions sur Val et depuis lors, ma main à couper, que cet ingrat ne faisait que répéter dans son esprit à quel point il était plus puissant que moi. Ma pupille maronne avait croisé l’émeraude de la sienne. Si j’étais sur mes deux pieds depuis le début du voyage, surplombant le jeune homme – bien que peu éloigné – par ma talle, l’agent de HOPE qui ne me supportait certainement pas demeurait avec une certaine assurance sur son fauteuil, séparant son visage du mien par ce livre qu’il lisait parfois.

                      PUTAIN !!! IL CROISAIT LES PIEDS EN PLUS !!! Une veine naquit au niveau de ma tempe, alors que mon poing se serra au fur et à mesure que ma colère montait.

                      - Pourquoi tu m’regardes toi ? Tu as un problème ?

                      Mon ton était provocateur. Si cette question voulait être traduite, elle aurait pu être interprétée comme : « J’aime pas comme tu m’fixes avec ton assurance de vainqueur chanceux. Tu veux qu’on r’mettes ça pour que je te montre qui est le vrai patron ? »

                      Un langage d’hommes, de combattants dans l’âme qu’il avait certainement compris. Et comme tout être suprême ne pouvait reffuser une occasion pour affirmer sa supériorité, il ferma son livre avant de se mettre en position assise, légèrement courbé en avant, comme prêt à bondir à tout moment.

                      - Et même si cela avait été le cas… qu’aurais-tu fait ?

                      Le monde de HOPE, requérait une certaine civilité, un comportement citoyen et social, qui voudrait que tout le monde avance dans le même sens, qu’importent ses origines. Mais il fallait croire que près de deux siècles sur Val, à fonctionner autrement, ne pouvait simplement pas être retiré en quelques heures de mon esprit. Et ça se voyait encore dans ce regard qui reflétait la soif de sang et de combat. La barbarie Val’ka, était encrée dans mes gènes les plus profonds, et ces derniers remontaient peu à peu, à la simple vue de l’officier devant moi.

                      Tirant le nez et froissant les sourcils sous la colère et de toute ma masse musculaire, je fis un pas, un seul pas, qui résonna comme les tambours que l’on frappait pour annoncer le début d’un combat. Un flot de sang allait être déversé, aucun doute là-dessus. Il n’en restera plus qu’un à la suite de ce combat, et Drag’far l’enragé, sans aucun doute, serait la personne debout, même si pour cela, quelques dents devront sauter.
                      vava
                      Anonymous
                      groupe
                      La navette spatiale qui volait initialement sans problème, se mit à trembler légèrement un bref instant. Cela attira l’attention de tous les passagers, notamment la jeune femme qui faisait équipe avec ce piètre individu à la force anormale. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, du fond de la salle de commande où elle était, elle fut contrainte de se lever pour aller voir ce qui avait provoqué tout ce grabuge dans le vaisseau. Toutefois, elle craignait d’avoir l’exacte raison de cela dans son esprit. Laisser deux hommes dont la fierté était plus ou moins grande dans la même pièce, conduisait forcément à des situations combatives. Elle courut donc malgré elle dans la navette, jusqu’à ce qu’elle arrive dans la pièce où nous étions.

                      - Bon dieu !!! Que s’est-il passé encore ? James !!! Qu’est-ce que tu as fait ?
                      - Il fallait que je lui remette à sa place…

                      Vous l’aurez certainement deviné, ce n’était pas Drag’far l’enragé qui était sur ses deux pieds, mais plutôt l’ingrat frêle et injustement puissant. Comment diable arrivait-il à avoir une telle force ? Décidément, je ne pouvais rien faire face à lui. Et cette simple pensée me froissait au plus haut point. De mon côté, j’étais dans le coin de la pièce, la tête au sol plein de sang et les pieds en l’air, suspendu par un effet d’équilibre que je ne comprenais pas. Quelques bosses étaient visibles sur mon visage et de la vapeur jaillissait de mon corps en général. Quelques électrochocs, des coups bien trop puissants dans la gueule… Mais malgré tout ça, je n’acceptais pas ma défaite. Quelque chose clochait chez mon adversaire, et je n’avais pas compris ce que c’était.

                      À la moindre parole que je voulais sortir, ça ne fut qu’un jet de sang qui s’en allait, au point où je m’évanouis simplement en quelques secondes. La jeune femme en colère, lança un regard noir à son partenaire du jour, avant de lui demander – je dirais même ordonner – de sortir de la pièce.

                      - Pff… Occupe-toi donc de cet enfant… Je vais aller m’occuper des commandes. Nous sommes certainement presque arrivés de toute façon…

                      Le dos au mur, les pieds qui passaient au-dessus de ma tête – qui elle était au sol –, et ma position renversée, me donnait un air bien plus ridicule que je ne l’aurais même imaginé. Et pourtant, la jeune femme de la navette tenta de me repositionner avec des sortes de mains métalliques qui provenaient de son dos. Cela ne fut pas simple à faire, mais à la fin, j’étais bien couché sur le sol.

                      - Haa…. Je vais devoir le soigner à présent…

                      * *
                      *
                      Mes paupières s’écartèrent encore, quand je me réveillai en sursaut, comme sortant des méandres d’un mauvais rêve. Et c’est le torse relevé, que je vis la jeune femme qui lisait son livre juste en face de moi. En plus, de mon côté j’étais dans un lit, avec quelques pansements sur le visage et le corps aussi. Il semblerait qu’elle ait décidé de me soigner. Quelle stupide décision était-ce cela ? Par mes propres moyens, j’aurais pu m’en remettre. Mais bon, son ignorance pouvait lui être pardonnée, si ça ne résultait que sur une seule faute.

                      - Ah… tu es réveillé. Je te conseille de rester coucher quelques instants sur le lit.

                      À ces paroles, je me figeai quelques instants – autant physiquement que mentalement – attendant et assimilant ce qu’elle venait de me dire. Mon passé de guerrier avait été riche d’aventures. Des monstres qui régnaient dans les gouffres du pryô’mo, des serpents géants que l’on retrouvait dans les bois de Va’ygg, des rhinocéros à quatre têtes – qui se tenaient sur deux jambes – dans les lieux les plus reculés de Mnma. Je les avais tous combattus, en groupe bien évidemment, et pour la plupart de ces bêtes, elles périrent sous ma main. Certains y laissèrent leurs peaux, mais moi, j’en revenais toujours vivant. Sur des décennies, j’enchaînai les combats et jamais je ne recevais de soins. La nature elle-même cicatrisait nos blessures, alors que notre rage remplaçait nos membres découpés. C’était la vie de guerrier, que j’avais toujours connu.

                      Aujourd’hui, cette femme – soudainement devenue stupide à cause de sa remarque – me demandait de rester coucher ? D’attendre que les soins fassent leur œuvre ? Mon esprit n’arrivait pas à trouver la réaction immédiate face à cela. Raison pour laquelle, il me fallut quelques secondes pour comprendre la situation.

                      Mon visage initialement naturel, se changea en une expression colérique. Mon faciès exprima une colère immense, si bien mes dents craquèrent entre elles. Et tout cela en moins d’une seule seconde. Il n’aurait pas été exagéré de dire que la vitesse à laquelle la rage pouvait monter dans mon esprit était anormalement élevée. Et cela, aurait certainement fait de moi l’homme le plus colérique de tous les mondes réunis.

                      La surprise de la jeune face à ce changement soudain, ne manqua pas d’être perçue par mon œil.

                      De son côté, elle ne savait pas pourquoi je m’énervais alors qu’elle m’avait soigné, qu’elle avait veillé sur moi, et maintenant même me conseillait de me reposer pour mon bien. « Qu’est-ce qu’il ne va pas chez lui ? Pourquoi réagit-il aussi mal ? Ne comprend-t-il pas que je suis son allié ici ? » Autant de questions qui parcouraient son esprit devant une incompréhension totale de sa part.
                      vava
                      Anonymous
                      groupe
                      - MOI ???!!! Rester coucher ???!!!! POUR QUI EST-CE QUE TU ME PRENDS ??!!! Qu’est-ce qu’une piètre femme, frêle et stupide comme toi, peut connaître à mes capacités musculaires ? À mon anatomie ? À MA DÉTERMINATION ???!!!!

                      Le dernier des trois n’avait rien à faire avec les deux premiers bien évidemment, mais contredire également le bourrin que j’étais, n’allait engendrer qu’une fureur plus grande que celle que j’exprimais déjà. Le visage toujours aussi déformé par la colère, un de mes pieds quitta le lit pour s’écraser sur le sol, avant d’être suivi par son homologue. Mes yeux injectés de sang, faisaient office de fenêtre permettant alors à quiconque de découvrir la rage intérieure qui animait mon corps. Si la jeune femme avait un équipement adéquat à ce genre de situation, le démon qui se dressait devant elle, était tel qu’il paralysait presque ses mouvements, et son esprit.

                      De ses yeux, la blonde ne voyait qu’un monstre sauvage et barbare qu’on ne pouvait raisonner ni par la parole, ni par la bienséance. Et bien que personne n’aurait pu contredire cette image sombre de ma personne, il était important de préciser qu’il y avait parfois un bon cœur qui battait dans ma poitrine. Enfin… Souvent…

                      - Vous êtes comme votre compagnon. Méprisante. Osez-vous croire que me sauver la vie vous donne le droit d’insulter un Drag’far ??!!! La mort elle-même s’abattra sur vous en cet instant…

                      Tout au long de mon discours chargé de haine, j’avais avalé la distance qui nous séparait, au point de la surplomber de quelques centimètres. Ma pupille si proche de la sienne, je laissais à cette frêle personne l’occasion de voir la vie sous une toute autre nature.

                      J’étais à ce moment-là, l’incarnation de la désolation, le visage qu’on aurait donné à l’anéantissement. La seule chose que l’agent put dire, en voyant de si près ma pupille assoiffée de sang et de rage et surtout en faisant preuve d’un courage qu’elle seule aurait eu, était :

                      - Pr… Pr… Programme d’évacuation d’ur-urgence de la pièce d’isolation. Code 0023541

                      Mon sourcil s’arqua, tandis que mon peu de bon esprit qu’il me restait, tentait de comprendre la manœuvre que la jeune femme en face de moi venait d’enclencher. Reculant d’un pas, attendant de voir ce qui allait se passer, ma surprise fut plutôt grande quand les murs de la pièce prirent vie en prenant la parole comme une personne humaine.

                      «Évacuation autorisée»

                      Soudainement, une fumée épaisse jaillit de la chaise de la jeune femme, avant que cette dernière ne soit tirée à l’extérieur de la pièce sans même avoir à bouger le petit doigt. C’était surprenant. La chaise avait bougé d’elle-même, commandée par une force invisible que je ne connaissais pas. Nul doute, que c’était lié à leur technologie étrange, qui changeait le plus efféminé des hommes en une bête sauvage et puissante.

                      Une fois la chaise à l’extérieur, les portes se fermèrent les unes après les autres comme pour condamner la sortie avec plusieurs couches de métal épais : j’étais isolé. Sous le choc et la surprise des évènements, je restais immobile, découvrant avec désarroi la supercherie dont j’étais victime. Ces êtres d’outre-monde, ne possédaient ni honneur, ni fierté. Dans leur sang, coulaient la lâcheté et la fierté tirée des combats déloyaux.

                      Tous deux, n’étaient que de pâles copies, même inachevées de l’impuissance et de la faiblesse incarnée. Si l’un utilisait une sorte de bracelet pour générer les éclairs, la jeune femme elle se réfugiait derrière la force de la technologie pour trouver un moyen de fuite. Ces lâches et inconscients, avaient réussi, en utilisant ces méthodes dignes des vipères les plus sournoises, à m’enfermer dans la pièce. Comment pouvaient-ils penser que ces murs d’aciers allaient m’empêcher de sortir ? Ils me connaissaient réellement mal pour me faire cela.

                      - Votre lâcheté ne vaudra jamais la puissance d’un guerrier Val !!!!

                      Une première charge sur la porte avec mon épaule, causa un pli très fin sur la porte, signe que, même si ce n’était que la première couche, j’aurais pu la faire céder avec la force de mes bras. Ce que j’ignorais, était le fait que, le temps de perforer la deuxième couche, nous serions très certainement à HOPE.

                      La suite, Ici
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