C’était sensé être une mission facile. C’était sensé être quelque chose d’aussi simple que d’aller acheter du pain à une boulangerie. Mais non. Forcement. Le fameux Tractatus de Monstrum sous estima la barbarie des Val’ka. Ce n’était pas sa première mission pour les Jewelers mais c’était bien la première qui l’avait mise dans un pétrin pareille… La première qui l’avait confronté à un combat … à mort ?
Pour comprendre, il faudrait revenir quelques instants avant où une confusion s’empara du livre ainsi que des deux personnes qui l’accompagnaient pour cette mission. Un simple érudit, expert en magie, et un autre agent là, là pour appuyer le tout. Le grimoire, lui, n’était là qu’à titre d’apprentissage, encore nouveau dans l’organisme des Jewelers et là à titre similaire que l’agent plus bancale : il était les muscles, si nécessaire. Après tout, il n’avait pas encore réellement combattu mais il avait été formé et entrainé avec ses propres pouvoirs, unique.
La mission en question le concernait, en réalité. La magie des Val’ka s’appelait « bénédiction » et ses hommes et femmes réussissaient à lancer des équivalents de « sorts » par leur armes qui sont donc « bénies ». Certains rapports disaient que ses bénédictions n’apportaient rien de « magique » à l’arme en question, chose qui était intrigante et hautement intéressante pour le Tractatus de Monstrum. Les plus puissant sorts d’Akerys n’avaient pas réussit à percer les mystères de ce livre alors toute magie étrangère à Akerys était quelque chose à tenter ! Peut-être que la magie de la bénédiction, ou peut-être une arme spécifique pourrait aider à décrypter ses pages ? A condition de … ne pas devoir planter la dite arme dans son papier. La derrière fois qu’il avait tenté ça, il avait hurlé intérieurement pendant des dizaines de minutes.
C’est pourquoi cette fine équipe, en route pour étudiez ces armes, se rendirent à Mid’heim, un lieu que l’on disait créer par le Gardien Drekk, sa fierté, des terres où il pouvait réunir toutes les tribus qu’il a réussit à faire rejoindre sa cause. Un léger problème, cependant. D’où la confusion qui les menèrent jusque là … Va’so était l’endroit où ses tribus vivaient dans une paix plus ou moins stable. Va’kava, là où ils étaient tombés … avait un rôle similaire mais regroupait en réalité les peuples les plus récalcitrant de cette alliance formée par Drekk. Ceux en Va’kava étaient … Les cancres, pour être gentils. Les plus meurtrier et visiblement idiots, pour parlent en toute franchise. La conversation suivit à peu près cette trame …
« Non, nous ne désirons pas prendre votre arme. Nous voulons simplement l’examiner. »« Et nous, on vous dit d’aller voir ailleurs ! Aucun Val’Ka digne de ce nom vous laissera son arme ! »
« Je vous en prie … Au nom de l’alliance entre Akerys et Val. »« Ake-quoi ?! Hey, si vous voulez vraiment voir nos armes, j’ai une solution … Cho’ba ! »Il s’avérait que ce fameux Cho’ba soit le guerrier le plus émérite de cette tribu et de se fait, bras droit du chef avec qui l’expert en magie avait engagé la conversation. Bien entendu, s’ils s’attendaient à ce que le chef réagisse comme ça, il se serait bien plus rapidement dispersé pour faire le point et éviter cette situation … Mais non. A peine quelques phrases échangées et on voulait leur montrer leur armes de bien, bien trop près.
Et pour rajouter du sel sur la plaie, le livre pouvait compter sur ses pantins pour faire les choses, ce qui veut dire qu’il a moins de crainte à s’exposer au danger que d’autres personnes puisqu’il pouvait envoyer un corps au bucher sans réellement mourir. Il était donc normal que d’instinct, le livre anime l’un de ses pantin, petite marionnette pas plus grande qu’un main, pour la transformer en une
Forteresse des Paires afin de faire barrage entre l’érudit et l’énorme hache qui afait pour destination son crâne bien remplit.
Du sel sur la plaie, oui, car le Tractatus avait violé quelques règles d’honneur en faisant ça. Il s’était interposé dans un supposé duel… Quand bien même l’érudit n’avait clairement pas accepté… Tout était excuse pour ce battre, cependant, n’est-ce pas ? Mais pire encore, aux yeux des Val’ka, un homme venait d’apparaitre de nulle part et les avaient défié, sans se rendre compte que c’était l’œuvre du mannequin à l’effigie de la femme du Tractatus … et l’œuvre du bouquin en lui-même, bien sur. Cela créa une situation plus compliquée encore …
Les deux Jewelers parvinrent à courir loin du conflit mais le livre fut laisser à son sort. A noté qu’il décidait de rester là pour couvrir ses collègues mais le fait était que un peu à l’extérieur de Va’kava se déroulait un combat éreintant entre lui et ce fameux Cho’ba … accompagné d’une femme et d’un autre homme, tous tellement plus grand que la moyenne de ses pantins. Car oui, bien évidement, face à des oreilles sourdes et agitées, on ne pouvait pas expliquer que les multiples pantins que le livre invoquait pour se défendre et couvrir la fuite de ses amis n’étaient l’œuvre que d’une personne. Non. Pour ses Val’ka, tout un groupe d’immonde truands sans honneur s’était levé contre eux sans explications valable.
C’est pourquoi, en cet instant précis … Un élégant balai d’acrobaties, d’explosions magique et de coups en tout genres rythmaient la plaine alentour sous ce ciel gris. Le livre avec le pantin à l’éfiggie de sa femme fuyaient l’affrontement pendant qu’une Forteresse les couvraient de son corps imposant, quoi que similaire à un Val’ka lambda, interposant ses imposant bouclier katar entre les armes et le livre. Un
Marginal du Dédale suivait la petite troupe en essayant de contrer les assauts magique des ennemis pour les renvoyer, les armes bénies des Val’ka faisant rugir le feu ou la foudre. Tandis qu’un
Chevalier d'Aster essayait de garder à distance les plus téméraires de diverses danses de sa lance.
Si tout ça semblait chorégraphié et qu’essentiellement, les Val’ka semblaient se prendre de sérieux coups … Ceux-ci étaient de sacrées machines de guerres et des écorchures n’allaient jamais les arrêter. Le Tractatus ne voulait pas les tuer … Il n’avait jamais tué jusqu’à lors et il n’était pas sur de vouloir jamais le faire. C’est ce qui le différencier de ses brutes … Il allait perdre ultimement, sa magie n’étant pas infinie et sans désire de vaincre … Cela semblait de plus en plus apparent lorsque sa Forteresse se fit repousser sur le dos sur plusieurs mètres alors que la lanterne du Marginal finit par exploser en essayant de contenir un Nième éclaire.
Comment …Allait-il se sortir de ce merdier ? Combien de Pantin allait-il devoir invoquer pour neutraliser ses trois monstres ? Et combien d’autres pour neutraliser le reste de la tribu qui regardait au loin ?!